Tout sur KP Connect

Le secteur graphique a énormément gagné en productivité sur la dernière décennie. Des articles pointant le besoin d'automatiser encore plus et présentant l'imprimerie "boîte noire" comme le but à atteindre ont fleuri dans la presse. Comparé à d'autres secteurs toutefois, le processus de production graphique a mis un certain temps pour atteindre un niveau industriel. La complexité et la diversité du travail semblent constituer des obstacles à la mise en place d'un processus automatisé. L'usine sans travailleur dans l'espace de production est-elle envisageable? Est-ce bien vers cela qu'il faut tendre? Les réponses tiennent moins à des machines encore plus performantes qu'à l'intégration des processus et du flux de production.

L'Industrie 4.0 avait déjà été élevée au rang de mégatendance de la Drupa 2016 avant même l'ouverture des portes. Et effectivement, le phénomène était partout : des presses offset, des chaînes de reliure et même des banderoleuses étaient présentées à Düsseldorf comme autant de systèmes cyberconnectés. Il est entre-temps apparu que les promesses de multi-interconnexion du cloud étaient tout sauf du vent. Les fabricants vont de l'avant. L'imprimerie intelligente est donc quelque chose qui a intérêt à se préparer.

Les démonstrations des presses Lithrone GLX-640+C, GL-437 et GL-540+C, ainsi que de l'Impremia IS29, le mois dernier chez Komori Europe à Utrecht, en imposaient, comme d'habitude. Le visiteur aurait d'ailleurs pu s'éviter le déplacement aux Pays-Bas. Grâce à " KP Connect ", il pouvait suivre les performances des machines à distance sur son smartphone. La promesse " 4.0 " de Komori devient réalité.