Optimum Group aide ses clients à durabiliser leurs étiquettes

Tout au long de la période écoulée, Optimum Group a fait de nécessité vertu. Les Account Managers, tout comme les responsables des achats des clients, étaient confinés chez eux pour cause de coronavirus. Le groupe a dès lors mis sur pied l'Optimum Green Academy, qui, sous la houlette du Marketing Manager Luuk Wessels, fut chargée d'enseigner aux chargés de comptes les tenants et les aboutissants d'un possible verdissement de l'utilisation des étiquettes par les clients. "Outre les propres objectifs de soutenabilité de nos clients à l'horizon 2025, l'utilisateur final - la grande distribution, par exemple - se montre également de plus en plus exigeant", explique Wessels. Les étiquettes sont indispensables pour fournir au consommateur les informations dont il a besoin sur le contenu de l'emballage et pour l'inciter à acheter le produit. Elles génèrent toutefois un déchet, qui vient s'ajouter à ceux des emballages. Ce que Wessels reconnaît volontiers au nom d'Optimum Group. Mais en même temps, il se fait fort d'aider les emballeurs à diminuer le problème au maximum avec la gamme des produits Optimum Green. Le programme en tant que tel existe déjà depuis plus de deux ans, mais le géant des étiquettes et du film entend le déployer activement à partir de l'année prochaine. Il offre la possibilité aux clients de soumettre l'ensemble de leur portefeuille d'étiquettes et de films à analyse afin de le durabiliser avec l'aide et les conseils des Account Managers. Ces clients sont actifs dans tous les secteurs possibles, de la cosmétique à la logistique en passant par l'alimentaire et la pharma. Au cours de la période écoulée, l'Optimum Green Academy s'est consacrée à former les Account Managers avec le concours d'experts aussi bien internes qu'extérieurs. Par exemple, des spécialistes des fournisseurs de supports et de machines d'étiquetage. C'est qu'il existe plusieurs façons de durabiliser les films et étiquettes, explique Wessels. "En utilisant des matériaux plus fins par exemple, ce qui veut dire non seulement moins de changements de rouleaux et de déchets, mais aussi une réduction des besoins de stockage et de transport." Les étiquettes ultraminces constituent désormais la norme chez Optimum. "Avec nos matériaux amincis, nous avons noté, au niveau d'Optimum Group, une diminution de 13% des changements de rouleaux et de 25% des déchets." L'utilisation de films plus minces est également conseillée pour les emballages. "Ces variantes durables sont jusqu'à 15% plus fines. Elles laissent toutefois suffisamment d'espace pour la publicité et l'information sur le produit afin de lui conserver le même impact en rayon. Le produit est transportable dans bien des cas, ce qui rend les sacs plastiques de plus en plus souvent superflus. Une situation gagnant-gagnant en termes de soutenabilité." Autre possibilité encore: des étiquettes en matériaux recyclés - comportant jusqu'à 30% de recyclat après consommation. "Ce produit Optimum Green contribue à économiser les ressources fossiles ; la réutilisation diminue l'émission globale de CO2." Enfin, les étiquettes en papier certifiées FSC sont fabriquées à partir de bois issu de forêts sous gestion durable. Les linerless ont de plus en plus la cote. Optimum Group en attend beaucoup, ce dont témoigne son rachat de Belona en 2019. "Ces étiquettes consomment 60% de matériau en moins en production", calcule Wessels. "En n'utilisant pas de papier dorsal ou de bande de protection (qu'il ne faut donc pas jeter), on contribue à une solution d'emballage zéro déchets. En production, on peut faire tenir un plus grand nombre d'étiquettes sur la même bobine, et avec la taille d'étiquette variable, il faut changer moins souvent de rouleaux." La Banderole Bio inspirée du concept Branding by Banding mis en place avec le concours du fabricant de machines Bandall est entièrement recyclable et totalement sûre du point de vue alimentaire. "La composante principale de la Banderole Bio est en papier certifié FSC, fermé au point de colle ou revêtu d'un vernis biosourcé." Enfin, Optimum Group a aussi en portefeuille des étiquettes conçues pour se détacher facilement au lavage. Explication de Wessels: "Les étiquettes qui ne se décollent pas entièrement de l'emballage au lavage peuvent diminuer le taux de pureté d'un PET recyclé. Le PET est un matériau durable, mais toute la difficulté consiste à débarrasser le flux de recyclage des sources de contamination possibles. Les étiquettes 'lavables' simplifient le recyclage du PET. Elles permettent de séparer proprement les étiquettes et les contenants en PET, ce qui produit un PET recyclable d'une grande pureté." Les CleanFlake retenues par l'entreprise laitière Floating Farm sont un exemple récent d'une application d'étiquettes faciles à décoller. "La vision de développement durable et les méthodes agricoles de Floating Farm reposent sur l'idée d'un système circulaire, en circuit fermé", explique Wessels. "Avec ses nouvelles étiquettes, cette entreprise améliore la recyclabilité de ses emballages et se pose en exemple à suivre pour les autres fabricants de l'agroalimentaire." "Le but de Floating Farm est de parvenir à un packaging qui soit durable, sûr d'un point de vue alimentaire et recyclable", ajoute Minke van Wingerden, de Floating Farm. "Notre utilisation antérieure d'étiquettes PE à adhésif permanent nuisait à la recyclabilité de nos emballages PET, car ce type d'étiquette reste collée aux flocons de PET pendant le processus de recyclage. Depuis le passage aux étiquettes wash off CleanFlake, les emballages de nos produits rendent possible un recyclage propre."