Tout sur Ricoh

La prétendue "confrontation" entre toner et jet d'encre (et, dans le même registre, entre impression numérique et offset) n'est en fait qu'une saine discussion visant à aligner les bons joueurs dans la bonne équipe. En fonction des circonstances, souhaits et exigences, la préférence ira à la technologie la mieux appropriée, ou la plus disponible, pour obtenir le résultat escompté - tant en termes de qualité que de rendement.

Le monde de l'offset et celui de l'impression grand format semblent encore souvent évoluer en parallèle. Une convergence paraît malgré tout inéluctable - ne fût-ce que parce que les donneurs d'ordres l'attendent de leurs fournisseurs graphiques. Techniquement parlant, plus grand-chose n'empêche les offsettistes de franchir le pas. Et les constructeurs les accompagnent volontiers dans leur transition.

L'impression numérique a fortement élargi le champ des possibles pour les imprimeurs et les signaléticiens. Que ce soit le petit entrepreneur qui se lance, l'entreprise graphique bien établie qui ajoute la signalétique à sa palette d'activités ou la fabrique ultra-efficace d'imprimés grand format, chacun trouvera chaussure à son pied parmi l'offre de machines. Même si certains petits segments continuent de peiner à trouver la solution ad hoc.

Le fabricant japonais de systèmes d'impression Ricoh lance une encre d'impression numérique à base de plantes pour l'impression graphique et d'emballage. Ricoh souhaite ainsi contribuer à une production respectueuse de l'environnement.

Dès le mois de juillet 2021, Ricoh mettra sur le marché des toners or et argent permettant d'augmenter la valeur ajoutée des imprimés numériques.

Avec " Home Office Printer ", Ricoh Belgium lance une nouvelle formule d'abonnement qui étend le modèle du print " As-a-Service " aux télétravailleurs. Ainsi peuvent-ils bénéficier des mêmes facilités d'impression que dans les bureaux de l'entreprise.

L'annonce que Ricoh devrait tirer la majeure partie de son revenu des services numériques en 2025 a entraîné une forte hausse (+16 %) du cours de l'action. Ricoh n'a toutefois certainement pas tourné le dos à l'imprimé, contrairement à ce que laisse supposer la couverture donnée par la presse financière.

L'entreprise japonaise souhaite restructurer ses activités deux ans plus tôt que prévu. En cause : la baisse de chiffre d'affaires constatée pour cet exercice du fait de la pandémie de coronavirus.

Rainer Hundsdörfer, CEO d'Heidelberg, a évoqué la stratégie du plus grand constructeur de presses au monde et fait le point de la situation lors de la première Innovation Week virtuelle (portes ouvertes en ligne) de l'entreprise.

Elles étaient prêtes à briller de mille feux sur les différents podiums de la Drupa. Qui ça ? Les presses feuilles à jet d'encre de Canon, Fujifilm, Komori, Landa, Konica Minolta et Xerox. Notamment, car d'autres nouveaux acteurs, dont Ricoh, s'étaient également annoncés dans ce segment avec de nouvelles machines. Le salon ayant été reporté pour cause de pandémie de coronavirus, ces presses numériques n'auront peut-être pas eu leur heure de gloire. Mais il en faudra plus pour empêcher l'essor de cette nouvelle génération.

Avec un chiffre d'affaires en légère baisse, mais qui reste malgré tout supérieur à 2 013 milliards de yen (près de 16,4 milliards d'euros), Ricoh est parvenue à faire repasser son bénéfice dans le vert pour son exercice comptable arrêté au 31 mars. L'entreprise voit les prochaines années sous le signe d'une forte croissance dans les applications industrielles de l'impression par jet d'encre.

La nouvelle série de systèmes d'impression feuille à feuille a été présentée fin du mois dernier. La gamme de produits a été améliorée sur base des technologies de la série Ricoh Pro C9100.