L'appareil est déjà disponible depuis un certain temps aux Etats-Unis ; il est à présent vendu en Australie, au Canada, en Allemagne, en France, en Italie, au Japon, en Espagne, en Grande-Bretagne et en Suisse. À partir du mois de juillet, on pourra se le procurer dans d'autres pays, dont la Belgique.

Je me souviens de l'apparition télévisée de Steve Jobs au moment du lancement de l'iPad, et de mon désir de me le procurer immédiatement. Quand on me l'a demandé, à cette époque, j'ai estimé que l'iPad serait sans doute l'ordinateur le plus florissant et le mieux vendu de tous les temps. Je le pense encore. Alors que sa commercialisation approche, je dois encore décider si je vais m'en acheter un. La réponse est résolument positive, mais je ne suis pas encore sûr de le vouloir immédiatement. J'ai lu de nombreuses critiques du produit, de la part d'Américains qui ont déjà utilisé l'iPad et lui ont découvert un certain nombre de limites. Suivant mon habitude en matière de nouvelles technologies, je pourrais ne pas acheter la version 1. Je reste convaincu que l'Apple iPad sera l'un de ces produits de transition qui changent fondamentalement la manière dont nous travaillons et échangeons d l'information.

Cela m'amène à la question suivante : qu'est-ce que l'iPad et à que permet-il de faire ? Selon moi, le génie d'Apple tient précisément à ce que l'iPad est une plateforme d'innovation qui fait ce que veut l'utilisateur, ou plutôt ce que veulent les développeurs d'applications (Apps). En cela, il se différencie radicalement des lecteurs électroniques tels que l'Amazon Kindle, qui sont les devanciers de l'iPad. Ces appareils ont été développés en vue d'une fonction bien définie et sont limités à cet usage spécifique. La plateforme iPad, au contraire, est une sorte de boîte à outils électronique avec un système d visualisation. Mais peut-être suis-je peu ambitieux en y voyant le remplaçant de mon ordinateur portable en même temps qu'un lecteur universel, tant pour les médias traditionnels qu'électroniques. Actuellement, je considère mon smartphone comme un substitut de mon ordinateur portable pour les déplacements courts. Il me permet de lire mes e-mails et d'y répondre, de consulter et modifier mon calendrier et mon agenda, et m'offre un accès simplifié à l'internet. Connaissant ces possibilités, je vois l'iPad comme un smartphone grand format, offrant au surplus la possibilité d'écrire du texte. De ce que j'ai lu, il semble qu'il manque à la version 1 quelques fonctionnalités importantes comme le mode multitâches et le gestionnaire de fichiers, de sorte qu'il est impossible de joindre des annexes aux e-mails. Je m'attends à ce que certaines insuffisances soient corrigées dès la première mise à jour du système d'exploitation de l'iPad, dans le courant de l'année.

En tant que lecteur, je dois me passer de journal depuis que le magasin du village a fermé. Cela signifie que je dois faire cinq kilomètres pour trouver un quotidien. Je n'achète plus de journal que lorsque je voyage, ce qui me donne le temps d'une lecture approfondie. Autrement, je me suis habitué à rechercher l'information en ligne, avec la publicité qui l'accompagne, mais je dois dire que mon journal me manque. Et je vois l'iPad comme une véritable alternative, qui va me permettre de m'abonner à mes journaux et magazines favoris et à les recevoir sur mon iPad, par WiFi ou par réseau mobile.

Une question s'impose au secteur de l'impression et de l'édition : l'iPad sera-t-il un concurrent sérieux ou une technologie complémentaire ? À certains égards, je vois l'iPad devenir un concurrent de l'information imprimée mais, dans la plupart des cas, il en est plutôt le complément. Il apportera aux utilisateurs une information rapide, qui sera vraisemblablement suivie de l'information imprimée. Pour les éditeurs, l'iPad représente une véritable opportunité d'élargir l'information publiée. Dans certains cas, ce sera aux dépens de l'information imprimée. Les éditions éducatives sont sans doute une niche où l'impact sera, à mon avis, plus sensible. Des instruments comme l'iPad finiront par y remplacer les livres, mais cela demandera un changement radical dans la façon dont collaborent les éditeurs éducatifs avec les écoles et les universités, car les nouveaux types de contrats, portant sur l'information numérique, devront être négociés.

Je vois l'iPad ouvrir de nouveaux territoires à l'imprimé et aux applications de communication multicanaux, où différentes formes de transmission de l'information se relient entre elles. Ainsi, des techniques telles que les codes QR (Quick Response) trouveront à s'appliquer. Dès que l'iPad sera doté d'un appareil photo intégré, il permettra l'utilisation de codes QR imprimés dans les journaux, revues et catalogues, qui renverront l'utilisateur de l'iPad vers une information pertinente placée en ligne, élargissant ainsi le rayon d'action des médias imprimés.

À mon sens, pour bien mesurer l'impact de l'iPad, le plus important est son format, son poids, et ses atouts opérationnels tels qu'un écran couleur d'excellente qualité ou sa mémoire à long terme. Il n'est pas le remplaçant des ordinateurs portables et il n'est pas non plus perçu comme un outil créatif pour des applications telles que Adobe InDesign et Photoshop, ou encore la création web. Je le vois par contre se développer comme un appareil standard, permettant de consulter des médias. Je suppose que d'autres fabricants commercialiseront des appareils du même type, mais je crois qu'ils n'auront pas le même impact. Cela tient au savoir-faire d'Apple, à sa formidable compréhension du marketing autour des nouveaux concepts de produits et à son contrôle total de la diffusion des contenus et des applications par le biais de ses boutiques en ligne iTunes Store.

Dès que j'aurai l'occasion de travailler avec un iPad, j'écrirai peut-être un autre article.

