" Ce vernis spécial détruit les virus et les bactéries sur les imprimés comme les folders et les flyers ", affirmait le site de Drukwerkdeal sous l'intitulé " mesures anticorona ". La nouvelle avait aussi fait couler beaucoup d'encre dans les médias. Haico Meijerink, directeur de Drukwerkdeal, s'était exprimé à ce sujet dans plusieurs journaux néerlandais : " Des études ont démontré que le vernis était efficace contre le virus de la grippe ordinaire et le SRAS. Aussi ai-je bon espoir qu'il fonctionne aussi contre le COVID-19. "

" Innovations Origin ", plate-forme journalistique focalisée sur l'innovation, lui avait également consacré un article. Elle a toutefois décidé depuis de retirer partiellement l'histoire de Drukwerkdeal à la demande de Varcotec pour cause d'inexactitudes : " Une des erreurs serait d'avoir suggéré qu'il pouvait être dit avec certitude que cette laque tue tous les virus et bactéries. En réalité, le vernis en dispersion n'a été testé que sur un certain nombre de virus et de bactéries. D'où il est ressorti que la chance de survie de ces bactéries et virus était quasi nulle. Ce qui, en toute probabilité, devrait aussi être valable pour d'autres virus et bactéries. "

L'imprimé " sans virus " a disparu de l'étalage aussi bien chez WirMachenDruck que Drukwerkdeal. Même les posts dans les réseaux sociaux ont été effacés. Drukwerkdeal expliquait ainsi vendredi dernier notamment dans l'Algemeen Dagblad (AD) : " Des bruits nous sont parvenus d'Allemagne laissant supposer que les matières premières destinées à la fabrication des dépliants et brochures antiviraux ne répondraient pas à nos normes élevées de qualité et de fiabilité. Aussi avons-nous pris la décision de retirer ces produits du site avec effet immédiat. " Et d'ajouter : " Des contacts intensifs ont eu lieu entre le fournisseur allemand et notre filiale allemande. Nous ne sommes pas partie prenante, mais nous avons mis tous les produits antiviraux hors ligne par précaution ". La plate-forme Innovations Origin écrit malgré tout : " Drukwerkdeal nous a fait savoir qu'elle ne propose momentanément plus les produits avec vernis en dispersion sur son site et présente ses excuses pour l'information fautive. "

Au Benelux, Atécé avait commencé la distribution du " vernis en dispersion Galaxy Lock 3 " au début du mois d'avril. Le distributeur graphique, qui est aussi fabricant de produits chimiques, dit " s'être lancé dans le codéveloppement avec Varcotec d'un vernis en dispersion antimicrobien voici des années ". Marcel Bos, d'Atécé, à qui nous avant demandé plus amples informations sur la présente situation, se borne à une prudente réaction - il qualifie ce qui a été relaté dans les journaux de " trop réducteur ". La décision de Drukwerkdeal, dit-il, n'a rien à voir avec des " problèmes de qualité ". Atécé continue de fournir le vernis : " Il n'existe pas actuellement suffisamment de raisons démontrables d'arrêter la livraison de ce type de produit. Le mode d'action et l'application correcte du vernis constituent une " matière complexe ", dit Bos, notamment eu égard aux contraintes d'une réglementation stricte : " Il faut être très prudent dans ce que l'on fait et pouvoir démontrer la véracité de ses revendications. " Il applaudit donc aux questions critiques, comme celles qui ont été soulevées la semaine dernière dans Nouvelles graphiques.

Selon le site d'Atécé, les imprimés traités avec ce vernis en dispersion assurent une protection " contre les bactéries, les virus, les moisissures et les spores ". Les résultats des tests indiquent une réduction des germes pouvant aller jusqu'à 99,5 % : " Le principe a été testé cliniquement et son effet démontré à long terme. L'action antimicrobienne est activée par la lumière visible et l'oxygène, ce qui permet d'inactiver les germes pathogènes et de combler de manière permanente les lacunes en matière d'hygiène. "

Pour les organismes de santé et les autorités, la nécessité de traiter le papier contre le coronavirus n'est pas non plus impérieuse. On lit par exemple sur la plate-forme info-coronavirus.be du gouvernement belge : " Dans des conditions idéales, le coronavirus survit en moyenne environ trois heures sur des surfaces et des matériaux lisses (comme les poignées de porte, les rampes, les tables, etc.). Le virus ne survit pas bien sur du matériel absorbant (tel que le carton, le papier, le textile...). "

