Selon la fédération des constructeurs allemands de machines, la VDMA, 2007 a marqué la fin de l'âge d'or pour les ténors allemands du secteur. Cette année, ils ont réalisé ensemble un chiffre d'affaires de 6,1 milliard d'euros. En 2009, ce chiffre était tombé à 3,1 milliards. Cependant, indique la VDMA, les presses ont encore un avenir. La Chine et l'Inde sont d'importants acheteurs de presses à journaux et il reste des segments, tel celui de l'emballage, qui offrent de belles perspectives de croissance.

Les difficultés actuelles de manroland touchent aussi les activités de ses fournisseurs. Technotrans, qui fournit à manroland ses systèmes de mouillage, vient d'indiquer que le concordat pourrait influencer les résultats de son propre bilan 2011.

Tous les regards se tournent désormais vers Werner Schneider, 68 ans, désigné administrateur provisoire de manroland. Celui-ci a reconnu qu'il n'était pas un magicien et que l'industrie graphique présentait un contexte difficile. Il a confirmé l'existence d'un intérêt pour manroland, précisant que les négociations entamées avec le Suisse Capvis avaient échoué en raison des coûts élevé de restructuration en cas de reprise. M. Schneider a encore ajouté que manroland ne serait probablement pas conservé comme un ensemble.

L'investisseur suisse va-t-il revenir dans la course, si le concordat lui permet d'alléger le poids des dettes et des charges de pension ? D'autres noms sont également colportés par la rumeur, sont ceux de Canon et de la fondation qui soutient Wifag. On sait que manroland collabore depuis fin 2010 en matière d'impression numérique avec Océ, désormais propriété de Canon.

Le concordat ne signifie pas nécessairement la fin de manroland. Responsables politiques et syndicats en appellent aussi à l'intervention de l'État. Les milieux syndicaux réclament même une solution d'ensemble pour l'industrie allemande des presses d'imprimerie.

La semaine dernière, Schneider est parvenu à un accord avec un consortium de 15 banques, portant sur un crédit massif de 55 millions d'euros. Il doit permettre à manroland de poursuivre normalement ses activités et d'honorer ses engagements envers ses clients et ses fournisseurs.

Selon la fédération des constructeurs allemands de machines, la VDMA, 2007 a marqué la fin de l'âge d'or pour les ténors allemands du secteur. Cette année, ils ont réalisé ensemble un chiffre d'affaires de 6,1 milliard d'euros. En 2009, ce chiffre était tombé à 3,1 milliards. Cependant, indique la VDMA, les presses ont encore un avenir. La Chine et l'Inde sont d'importants acheteurs de presses à journaux et il reste des segments, tel celui de l'emballage, qui offrent de belles perspectives de croissance. Les difficultés actuelles de manroland touchent aussi les activités de ses fournisseurs. Technotrans, qui fournit à manroland ses systèmes de mouillage, vient d'indiquer que le concordat pourrait influencer les résultats de son propre bilan 2011. Tous les regards se tournent désormais vers Werner Schneider, 68 ans, désigné administrateur provisoire de manroland. Celui-ci a reconnu qu'il n'était pas un magicien et que l'industrie graphique présentait un contexte difficile. Il a confirmé l'existence d'un intérêt pour manroland, précisant que les négociations entamées avec le Suisse Capvis avaient échoué en raison des coûts élevé de restructuration en cas de reprise. M. Schneider a encore ajouté que manroland ne serait probablement pas conservé comme un ensemble. L'investisseur suisse va-t-il revenir dans la course, si le concordat lui permet d'alléger le poids des dettes et des charges de pension ? D'autres noms sont également colportés par la rumeur, sont ceux de Canon et de la fondation qui soutient Wifag. On sait que manroland collabore depuis fin 2010 en matière d'impression numérique avec Océ, désormais propriété de Canon. Le concordat ne signifie pas nécessairement la fin de manroland. Responsables politiques et syndicats en appellent aussi à l'intervention de l'État. Les milieux syndicaux réclament même une solution d'ensemble pour l'industrie allemande des presses d'imprimerie. La semaine dernière, Schneider est parvenu à un accord avec un consortium de 15 banques, portant sur un crédit massif de 55 millions d'euros. Il doit permettre à manroland de poursuivre normalement ses activités et d'honorer ses engagements envers ses clients et ses fournisseurs.