Le communiqué :

Dans près de 30 % des cas, les résultats étaient moins bons, ou pas meilleurs, qu'un an auparavant.

Le chiffre d'affaires du secteur graphique a continué de baisser l'année dernière, accélérant encore le rythme d'un recul entamé il y a déjà plus de dix ans. Le taux de chômage parmi les travailleurs graphiques a atteint son plus haut niveau en plus de deux décennies.

Ce constat ressort des chiffres du Bureau central des statistiques (CBS) et d'autres instances consultées par GOC pour l'élaboration de sa publication annuelle " Grafimedia in cijfers ". Pour ce qui est des résultats, les moins bonnes performances ont été notées dans le secteur du prépresse, où 40 % des entreprises ont fini l'année en négatif. Cette proportion est également supérieure à 30 % pour l'imprimerie et la sérigraphie. Les brocheurs font un peu mieux, mais toujours avec plus d'un quart de résultats en perte.

Nombre d'entreprises

Le nombre d'entreprises graphiques enregistrées fin de l'an passé auprès de la Chambre de commerce était de 3 555, encore une fois en baisse de 4 % par rapport à l'année précédente. Un peu plus de 1 700 d'entre elles sont des indépendants sans personnel (ISP), qui se sont déclarés comme imprimeur ou exerçant un autre métier graphique. Le nombre d'ISP dans la branche a ainsi augmenté, de 45,9 % fin 2011, à 48,1 % un an plus tard.

Un peu plus des deux tiers des entreprises graphiques sont des imprimeries. 40 % des prestataires actifs dans cette catégorie sont des ISP. Le nombre d'indépendants est plus élevé que celui des entreprises occupant du personnel, aussi bien dans le prépresse que dans la finition. Ainsi, sur les 565 professionnels du prépresse enregistrés, 385, soit près de 70 %, sont actifs comme ISP. Dans la finition, ils sont 310 sur un total de 480, soit près de 65 %, à être dans le cas. Il est intéressant de noter que 30 imprimeurs indépendants se sont déclarés spécifiquement comme imprimeurs de journaux ou d'emballages.

Chiffre d'affaires et exportations

Dans " Grafimedia in cijfers ", on peut lire par ailleurs que le chiffre d'affaires domestique (aux Pays-Bas) des entreprises graphiques continue de baisser. Il représente aujourd'hui moins de 60 % de ce qu'il était aux alentours de l'an 2000.

Les exportations des entreprises graphiques ont fortement augmenté l'année dernière, surtout à destination des pays limitrophes : Allemagne et Belgique. Il s'importe encore toujours sensiblement plus d'imprimés en provenance de l'extérieur de l'Union européenne que ce que n'exporte l'industrie graphique nationale. Ce n'est d'ailleurs un secret pour personne : seule une part limitée des entreprises graphiques néerlandaises fait affaire avec l'étranger.

Faillites

96 entreprises graphiques - tous des ISP - ont fait faillite l'an dernier. Un chiffre en baisse par rapport aux trois années antérieures, mais qui a son explication, lit-on dans " Grafimedia in cijfers " : après la vague de faillites des trois dernières années, le pays compte en effet sensiblement moins d'entreprises graphiques. Compte tenu de ce développement, le nombre de travailleurs actifs dans le secteur a également fortement chuté sous la barre des 25 000, soit un peu plus de la moitié de ce qu'il était voici dix ans.

En conséquence, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits au UWV, l'organisme de gestion des assurances sociales néerlandais pour les salariés, a largement dépassé les 4 500, un plafond historiquement élevé. Le taux de chômage dans le secteur s'établit ainsi à 14 %, contre 8,6 % au niveau " national ". Près de la moitié des sans-emplois du secteur ont 50 ans et plus. Moins de 200 postes sont actuellement à pourvoir auprès des entreprises graphiques. À titre de comparaison, celles-ci se disaient encore globalement à la recherche de près de 2 000 nouveaux collaborateurs il y a seulement une dizaine d'années.

