Le malaise économique généralisé commence à pénétrer les fibres les plus profondes de l'industrie graphique. Le vendredi 27 octobre 2023, Xeikon a annoncé son intention de procéder à une réorganisation. Le nouveau président Robert Welford met sur la table un plan d'assainissement draconien. Un emploi sur cinq serait menacé chez Xeikon, filiale de Flint Group depuis 2015.

Salaires élevés

" Une baisse des ventes, un changement dans les comportements de consommation, la hausse des prix de l'énergie et des salaires élevés ont mis en péril la survie de l'entreprise ", lit-on dans le communiqué de presse. La direction estime dès lors une réorganisation inévitable pour en pérenniser l'avenir. Elle dit notamment vouloir fusionner différents département. L'intention est également " d'arrêter ou démanteler les projets et activités non rentables. "

Concertation sociale

53 emplois sont en jeu en Belgique. La loi Renault est activée. Celle-ci commence par une phase d'information et de consultation, dans laquelle les syndicats peuvent poser des questions et proposer des alternatives pour la réorganisation projetée et les pertes d'emplois annoncées. Xeikon dispose de deux implantations en Belgique : Lierre (211 travailleurs), siège de l'entreprise, où sont produits les systèmes d'impression numérique, et Westerlo (37 travailleurs), qui fabrique les toners. À l'international, le groupe a des succursales aux États-Unis, au Japon, en Malaisie et en Chine.

Le syndicat chrétien ACV (CSC) a confirmé à Belga que le personnel a été correctement informé par la direction et que la concertation sociale a commencé. " C'est inattendu. On ne l'a pas vu venir ", a déclaré Suzy Dumont, d'ACV Metea. " L'ambiance est calme et sereine. On attend les données concrètes pour entamer les négociations. "

Le malaise économique généralisé commence à pénétrer les fibres les plus profondes de l'industrie graphique. Le vendredi 27 octobre 2023, Xeikon a annoncé son intention de procéder à une réorganisation. Le nouveau président Robert Welford met sur la table un plan d'assainissement draconien. Un emploi sur cinq serait menacé chez Xeikon, filiale de Flint Group depuis 2015." Une baisse des ventes, un changement dans les comportements de consommation, la hausse des prix de l'énergie et des salaires élevés ont mis en péril la survie de l'entreprise ", lit-on dans le communiqué de presse. La direction estime dès lors une réorganisation inévitable pour en pérenniser l'avenir. Elle dit notamment vouloir fusionner différents département. L'intention est également " d'arrêter ou démanteler les projets et activités non rentables. "53 emplois sont en jeu en Belgique. La loi Renault est activée. Celle-ci commence par une phase d'information et de consultation, dans laquelle les syndicats peuvent poser des questions et proposer des alternatives pour la réorganisation projetée et les pertes d'emplois annoncées. Xeikon dispose de deux implantations en Belgique : Lierre (211 travailleurs), siège de l'entreprise, où sont produits les systèmes d'impression numérique, et Westerlo (37 travailleurs), qui fabrique les toners. À l'international, le groupe a des succursales aux États-Unis, au Japon, en Malaisie et en Chine.Le syndicat chrétien ACV (CSC) a confirmé à Belga que le personnel a été correctement informé par la direction et que la concertation sociale a commencé. " C'est inattendu. On ne l'a pas vu venir ", a déclaré Suzy Dumont, d'ACV Metea. " L'ambiance est calme et sereine. On attend les données concrètes pour entamer les négociations. "