Toutes les raisons sont réunies pour fêter dignement l'emballage les 25 et 26 octobre à Malines. L'Empack Belgique s'y tiendra en effet pour la 20e fois au Nekkerhal. Ce numéro vous dit naturellement tout ce qu'il faut en savoir. La présente édition promet d'être particulière. Pour l'anniversaire tout d'abord, mais aussi du fait de la combinaison renouvelée avec Packaging Innovations. En plus de l'état de l'art en matière de machines et matériaux d'emballage, le visiteur pourra découvrir les tendances les plus récentes en packaging design. Un rendez-vous triplement intéressan...

Toutes les raisons sont réunies pour fêter dignement l'emballage les 25 et 26 octobre à Malines. L'Empack Belgique s'y tiendra en effet pour la 20e fois au Nekkerhal. Ce numéro vous dit naturellement tout ce qu'il faut en savoir. La présente édition promet d'être particulière. Pour l'anniversaire tout d'abord, mais aussi du fait de la combinaison renouvelée avec Packaging Innovations. En plus de l'état de l'art en matière de machines et matériaux d'emballage, le visiteur pourra découvrir les tendances les plus récentes en packaging design. Un rendez-vous triplement intéressant, donc, pour les emballeurs qui envisagent un redesign. Ou ceux qui sont à la veille de lancer un nouveau produit. Dont l'emballage, en plus d'être fonctionnel, se devra surtout d'être durable, selon le climat social du moment. Ce dernier fil rouge traverse d'ailleurs tout le programme de conférences et de séminaires concocté par l'organisateur Easyfairs. Idem pour la visite guidée. Exit l'Innovation Tour, place à la Sustainability Track. Une autre "fête" a battu son plein dernièrement, à savoir Labelexpo. De nombreuses innovations étaient visibles à Bruxelles, sur le plan tant des machines que des matériaux. Avec désormais les emballages souples, qui confèrent une dimension supplémentaire à ce qui était à ses débuts une pure foire de l'étiquette. L'écologie était partout. Dans des supports ou consommables d'étiquetage, comme les encres, plus respectueux de l'environnement. Ou dans des machines qui émettent moins de CO2 grâce à leur efficacité accrue. Cet aspect environnemental nous renvoie encore brièvement au dernier Interpack. Un événement qui remonte certes à plusieurs mois, mais qui, au vu de sa stature, projette son ombre loin devant lui. J'en aurai surtout retenu cette année les initiatives dans le domaine du recyclage chimique des emballages plastiques composites. Une méthode encore considérée par beaucoup comme trop onéreuse et énergivore par rapport au classique recyclage mécanique, mais qui connaît des évolutions majeures. Ne fût-ce que par les efforts de recherche (lisez l'argent investi) des groupes pétroliers et des géants de la chimie motivés par les exigences croissantes en termes de circularité et confrontés à la raréfaction des matières premières. J'en prends volontiers pour exemple l'usine de recyclage chimique qu'ExxonMobil ambitionne de construire à Anvers pour la fin 2024. Curieux de voir où se situera le seuil de rentabilité. Aussi bien économique que dans la durée. Car si des conglomérats de cette envergure injectent autant de moyens, il faudra bien que, par la porte ou par la fenêtre, il en ressorte quelque chose. Quoi et quand? L'avenir nous le dira. Mais pour l'heure, c'est la fête de l'emballage à Malines. L'occasion de revoir de nombreuses têtes connues. Car l'un des atouts traditionnels d'un rendez-vous comme l'Empack est qu'il permet d'étoffer son réseau.