L'imprimerie Proost, qui est à sa troisième procédure de réorganisation judiciaire, devait être fixée sur son sort mardi dernier par le Tribunal de commerce de Turnhout. Tel ne fut pas le cas. En effet, le mandataire de justice Jo Van Cauwenbergh a reçu une offre de reprise inattendue venant de Proost Industries, selon le site de Gazet Van Antwerpen. Celui-ci rapporte que l'offre comprendrait un montant de 1,12 million d'euros ainsi que le paiement d'une somme substantielle aux clients existants.

Ce revirement de situation fait donc l'objet d'une évaluation et le jugement doit être cette fois-ci prononcé le mardi 24 juin. Febelgra, qui est aussi un des créanciers de l'imprimerie Proost, reste plutôt en faveur de la faillite. Febelgra estime qu'il faut assainir le marché pour éliminer la surcapacité maintenue artificiellement et laisser respirer le secteur graphique au niveau structurel.

L'imprimerie Proost, dirigée par Hans Sanders, porte une dette de cinq millions d'euros. Elle a obtenu pour la troisième fois la protection de la LCE le 25 mars dernier pour une durée de trois mois.

L'imprimerie Proost, qui est à sa troisième procédure de réorganisation judiciaire, devait être fixée sur son sort mardi dernier par le Tribunal de commerce de Turnhout. Tel ne fut pas le cas. En effet, le mandataire de justice Jo Van Cauwenbergh a reçu une offre de reprise inattendue venant de Proost Industries, selon le site de Gazet Van Antwerpen. Celui-ci rapporte que l'offre comprendrait un montant de 1,12 million d'euros ainsi que le paiement d'une somme substantielle aux clients existants. Ce revirement de situation fait donc l'objet d'une évaluation et le jugement doit être cette fois-ci prononcé le mardi 24 juin. Febelgra, qui est aussi un des créanciers de l'imprimerie Proost, reste plutôt en faveur de la faillite. Febelgra estime qu'il faut assainir le marché pour éliminer la surcapacité maintenue artificiellement et laisser respirer le secteur graphique au niveau structurel.L'imprimerie Proost, dirigée par Hans Sanders, porte une dette de cinq millions d'euros. Elle a obtenu pour la troisième fois la protection de la LCE le 25 mars dernier pour une durée de trois mois.