" Ce vernis spécial détruit les virus et les bactéries sur les imprimés comme les folders et les flyers ", affirmait le site de Drukwerkdeal sous l'intitulé " mesures anticorona ". La nouvelle avait aussi fait couler beaucoup d'encre dans les médias. Haico Meijerink, directeur de Drukwerkdeal, s'était exprimé à ce sujet dans plusieurs journaux néerlandais : " Des études ont démontré que le vernis était efficace contre le virus de la grippe ordinaire et le SRAS. Aussi ai-je bon espoir qu'il fonctionne aussi contre le COVID-19. "" Innovations Origin ", plate-forme journalistique focalisée sur l'innovation, lui avait également consacré un article. Elle a toutefois décidé depuis de retirer partiellement l'histoire de Drukwerkdeal à la demande de Varcotec pour cause d'inexactitudes : " Une des erreurs serait d'avoir suggéré qu'il pouvait être dit avec certitude que cette laque tue tous les virus et bactéries. En réalité, le vernis en dispersion n'a été testé que sur un certain nombre de virus et de bactéries. D'où il est ressorti que la chance de survie de ces bactéries et virus était quasi nulle. Ce qui, en toute probabilité, devrait aussi être valable pour d'autres virus et bactéries. "L'imprimé " sans virus " a disparu de l'étalage aussi bien chez WirMachenDruck que Drukwerkdeal. Même les posts dans les réseaux sociaux ont été effacés. Drukwerkdeal expliquait ainsi vendredi dernier notamment dans l'Algemeen Dagblad (AD) : " Des bruits nous sont parvenus d'Allemagne laissant supposer que les matières premières destinées à la fabrication des dépliants et brochures antiviraux ne répondraient pas à nos normes élevées de qualité et de fiabilité. Aussi avons-nous pris la décision de retirer ces produits du site avec effet immédiat. " Et d'ajouter : " Des contacts intensifs ont eu lieu entre le fournisseur allemand et notre filiale allemande. Nous ne sommes pas partie prenante, mais nous avons mis tous les produits antiviraux hors ligne par précaution ". La plate-forme Innovations Origin écrit malgré tout : " Drukwerkdeal nous a fait savoir qu'elle ne propose momentanément plus les produits avec vernis en dispersion sur son site et présente ses excuses pour l'information fautive. "Au Benelux, Atécé avait commencé la distribution du " vernis en dispersion Galaxy Lock 3 " au début du mois d'avril. Le distributeur graphique, qui est aussi fabricant de produits chimiques, dit " s'être lancé dans le codéveloppement avec Varcotec d'un vernis en dispersion antimicrobien voici des années ". Marcel Bos, d'Atécé, à qui nous avant demandé plus amples informations sur la présente situation, se borne à une prudente réaction - il qualifie ce qui a été relaté dans les journaux de " trop réducteur ". La décision de Drukwerkdeal, dit-il, n'a rien à voir avec des " problèmes de qualité ". Atécé continue de fournir le vernis : " Il n'existe pas actuellement suffisamment de raisons démontrables d'arrêter la livraison de ce type de produit. Le mode d'action et l'application correcte du vernis constituent une " matière complexe ", dit Bos, notamment eu égard aux contraintes d'une réglementation stricte : " Il faut être très prudent dans ce que l'on fait et pouvoir démontrer la véracité de ses revendications. " Il applaudit donc aux questions critiques, comme celles qui ont été soulevées la semaine dernière dans Nouvelles graphiques.Selon le site d'Atécé, les imprimés traités avec ce vernis en dispersion assurent une protection " contre les bactéries, les virus, les moisissures et les spores ". Les résultats des tests indiquent une réduction des germes pouvant aller jusqu'à 99,5 % : " Le principe a été testé cliniquement et son effet démontré à long terme. L'action antimicrobienne est activée par la lumière visible et l'oxygène, ce qui permet d'inactiver les germes pathogènes et de combler de manière permanente les lacunes en matière d'hygiène. "Pour les organismes de santé et les autorités, la nécessité de traiter le papier contre le coronavirus n'est pas non plus impérieuse. On lit par exemple sur la plate-forme info-coronavirus.be du gouvernement belge : " Dans des conditions idéales, le coronavirus survit en moyenne environ trois heures sur des surfaces et des matériaux lisses (comme les poignées de porte, les rampes, les tables, etc.). Le virus ne survit pas bien sur du matériel absorbant (tel que le carton, le papier, le textile...). "