Extrait du communiqué de presse :

Un lourd, voire gigantesque recul des activités. Voilà comment taxer le prix des mesures autour du coronavirus pour nos agences. Plus de 80 % des agences ont vu l'activité baisser pendant les six premières semaines du confinement. C'est ce que révèlent les résultats de l'enquête que l'ACC a menée auprès de ses membres. 130 des 135 membres y ont participé.

Ce qui frappe, ce sont les différences importantes par 'type' d'agence. Là où les agences événementielles ont dû endurer le plus grand préjudice (elles ont quasi toutes enregistré un recul de 75 %, voire plus), la situation du côté des agences de marketing digital et de marketing de contenu est légèrement plus favorable. Les lourdes baisses y sont rares et une poignée d'enseignes ont même progressé.

Pour les semaines à venir, les attentes sont plus ou moins en ligne avec ce que les agences ont vu se dessiner dans les semaines écoulées, même s'il est frappant de constater que les agences de marketing de contenu, notamment, s'attendent à ce que le statu quo pourrait se muer en un léger recul.

Les services auxquels il a davantage été fait appel durant ces dernières semaines sont la stratégie de contenu, les médias sociaux et les événements en ligne. Les événements en live ont connu une forte chute. Les autres services se tiennent en équilibre (chez certains la demande a augmenté, chez d'autres diminué).

Chômage temporaire

Dans la plupart des cas, ceux qui ont moins de travail ont mis au chômage temporaire/économique une partie du (voire tout le) personnel. Du côté des agences digitales et événementielles, il est à noter qu'on a dû procéder à des licenciements (ou que des contrats n'ont pas été prolongés). Quant aux agences de RP et d'influence, elles ont souvent dû instaurer le système des congés forcés.

Il ne semble pas y avoir de règle fixe en matière de chômage temporaire : chaque collaborateur un même pourcentage de temps en chômage temporaire, un pourcentage variant en fonction du collaborateur ou du département... Toutes les options sont explorées.

Les projets reportés et annulés causent beaucoup de soucis

Les défis que nous lance la crise du corona ne sont pas des moindres : l'incertitude au sujet des collaborateurs, l'incertitude au sujet des mesures des pouvoirs publics, les clients qui reportent leurs paiements, ... Il s'avère pourtant que ce sont les projets reportés et annulés qui causent le plus de soucis aux patrons d'agence. C'est vrai pour tous les 'types' d'agences. Chez les agences événementielles, l'incertitude au sujet des mesures des pouvoirs publics joue en outre un rôle majeur. Elles seront probablement encore limitées dans leurs activités durant des mois.

Le télétravail fonctionne

Le travail à domicile est et reste la norme. Souvent, quelques collaborateurs seulement se rendent au travail. Il s'agit généralement de membres de la direction. Là aussi, les agences événementielles sont l'exception à la règle, puisque, de par la nature de leurs activités, le télétravail est moins évident.

Le télétravail n'entraîne toutefois pas nécessairement une productivité moindre. En moyenne, 48 % indique que la productivité des collaborateurs s'en voit diminuée, mais ce chiffre est fortement influencé par les agences événementielles (qui se ressentent beaucoup de cette diminution). 33 % des agences digitales perçoivent même une hausse. Chez les agences intégrées, il s'agit toujours de 17 %.

Une productivité réduite est généralement due à la situation familiale : présence des enfants, un conjoint qui lui aussi participe à des conference calls, ...

Fort heureusement, les outils de télétravail restent, en moyenne, efficaces, tant chez les collaborateurs que dans les contacts avec les clients. Il semblerait que nous avons rapidement trouvé un nouveau modus vivendi satisfaisant pour chacun.

Une sur cinq d'ores et déjà assurée d'une année dans le rouge

Ces évolutions ont évidemment aussi un impact financier. Combien de temps cette situation pourra-t-elle encore durer avant que l'année ne doive se clôturer par une perte, a-t-on demandé. Les réponses sont fort variées : 26 % des agences peuvent encore tenir le coup pendant un à trois mois, 21 % prévoit actuellement de terminer l'année dans le rouge. Les échos les plus positifs nous viennent des agences de contenu et de RP et d'influence.

