Ou comme dit Peter Stael, fondateur d'Across : "Les emballages sont toujours plus responsables. L'industrie du packaging doit prendre ses responsabilités en proposant des emballages soutenables." Soucieuse d'y contribuer activement, Across a mis sur pied un nouveau département spécial en son sein, en collaboration avec le groupe de travail We Create Change. C'est là que Stael valorise ses 25 ans d'expérience de l'industrie de l'emballage, en partenariat notamment avec Ruud Jenniskens, consultant chez Deopen BV (Pays-Bas), pour le volet technique. Deopen a fait ses armes dans l'industrie agroalimentaire où il a planché sur des projets de protection anticontrefaçon, de traçabilité et de sérialisation.

"Dans les années 70, un emballage devait être totalement fonctionnel par rapport au produit", explique Stael. "En outre, le choix d'un conditionnement particulier relevait d'une procédure top-down : le marketing confiait une mission à la production et celle-ci transmettait une demande au service des achats, qui partait en quête du bon fournisseur. Ce processus s'est énormément complexifié, car les exigences imposées aux emballages d'aujourd'hui sont beaucoup plus nombreuses. L'environnement est en outre devenu un aspect majeur. Mais aussi la facilité d'ouverture, car la population a assez fort vieilli. Le client n'attend plus seulement qu'on lui fournisse un produit donné ; il veut aussi des améliorations sur ce point. L'acheteur n'est plus le seul à avoir des exigences ; le marketing, les ventes et la production veulent aussi avoir leur mot à dire. Tant et si bien que les fournisseurs ne savent souvent plus très bien ce qu'ils doivent livrer au client. C'est là que nous avons un rôle à jouer. Nous avons eu récemment une demande d'un fabricant de purée de tomates, qui devait ajouter un QR code, le Nutri-Score et une étiquette sur l'emballage. Mais il ne restait plus de place sur une si petite boîte. Comment faire ?"

Packagings intelligents

La durabilisation des emballages est depuis longtemps un thème majeur pour Across. Une part de la solution est à chercher du côté des emballages intelligents, confie Stael. Dans le cas de la purée de tomate, un lien sur la boîte peut renvoyer le consommateur vers un site Internet fournissant les infoproduits utiles et obligatoires. Mais cela va bien plus loin encore, constate Stael. "Par exemple, une étiquette intelligente qui notifie sur le smartphone que le sachet de salade du frigo ne sera plus consommable dans deux jours. Chaque emballage reçoit de cette manière un code unique permettant de tracer la fraîcheur du contenu et sa localisation exacte. Un bel exemple récent en est l'indicateur de durée-température Keep-It, qui renseigne le consommateur sur la durée de conservation restante d'un produit dans son réfrigérateur (relire l'article en page 34 d'E&E 2). Cette étiquette intuitive qui rend compte de l'état de fraîcheur d'un produit a reçu l'agrément des autorités néerlandaises et de la NVWA (l'agence de sécurité alimentaire des Pays-Bas). Les autorités néerlandaises reconnaissent ainsi que sécurité alimentaire et lutte contre le gaspillage de nourriture vont de pair." Par le biais de cet agrément, Across est entrée en contact avec les autorités, producteurs et détaillants de nombreux pays, de la Nouvelle-Zélande jusqu'aux États-Unis.

"Nous travaillons actuellement avec Royal Joh. Enschedé - imprimeur de billets de banque et autres effets fiduciaires de haute technologie - et l'inventeur/développeur technique Meeuwis de Weerd, sur un projet visant à doter les emballages individuels (également ultraminces et monomatériaux) d'un identifiant intégré sous la forme d'une nanopuce intelligente équipée d'une antenne. De quoi permettre un suivi sur toute la chaîne de n'importe quel emballage de produit, en ce compris son état de conservation. Ce qui offre l'avantage supplémentaire de permettre un recyclage rapide et précis en fin de vie en indiquant clairement de quel matériau l'emballage se compose."

