Les entreprises belges qui emballent des marchandises ou en importent emballées pour les commercialiser en Belgique sont soumises à la responsabilité élargie du producteur. "Elles doivent notamment prouver qu'elles atteignent les objectifs de recyclage imposés", explique Ingrid Bouchez, Communication Manager chez Valipac. "Ce qui est très difficile individuellement ; d'où la création de Valipac. Nous aidons nos clients à se conformer à la législation en rassemblant les informations sur les quantités d'emballages industriels qu'ils mettent sur le marché et en en rapportant les pourcentages collectés et recyclés aux autorités." Valipac respecte le principe de libre marché et n'est à aucun moment propriétaire des matériaux. "Nous ne décidons donc pas qui collecte ni où les matériaux sont recyclés", confirme Jens Poelaert, Senior Account Manager Operations. "Pour démontrer la traçabilité des déchets d'emballages industriels en plastique, Valipac a conclu des contrats depuis 2018 avec des traders. Nous disposons aujourd'hui d'une vision claire sur 97 % des destinations finales dans le monde entier."

Les recycleurs sous la loupe

L'année dernière, les 220 collecteurs affiliés à Valipac ont collecté 57,6 kT d'emballages industriels en plastique. 30 % sont allés directement chez des recycleurs en Europe, mais la majorité des matériaux (70 %) poursuivent leur cheminement par l'intermédiaire de traders (essentiellement pour être exportés). " Grâce aux informations fournies par les collecteurs et les traders, nous voyons que 39 % des matériaux sont recyclés au sein de l'Europe ", poursuit Jens Poelaert. " 24 % partent en Turquie et 37 % vers des pays asiatiques comme le Vietnam, la Malaisie et l'Indonésie. Entre-temps, nous avons encore progressé dans notre contrôle.

Jens Poelaert : "Grâce aux contrats avec les traders de plastiques, nous disposons aujourd'hui d'une vision claire sur 97 % des destinations finales dans le monde entier.", .
Jens Poelaert : "Grâce aux contrats avec les traders de plastiques, nous disposons aujourd'hui d'une vision claire sur 97 % des destinations finales dans le monde entier." © .

Nous demandons d'ailleurs aussi les permis nécessaires aux recycleurs et réalisons des audits sur place via SGS. L'objectif est de vérifier qu'ils recyclent bien les matériaux et que cela se passe dans des "broadly equivalent conditions", c'est-à-dire dans le respect des règles générales relatives au travail des enfants, à la préservation de l'environnement et aux conditions de sécurité. Nous avons à ce jour déjà procédé à onze audits, ce qui représente un contrôle de 35 % du tonnage à l'exportation. L'objectif est de parvenir à auditer 90 % des flux de déchets d'emballages industriels en plastique exportés d'ici 2024."

Également une vision de la destination finale des papiers/cartons

455 kT de déchets d'emballages industriels en papier et carton sont également collectées chaque année. "Dont 70 % sont acheminées vers des recycleurs européens", explique Jens Poelaert. "Ce qui donne une situation totalement inversée : 30 % seulement sont revendus via des traders. Nous pouvons obtenir les informations relatives à la destination finale des papiers/cartons auprès de nos collecteurs affiliés. Cette année, nous commençons leur enregistrement pour cartographier clairement le marché, car on estime que 21 % du matériau est recyclé sur d'autres continents. L'Inde surtout joue un grand rôle."

Stimuler le recyclage local

Pour stimuler le recyclage local des emballages industriels en plastique, Valipac octroie à partir de cette année une rétribution supplémentaire aux collecteurs et traders pour les déchets d'emballages en plastique qui sont recyclés au sein de l'Union européenne. Si le recyclage est effectué dans un rayon de 300 km autour de Bruxelles et par un recycleur certifié EuCertPlast (ou équivalent), les collecteurs et traders peuvent percevoir jusqu'à 35 €/tonne en plus. "Le recyclage local, ou le recyclage au sein de l'UE, est la base d'une plus grande circularité. Les flux recyclés localement sont en effet mieux traçables", conclut Ingrid Bouchez.