À peu près tout le monde est positif au sujet de la fin du confinement : plus de 70 % part du principe que nous pourrons retourner au bureau en mai ou en juin. Les gens de la communication restent positifs et c'est là l'essentiel !

Extrait du communiqué de presse :Un lourd, voire gigantesque recul des activités. Voilà comment taxer le prix des mesures autour du coronavirus pour nos agences. Plus de 80 % des agences ont vu l'activité baisser pendant les six premières semaines du confinement. C'est ce que révèlent les résultats de l'enquête que l'ACC a menée auprès de ses membres. 130 des 135 membres y ont participé.Ce qui frappe, ce sont les différences importantes par 'type' d'agence. Là où les agences événementielles ont dû endurer le plus grand préjudice (elles ont quasi toutes enregistré un recul de 75 %, voire plus), la situation du côté des agences de marketing digital et de marketing de contenu est légèrement plus favorable. Les lourdes baisses y sont rares et une poignée d'enseignes ont même progressé.Pour les semaines à venir, les attentes sont plus ou moins en ligne avec ce que les agences ont vu se dessiner dans les semaines écoulées, même s'il est frappant de constater que les agences de marketing de contenu, notamment, s'attendent à ce que le statu quo pourrait se muer en un léger recul.Les services auxquels il a davantage été fait appel durant ces dernières semaines sont la stratégie de contenu, les médias sociaux et les événements en ligne. Les événements en live ont connu une forte chute. Les autres services se tiennent en équilibre (chez certains la demande a augmenté, chez d'autres diminué).Dans la plupart des cas, ceux qui ont moins de travail ont mis au chômage temporaire/économique une partie du (voire tout le) personnel. Du côté des agences digitales et événementielles, il est à noter qu'on a dû procéder à des licenciements (ou que des contrats n'ont pas été prolongés). Quant aux agences de RP et d'influence, elles ont souvent dû instaurer le système des congés forcés.Il ne semble pas y avoir de règle fixe en matière de chômage temporaire : chaque collaborateur un même pourcentage de temps en chômage temporaire, un pourcentage variant en fonction du collaborateur ou du département... Toutes les options sont explorées.Les défis que nous lance la crise du corona ne sont pas des moindres : l'incertitude au sujet des collaborateurs, l'incertitude au sujet des mesures des pouvoirs publics, les clients qui reportent leurs paiements, ... Il s'avère pourtant que ce sont les projets reportés et annulés qui causent le plus de soucis aux patrons d'agence. C'est vrai pour tous les 'types' d'agences. Chez les agences événementielles, l'incertitude au sujet des mesures des pouvoirs publics joue en outre un rôle majeur. Elles seront probablement encore limitées dans leurs activités durant des mois.Le travail à domicile est et reste la norme. Souvent, quelques collaborateurs seulement se rendent au travail. Il s'agit généralement de membres de la direction. Là aussi, les agences événementielles sont l'exception à la règle, puisque, de par la nature de leurs activités, le télétravail est moins évident.Le télétravail n'entraîne toutefois pas nécessairement une productivité moindre. En moyenne, 48 % indique que la productivité des collaborateurs s'en voit diminuée, mais ce chiffre est fortement influencé par les agences événementielles (qui se ressentent beaucoup de cette diminution). 33 % des agences digitales perçoivent même une hausse. Chez les agences intégrées, il s'agit toujours de 17 %.Une productivité réduite est généralement due à la situation familiale : présence des enfants, un conjoint qui lui aussi participe à des conference calls, ...Fort heureusement, les outils de télétravail restent, en moyenne, efficaces, tant chez les collaborateurs que dans les contacts avec les clients. Il semblerait que nous avons rapidement trouvé un nouveau modus vivendi satisfaisant pour chacun.Ces évolutions ont évidemment aussi un impact financier. Combien de temps cette situation pourra-t-elle encore durer avant que l'année ne doive se clôturer par une perte, a-t-on demandé. Les réponses sont fort variées : 26 % des agences peuvent encore tenir le coup pendant un à trois mois, 21 % prévoit actuellement de terminer l'année dans le rouge. Les échos les plus positifs nous viennent des agences de contenu et de RP et d'influence.À peu près tout le monde est positif au sujet de la fin du confinement : plus de 70 % part du principe que nous pourrons retourner au bureau en mai ou en juin. Les gens de la communication restent positifs et c'est là l'essentiel !