www.across-consult.com

Ou comme dit Peter Stael, fondateur d'Across : "Les emballages sont toujours plus responsables. L'industrie du packaging doit prendre ses responsabilités en proposant des emballages soutenables." Soucieuse d'y contribuer activement, Across a mis sur pied un nouveau département spécial en son sein, en collaboration avec le groupe de travail We Create Change. C'est là que Stael valorise ses 25 ans d'expérience de l'industrie de l'emballage, en partenariat notamment avec Ruud Jenniskens, consultant chez Deopen BV (Pays-Bas), pour le volet technique. Deopen a fait ses armes dans l'industrie agroalimentaire où il a planché sur des projets de protection anticontrefaçon, de traçabilité et de sérialisation. "Dans les années 70, un emballage devait être totalement fonctionnel par rapport au produit", explique Stael. "En outre, le choix d'un conditionnement particulier relevait d'une procédure top-down : le marketing confiait une mission à la production et celle-ci transmettait une demande au service des achats, qui partait en quête du bon fournisseur. Ce processus s'est énormément complexifié, car les exigences imposées aux emballages d'aujourd'hui sont beaucoup plus nombreuses. L'environnement est en outre devenu un aspect majeur. Mais aussi la facilité d'ouverture, car la population a assez fort vieilli. Le client n'attend plus seulement qu'on lui fournisse un produit donné ; il veut aussi des améliorations sur ce point. L'acheteur n'est plus le seul à avoir des exigences ; le marketing, les ventes et la production veulent aussi avoir leur mot à dire. Tant et si bien que les fournisseurs ne savent souvent plus très bien ce qu'ils doivent livrer au client. C'est là que nous avons un rôle à jouer. Nous avons eu récemment une demande d'un fabricant de purée de tomates, qui devait ajouter un QR code, le Nutri-Score et une étiquette sur l'emballage. Mais il ne restait plus de place sur une si petite boîte. Comment faire ?"Packagings intelligentsLa durabilisation des emballages est depuis longtemps un thème majeur pour Across. Une part de la solution est à chercher du côté des emballages intelligents, confie Stael. Dans le cas de la purée de tomate, un lien sur la boîte peut renvoyer le consommateur vers un site Internet fournissant les infoproduits utiles et obligatoires. Mais cela va bien plus loin encore, constate Stael. "Par exemple, une étiquette intelligente qui notifie sur le smartphone que le sachet de salade du frigo ne sera plus consommable dans deux jours. Chaque emballage reçoit de cette manière un code unique permettant de tracer la fraîcheur du contenu et sa localisation exacte. Un bel exemple récent en est l'indicateur de durée-température Keep-It, qui renseigne le consommateur sur la durée de conservation restante d'un produit dans son réfrigérateur (relire l'article en page 34 d'E&E 2). Cette étiquette intuitive qui rend compte de l'état de fraîcheur d'un produit a reçu l'agrément des autorités néerlandaises et de la NVWA (l'agence de sécurité alimentaire des Pays-Bas). Les autorités néerlandaises reconnaissent ainsi que sécurité alimentaire et lutte contre le gaspillage de nourriture vont de pair." Par le biais de cet agrément, Across est entrée en contact avec les autorités, producteurs et détaillants de nombreux pays, de la Nouvelle-Zélande jusqu'aux États-Unis."Nous travaillons actuellement avec Royal Joh. Enschedé - imprimeur de billets de banque et autres effets fiduciaires de haute technologie - et l'inventeur/développeur technique Meeuwis de Weerd, sur un projet visant à doter les emballages individuels (également ultraminces et monomatériaux) d'un identifiant intégré sous la forme d'une nanopuce intelligente équipée d'une antenne. De quoi permettre un suivi sur toute la chaîne de n'importe quel emballage de produit, en ce compris son état de conservation. Ce qui offre l'avantage supplémentaire de permettre un recyclage rapide et précis en fin de vie en indiquant clairement de quel matériau l'emballage se compose." www.across-consult.com