L'appareil est déjà disponible depuis un certain temps aux Etats-Unis ; il est à présent vendu en Australie, au Canada, en Allemagne, en France, en Italie, au Japon, en Espagne, en Grande-Bretagne et en Suisse. À partir du mois de juillet, on pourra se le procurer dans d'autres pays, dont la Belgique. Je me souviens de l'apparition télévisée de Steve Jobs au moment du lancement de l'iPad, et de mon désir de me le procurer immédiatement. Quand on me l'a demandé, à cette époque, j'ai estimé que l'iPad serait sans doute l'ordinateur le plus florissant et le mieux vendu de tous les temps. Je le pense encore. Alors que sa commercialisation approche, je dois encore décider si je vais m'en acheter un. La réponse est résolument positive, mais je ne suis pas encore sûr de le vouloir immédiatement. J'ai lu de nombreuses critiques du produit, de la part d'Américains qui ont déjà utilisé l'iPad et lui ont découvert un certain nombre de limites. Suivant mon habitude en matière de nouvelles technologies, je pourrais ne pas acheter la version 1. Je reste convaincu que l'Apple iPad sera l'un de ces produits de transition qui changent fondamentalement la manière dont nous travaillons et échangeons d l'information. Cela m'amène à la question suivante : qu'est-ce que l'iPad et à que permet-il de faire ? Selon moi, le génie d'Apple tient précisément à ce que l'iPad est une plateforme d'innovation qui fait ce que veut l'utilisateur, ou plutôt ce que veulent les développeurs d'applications (Apps). En cela, il se différencie radicalement des lecteurs électroniques tels que l'Amazon Kindle, qui sont les devanciers de l'iPad. Ces appareils ont été développés en vue d'une fonction bien définie et sont limités à cet usage spécifique. La plateforme iPad, au contraire, est une sorte de boîte à outils électronique avec un système d visualisation. Mais peut-être suis-je peu ambitieux en y voyant le remplaçant de mon ordinateur portable en même temps qu'un lecteur universel, tant pour les médias traditionnels qu'électroniques. Actuellement, je considère mon smartphone comme un substitut de mon ordinateur portable pour les déplacements courts. Il me permet de lire mes e-mails et d'y répondre, de consulter et modifier mon calendrier et mon agenda, et m'offre un accès simplifié à l'internet. Connaissant ces possibilités, je vois l'iPad comme un smartphone grand format, offrant au surplus la possibilité d'écrire du texte. De ce que j'ai lu, il semble qu'il manque à la version 1 quelques fonctionnalités importantes comme le mode multitâches et le gestionnaire de fichiers, de sorte qu'il est impossible de joindre des annexes aux e-mails. Je m'attends à ce que certaines insuffisances soient corrigées dès la première mise à jour du système d'exploitation de l'iPad, dans le courant de l'année. En tant que lecteur, je dois me passer de journal depuis que le magasin du village a fermé. Cela signifie que je dois faire cinq kilomètres pour trouver un quotidien. Je n'achète plus de journal que lorsque je voyage, ce qui me donne le temps d'une lecture approfondie. Autrement, je me suis habitué à rechercher l'information en ligne, avec la publicité qui l'accompagne, mais je dois dire que mon journal me manque. Et je vois l'iPad comme une véritable alternative, qui va me permettre de m'abonner à mes journaux et magazines favoris et à les recevoir sur mon iPad, par WiFi ou par réseau mobile. Une question s'impose au secteur de l'impression et de l'édition : l'iPad sera-t-il un concurrent sérieux ou une technologie complémentaire ? À certains égards, je vois l'iPad devenir un concurrent de l'information imprimée mais, dans la plupart des cas, il en est plutôt le complément. Il apportera aux utilisateurs une information rapide, qui sera vraisemblablement suivie de l'information imprimée. Pour les éditeurs, l'iPad représente une véritable opportunité d'élargir l'information publiée. Dans certains cas, ce sera aux dépens de l'information imprimée. Les éditions éducatives sont sans doute une niche où l'impact sera, à mon avis, plus sensible. Des instruments comme l'iPad finiront par y remplacer les livres, mais cela demandera un changement radical dans la façon dont collaborent les éditeurs éducatifs avec les écoles et les universités, car les nouveaux types de contrats, portant sur l'information numérique, devront être négociés. Je vois l'iPad ouvrir de nouveaux territoires à l'imprimé et aux applications de communication multicanaux, où différentes formes de transmission de l'information se relient entre elles. Ainsi, des techniques telles que les codes QR (Quick Response) trouveront à s'appliquer. Dès que l'iPad sera doté d'un appareil photo intégré, il permettra l'utilisation de codes QR imprimés dans les journaux, revues et catalogues, qui renverront l'utilisateur de l'iPad vers une information pertinente placée en ligne, élargissant ainsi le rayon d'action des médias imprimés. À mon sens, pour bien mesurer l'impact de l'iPad, le plus important est son format, son poids, et ses atouts opérationnels tels qu'un écran couleur d'excellente qualité ou sa mémoire à long terme. Il n'est pas le remplaçant des ordinateurs portables et il n'est pas non plus perçu comme un outil créatif pour des applications telles que Adobe InDesign et Photoshop, ou encore la création web. Je le vois par contre se développer comme un appareil standard, permettant de consulter des médias. Je suppose que d'autres fabricants commercialiseront des appareils du même type, mais je crois qu'ils n'auront pas le même impact. Cela tient au savoir-faire d'Apple, à sa formidable compréhension du marketing autour des nouveaux concepts de produits et à son contrôle total de la diffusion des contenus et des applications par le biais de ses boutiques en ligne iTunes Store.Dès que j'aurai l'occasion de travailler avec un iPad, j'écrirai peut-être un autre article.