Le Xeikon Café, événement international de 4 jours, vient de se tenir à Lierre. Principales conclusions : les imprimeurs d'étiquettes investissent à fond dans les systèmes d'impression numérique. L'impression digitale des cartonnages reste un marché aux opportunités limitées.
Le Xeikon Café, qui s'est déroulé du 20 au 23 mars à Lierre, était dédié aux innovations dans le domaine des étiquettes et des emballages. Il a proposé un mix de présentations par les marques, de sessions techniques et d'espace d'exposition pour les partenaires.
Le fait de donner la parole aux marques a permis aux imprimeurs de production de mieux cerner les besoins de ce groupe-cible. Et par leur présence, les donneurs d'ordre ont eu l'occasion d'en apprendre davantage sur les possibilités de l'impression numérique. Tel était d'ailleurs l'un des objectifs revendiqués de Xeikon Café. Johan Van de Velde, d'AB Inbev, a évoqué un cas pratique en Angleterre, concernant l'impression directe sur une presse Tonejet de 10 000 canettes de Budweiser à des fins promotionnelles pour Tomorrowland. Le motif représentait différents drapeaux nationaux. Ce qui n'était qu'une petite expérience limitée a valu à Budweiser de faire le buzz dans les médias sociaux. Conclusion de Van de Velde : l'impression directe sur objet à petite échelle mais à fort impact promotionnel est un procédé lent et donc loin de pouvoir convenir pour une mise en oeuvre dans les environnements industriels. L'impression de manchons ou l'utilisation de la technique éprouvée des étiquettes en feuilles en lieu et place du direct-to-shape n'était cependant pas une option pour AB Inbev dans le cadre particulier de cette action. Le premier brasseur mondial est à l'évidence occupé à reconnaître les possibilités des techniques d'impression numérique, sans toutefois en faire usage à grande échelle.
Niko Dhondt, de St-Luc Labels & Packaging, a dit avoir fait l'acquisition de cinq nouvelles machines sur les cinq dernières années, dont quatre numériques. De même, un grand imprimeur français d'étiquettes vient d'acheter six nouvelles machines à imprimer sur deux ans, dont trois numériques et trois conventionnelles. De quoi illustrer à suffisance l'essor important de l'impression numérique, les deux chefs d'entreprise soulignant toutefois que les techniques conventionnelles restaient incontournables pour la production de masse. St-Luc a installé une machine bêta Xeikon CX500 de 500 mm de laize dédiée à la production d'étiquettes dans sa filiale néerlandaise Altrif Label.
L'impression numérique de gobelets en papier à des fins promotionnelles semble ouvrir un marché prometteur. Des chaînes comme Starbucks Coffee et McDonald's en expérimentent les possibilités, mais les différents salons de café dans les villes et communes peuvent aussi utiliser les gobelets imprimés en numérique pour renforcer leur identité de marque ou en vendre l'espace à des fins publicitaires. Xeikon a animé un séminaire technique réussi autour de ce thème. Les partenaires dans le domaine de la finition, du logiciel et des supports d'impression pour ce type d'applications étaient présents avec des stands. On pouvait y déguster un délicieux café préparé par un authentique barista ou encore une glace, l'un et l'autre servis dans un gobelet en papier imprimé en numérique.
Le Xeikon Café, qui s'est déroulé du 20 au 23 mars à Lierre, était dédié aux innovations dans le domaine des étiquettes et des emballages. Il a proposé un mix de présentations par les marques, de sessions techniques et d'espace d'exposition pour les partenaires.Le fait de donner la parole aux marques a permis aux imprimeurs de production de mieux cerner les besoins de ce groupe-cible. Et par leur présence, les donneurs d'ordre ont eu l'occasion d'en apprendre davantage sur les possibilités de l'impression numérique. Tel était d'ailleurs l'un des objectifs revendiqués de Xeikon Café. Johan Van de Velde, d'AB Inbev, a évoqué un cas pratique en Angleterre, concernant l'impression directe sur une presse Tonejet de 10 000 canettes de Budweiser à des fins promotionnelles pour Tomorrowland. Le motif représentait différents drapeaux nationaux. Ce qui n'était qu'une petite expérience limitée a valu à Budweiser de faire le buzz dans les médias sociaux. Conclusion de Van de Velde : l'impression directe sur objet à petite échelle mais à fort impact promotionnel est un procédé lent et donc loin de pouvoir convenir pour une mise en oeuvre dans les environnements industriels. L'impression de manchons ou l'utilisation de la technique éprouvée des étiquettes en feuilles en lieu et place du direct-to-shape n'était cependant pas une option pour AB Inbev dans le cadre particulier de cette action. Le premier brasseur mondial est à l'évidence occupé à reconnaître les possibilités des techniques d'impression numérique, sans toutefois en faire usage à grande échelle.Niko Dhondt, de St-Luc Labels & Packaging, a dit avoir fait l'acquisition de cinq nouvelles machines sur les cinq dernières années, dont quatre numériques. De même, un grand imprimeur français d'étiquettes vient d'acheter six nouvelles machines à imprimer sur deux ans, dont trois numériques et trois conventionnelles. De quoi illustrer à suffisance l'essor important de l'impression numérique, les deux chefs d'entreprise soulignant toutefois que les techniques conventionnelles restaient incontournables pour la production de masse. St-Luc a installé une machine bêta Xeikon CX500 de 500 mm de laize dédiée à la production d'étiquettes dans sa filiale néerlandaise Altrif Label.L'impression numérique de gobelets en papier à des fins promotionnelles semble ouvrir un marché prometteur. Des chaînes comme Starbucks Coffee et McDonald's en expérimentent les possibilités, mais les différents salons de café dans les villes et communes peuvent aussi utiliser les gobelets imprimés en numérique pour renforcer leur identité de marque ou en vendre l'espace à des fins publicitaires. Xeikon a animé un séminaire technique réussi autour de ce thème. Les partenaires dans le domaine de la finition, du logiciel et des supports d'impression pour ce type d'applications étaient présents avec des stands. On pouvait y déguster un délicieux café préparé par un authentique barista ou encore une glace, l'un et l'autre servis dans un gobelet en papier imprimé en numérique.