C'est le quotidien économique allemand Handelsblatt qui a vendu la mèche : dans le contexte actuel de crise économique et de recul du secteur graphique, les actionnaires de manroland (le groupe bancaire Allianz et le constructeur de camions MAN) souhaiteraient se désengager. Ils seraient depuis un certain temps à la recherche d'un repreneur et l'auraient même trouvé. Il s'agirait d'une grande entreprise européenne de construction de machines, extérieure au secteur graphique, sans autre précision. Les mêmes rumeurs ont été rapportées par Dow Jones et par l'agence de presse Reuters. Le candidat repreneur négocierait encore le financement de ce rachat ou le soutien de l'opération par les actionnaires actuels, sous la forme d'une participation minoritaire.

"Personne n'ignore que le secteur graphique traverse depuis quelques années des turbulences", réagit le directeur général de manroland Benelux, Werner Moriaux. "L'avenir promet à son tour des défis. C'est pourquoi manroland a décidé d'entamer des discussions proactives avec ses actionnaires et ses créanciers, dans la perspective de restructurer l'entreprise en profondeur, de manière compatible avec le marché. (...) L'initiative a été accueillie positivement par les actionnaires comme par les banques. Le développement de ce plan a été entrepris et sa mise en oeuvre se déroulera correctement et de façon appropriée. C'est là le seul moyen de garantir effectivement que manroland restera un partenaire idéal pour ses clients, ses fournisseurs et son personnel."

Manroland a fait part de bons résultats au premier semestre, enregistrant une hausse de 13 % de son chiffre d'affaires et une réduction de ses pertes opérationnelles, limitées à 25 millions d'euros, soit moitié moins qu'à la mi-2010. Cependant, le ralentissement économique constaté depuis l'été aurait affecté le carnet de commandes et assombri les perspectives.

C'est le quotidien économique allemand Handelsblatt qui a vendu la mèche : dans le contexte actuel de crise économique et de recul du secteur graphique, les actionnaires de manroland (le groupe bancaire Allianz et le constructeur de camions MAN) souhaiteraient se désengager. Ils seraient depuis un certain temps à la recherche d'un repreneur et l'auraient même trouvé. Il s'agirait d'une grande entreprise européenne de construction de machines, extérieure au secteur graphique, sans autre précision. Les mêmes rumeurs ont été rapportées par Dow Jones et par l'agence de presse Reuters. Le candidat repreneur négocierait encore le financement de ce rachat ou le soutien de l'opération par les actionnaires actuels, sous la forme d'une participation minoritaire. "Personne n'ignore que le secteur graphique traverse depuis quelques années des turbulences", réagit le directeur général de manroland Benelux, Werner Moriaux. "L'avenir promet à son tour des défis. C'est pourquoi manroland a décidé d'entamer des discussions proactives avec ses actionnaires et ses créanciers, dans la perspective de restructurer l'entreprise en profondeur, de manière compatible avec le marché. (...) L'initiative a été accueillie positivement par les actionnaires comme par les banques. Le développement de ce plan a été entrepris et sa mise en oeuvre se déroulera correctement et de façon appropriée. C'est là le seul moyen de garantir effectivement que manroland restera un partenaire idéal pour ses clients, ses fournisseurs et son personnel."Manroland a fait part de bons résultats au premier semestre, enregistrant une hausse de 13 % de son chiffre d'affaires et une réduction de ses pertes opérationnelles, limitées à 25 millions d'euros, soit moitié moins qu'à la mi-2010. Cependant, le ralentissement économique constaté depuis l'été aurait affecté le carnet de commandes et assombri les perspectives.