Les entreprises belges qui emballent des marchandises ou en importent emballées pour les commercialiser en Belgique sont soumises à la responsabilité élargie du producteur. "Elles doivent notamment prouver qu'elles atteignent les objectifs de recyclage imposés", explique Ingrid Bouchez, Communication Manager chez Valipac. "Ce qui est très difficile individuellement ; d'où la création de Valipac. Nous aidons nos clients à se conformer à la législation en rassemblant les informations sur les quantités d'emballages industriels qu'ils mettent sur le marché et en en rapportant les pourcentages collectés et recyclés aux autorités." Valipac respecte le principe de libre marché et n'est à aucun moment propriétaire des matériaux. "Nous ne décidons donc pas qui collecte ni où les matériaux sont recyclés", confirme Jens Poelaert, Senior Account Manager Operations. "Pour démontrer la traçabilité des déchets d'emballages industriels en plastique, Valipac a conclu des contrats depuis 2018 avec des traders. Nous disposons aujourd'hui d'une vision claire sur 97 % des destinations finales dans le monde entier."Les recycleurs sous la loupeL'année dernière, les 220 collecteurs affiliés à Valipac ont collecté 57,6 kT d'emballages industriels en plastique. 30 % sont allés directement chez des recycleurs en Europe, mais la majorité des matériaux (70 %) poursuivent leur cheminement par l'intermédiaire de traders (essentiellement pour être exportés). " Grâce aux informations fournies par les collecteurs et les traders, nous voyons que 39 % des matériaux sont recyclés au sein de l'Europe ", poursuit Jens Poelaert. " 24 % partent en Turquie et 37 % vers des pays asiatiques comme le Vietnam, la Malaisie et l'Indonésie. Entre-temps, nous avons encore progressé dans notre contrôle.Nous demandons d'ailleurs aussi les permis nécessaires aux recycleurs et réalisons des audits sur place via SGS. L'objectif est de vérifier qu'ils recyclent bien les matériaux et que cela se passe dans des "broadly equivalent conditions", c'est-à-dire dans le respect des règles générales relatives au travail des enfants, à la préservation de l'environnement et aux conditions de sécurité. Nous avons à ce jour déjà procédé à onze audits, ce qui représente un contrôle de 35 % du tonnage à l'exportation. L'objectif est de parvenir à auditer 90 % des flux de déchets d'emballages industriels en plastique exportés d'ici 2024."Également une vision de la destination finale des papiers/cartons455 kT de déchets d'emballages industriels en papier et carton sont également collectées chaque année. "Dont 70 % sont acheminées vers des recycleurs européens", explique Jens Poelaert. "Ce qui donne une situation totalement inversée : 30 % seulement sont revendus via des traders. Nous pouvons obtenir les informations relatives à la destination finale des papiers/cartons auprès de nos collecteurs affiliés. Cette année, nous commençons leur enregistrement pour cartographier clairement le marché, car on estime que 21 % du matériau est recyclé sur d'autres continents. L'Inde surtout joue un grand rôle." Stimuler le recyclage localPour stimuler le recyclage local des emballages industriels en plastique, Valipac octroie à partir de cette année une rétribution supplémentaire aux collecteurs et traders pour les déchets d'emballages en plastique qui sont recyclés au sein de l'Union européenne. Si le recyclage est effectué dans un rayon de 300 km autour de Bruxelles et par un recycleur certifié EuCertPlast (ou équivalent), les collecteurs et traders peuvent percevoir jusqu'à 35 €/tonne en plus. "Le recyclage local, ou le recyclage au sein de l'UE, est la base d'une plus grande circularité. Les flux recyclés localement sont en effet mieux traçables", conclut Ingrid Bouchez.