"Les employeurs souhaitent une rupture concernant les suppléments du travail de nuit. Le gel des primes de nuit constitue déjà un net assouplissement de l'exigence du patronat d'évoluer vers une moyenne européenne. L'effet d'un gel des primes de nuit ne se fera sentir que d'ici 15 ou 20 ans. Les employeurs ne parviennent de ce fait pas à comprendre toute l'agitation qui est faite à ce sujet. Leurs demandes sont par ailleurs négligeables. Le gel équivaut à une non-indexation, ce qui constitue dès lors un tabou auquel l'on ne peut toucher en aucun cas, selon les syndicats. L'opposition à un gel des primes de nuit est d'autant plus singulière que les primes de nuit au sein de la CP 130.02 (les journaux) ne sont que de 30 %. Notre secteur est tout aussi mal en point que celui des journaux ", argumente Philippe Van Ongevalle, Directeur général de Febelgra. Le sujet sera certainement sur la table du conseil d'administration de Febelgra qui doit se réunir demain.

A ce sujet, Febelgra annonce dans un communiqué du 26 septembre 2017 ce qui suit:

"Le conseil d'administration de Febelgra a voté hier sur la proposition finale des partenaires sociaux concernant les primes de nuit. Cette proposition consistait à sortir des négociations le point de divergence du gel des primes de nuit et à se référer à un groupe de travail pour les négociations sociales de 2019-2020. Ce groupe de travail concernerait cependant le travail de nuit en général. En outre, il n'y aurait pas au sein de ce groupe de travail, ni d'obligation de réunion, ni de résultat. Pour toutes ces raisons, le Conseil d'administration de Febelgra a partagé l'avis de la Commission sociale et reste dans la position commune de la nécessité de geler la hauteur des primes de nuit. Febelgra souligne l'importance de sa décision et se réfère explicitement à la lettre ouverte pour l'industrie graphique :

- Il n'y aura pas de réduction des primes de nuit, mais Febelgra appelle à un gel !

La Belgique est le champion européen dans le domaine des primes de nuit avec de 71% à 79% par rapport à l'Allemagne 25 - 52%, le Danemark 13,48 - 19,55%, le Royaume-Uni 40%, les Pays-Bas 50%. Par conséquent, Febelgra veut un gel des primes pour évoluer à long terme vers une moyenne européenne.

- Il y aura une augmentation de salaire pour tous les ouvriers ! Mais une augmentation réaliste !

Febelgra veut conclure un accord constructif avec les partenaires sociaux dans le cadre de l'accord interprofessionnel. Cet accord est basé sur un maximum de 1,1% et prévoit qu'il puisse être tenu compte des conditions spécifiques du marché, de l'emploi et de la compétitivité. En 2016, notre marché a reculé de 4,7%, et au premier semestre de cette année de 2%, l'emploi diminue depuis des années et le pouvoir concurrentiel est affecté par plusieurs pays européens. En outre, nous sommes le seul secteur présentant des chiffres négatifs au sein de la FEB.

Febelgra plaide donc pour une augmentation de salaire réaliste. Febelgra souhaite informer l'ensemble de l'industrie graphique que, suite à la décision ci-dessus, une annonce de grève et des actions syndicales dans les prochaines semaines ne sont pas exclues. "

"Les employeurs souhaitent une rupture concernant les suppléments du travail de nuit. Le gel des primes de nuit constitue déjà un net assouplissement de l'exigence du patronat d'évoluer vers une moyenne européenne. L'effet d'un gel des primes de nuit ne se fera sentir que d'ici 15 ou 20 ans. Les employeurs ne parviennent de ce fait pas à comprendre toute l'agitation qui est faite à ce sujet. Leurs demandes sont par ailleurs négligeables. Le gel équivaut à une non-indexation, ce qui constitue dès lors un tabou auquel l'on ne peut toucher en aucun cas, selon les syndicats. L'opposition à un gel des primes de nuit est d'autant plus singulière que les primes de nuit au sein de la CP 130.02 (les journaux) ne sont que de 30 %. Notre secteur est tout aussi mal en point que celui des journaux ", argumente Philippe Van Ongevalle, Directeur général de Febelgra. Le sujet sera certainement sur la table du conseil d'administration de Febelgra qui doit se réunir demain.A ce sujet, Febelgra annonce dans un communiqué du 26 septembre 2017 ce qui suit: "Le conseil d'administration de Febelgra a voté hier sur la proposition finale des partenaires sociaux concernant les primes de nuit. Cette proposition consistait à sortir des négociations le point de divergence du gel des primes de nuit et à se référer à un groupe de travail pour les négociations sociales de 2019-2020. Ce groupe de travail concernerait cependant le travail de nuit en général. En outre, il n'y aurait pas au sein de ce groupe de travail, ni d'obligation de réunion, ni de résultat. Pour toutes ces raisons, le Conseil d'administration de Febelgra a partagé l'avis de la Commission sociale et reste dans la position commune de la nécessité de geler la hauteur des primes de nuit. Febelgra souligne l'importance de sa décision et se réfère explicitement à la lettre ouverte pour l'industrie graphique :- Il n'y aura pas de réduction des primes de nuit, mais Febelgra appelle à un gel ! La Belgique est le champion européen dans le domaine des primes de nuit avec de 71% à 79% par rapport à l'Allemagne 25 - 52%, le Danemark 13,48 - 19,55%, le Royaume-Uni 40%, les Pays-Bas 50%. Par conséquent, Febelgra veut un gel des primes pour évoluer à long terme vers une moyenne européenne.- Il y aura une augmentation de salaire pour tous les ouvriers ! Mais une augmentation réaliste ! Febelgra veut conclure un accord constructif avec les partenaires sociaux dans le cadre de l'accord interprofessionnel. Cet accord est basé sur un maximum de 1,1% et prévoit qu'il puisse être tenu compte des conditions spécifiques du marché, de l'emploi et de la compétitivité. En 2016, notre marché a reculé de 4,7%, et au premier semestre de cette année de 2%, l'emploi diminue depuis des années et le pouvoir concurrentiel est affecté par plusieurs pays européens. En outre, nous sommes le seul secteur présentant des chiffres négatifs au sein de la FEB. Febelgra plaide donc pour une augmentation de salaire réaliste. Febelgra souhaite informer l'ensemble de l'industrie graphique que, suite à la décision ci-dessus, une annonce de grève et des actions syndicales dans les prochaines semaines ne sont pas exclues. "