Source : KVGO

Le communiqué : Dans près de 30 % des cas, les résultats étaient moins bons, ou pas meilleurs, qu'un an auparavant.Le chiffre d'affaires du secteur graphique a continué de baisser l'année dernière, accélérant encore le rythme d'un recul entamé il y a déjà plus de dix ans. Le taux de chômage parmi les travailleurs graphiques a atteint son plus haut niveau en plus de deux décennies.Ce constat ressort des chiffres du Bureau central des statistiques (CBS) et d'autres instances consultées par GOC pour l'élaboration de sa publication annuelle " Grafimedia in cijfers ". Pour ce qui est des résultats, les moins bonnes performances ont été notées dans le secteur du prépresse, où 40 % des entreprises ont fini l'année en négatif. Cette proportion est également supérieure à 30 % pour l'imprimerie et la sérigraphie. Les brocheurs font un peu mieux, mais toujours avec plus d'un quart de résultats en perte.Nombre d'entreprisesLe nombre d'entreprises graphiques enregistrées fin de l'an passé auprès de la Chambre de commerce était de 3 555, encore une fois en baisse de 4 % par rapport à l'année précédente. Un peu plus de 1 700 d'entre elles sont des indépendants sans personnel (ISP), qui se sont déclarés comme imprimeur ou exerçant un autre métier graphique. Le nombre d'ISP dans la branche a ainsi augmenté, de 45,9 % fin 2011, à 48,1 % un an plus tard.Un peu plus des deux tiers des entreprises graphiques sont des imprimeries. 40 % des prestataires actifs dans cette catégorie sont des ISP. Le nombre d'indépendants est plus élevé que celui des entreprises occupant du personnel, aussi bien dans le prépresse que dans la finition. Ainsi, sur les 565 professionnels du prépresse enregistrés, 385, soit près de 70 %, sont actifs comme ISP. Dans la finition, ils sont 310 sur un total de 480, soit près de 65 %, à être dans le cas. Il est intéressant de noter que 30 imprimeurs indépendants se sont déclarés spécifiquement comme imprimeurs de journaux ou d'emballages.Chiffre d'affaires et exportationsDans " Grafimedia in cijfers ", on peut lire par ailleurs que le chiffre d'affaires domestique (aux Pays-Bas) des entreprises graphiques continue de baisser. Il représente aujourd'hui moins de 60 % de ce qu'il était aux alentours de l'an 2000.Les exportations des entreprises graphiques ont fortement augmenté l'année dernière, surtout à destination des pays limitrophes : Allemagne et Belgique. Il s'importe encore toujours sensiblement plus d'imprimés en provenance de l'extérieur de l'Union européenne que ce que n'exporte l'industrie graphique nationale. Ce n'est d'ailleurs un secret pour personne : seule une part limitée des entreprises graphiques néerlandaises fait affaire avec l'étranger.Faillites96 entreprises graphiques - tous des ISP - ont fait faillite l'an dernier. Un chiffre en baisse par rapport aux trois années antérieures, mais qui a son explication, lit-on dans " Grafimedia in cijfers " : après la vague de faillites des trois dernières années, le pays compte en effet sensiblement moins d'entreprises graphiques. Compte tenu de ce développement, le nombre de travailleurs actifs dans le secteur a également fortement chuté sous la barre des 25 000, soit un peu plus de la moitié de ce qu'il était voici dix ans.En conséquence, le nombre de demandeurs d'emploi inscrits au UWV, l'organisme de gestion des assurances sociales néerlandais pour les salariés, a largement dépassé les 4 500, un plafond historiquement élevé. Le taux de chômage dans le secteur s'établit ainsi à 14 %, contre 8,6 % au niveau " national ". Près de la moitié des sans-emplois du secteur ont 50 ans et plus. Moins de 200 postes sont actuellement à pourvoir auprès des entreprises graphiques. À titre de comparaison, celles-ci se disaient encore globalement à la recherche de près de 2 000 nouveaux collaborateurs il y a seulement une dizaine d'années.Source : KVGO