Les P&C constituent les normes directrices du FSC à l'échelle internationale. Jamais ils n'avaient été révisés dans leur globalité depuis leur première publication en 1994. Le vote intervenu est donc important, parce qu'il définit le cadre de la certification forestière pour les années à venir.

Les principales modifications concernent notamment le renforcement des aspects sociaux, en particulier les droits des travailleurs et ceux des peuples indigènes. Cependant, certaines modifications ont fait l'objet de vives critiques de la part de certains membres. Greenpeace, en particulier, estime que les nouveaux critères ne permettent plus de distinction claire entre forêts naturelles et plantations, et qu'il sont trop peu exigeants en termes de restauration des espèces d'origine. Le glossaire est également sujet à polémique : Greenpeace aurait souhaité que la forêt soit définie comme un écosystème naturel complexe, tandis que le texte parle de "terrain dominé par les arbres". Plusieurs responsables de Greenpeace avaient d'ailleurs appelé à voter "non".

Les nouveaux P&C devaient être approuvés par chacune des trois chambres du FSC (environnementale, économique et sociale). Le "oui" l'a finalement emporté à une très large majorité (75,4 %), mais c'est la chambre environnementale qui s'est montrée la plus circonspecte (61,7 %), tandis que les chambres économique (78 %) et sociale (86,6 %) ont fait preuve de plus d'enthousiasme. Le FSC affirme que les préoccupations exprimées par certains membres seront prises en compte dans le processus ultérieur de mise en oeuvre des P&C.

Les P&C constituent les normes directrices du FSC à l'échelle internationale. Jamais ils n'avaient été révisés dans leur globalité depuis leur première publication en 1994. Le vote intervenu est donc important, parce qu'il définit le cadre de la certification forestière pour les années à venir. Les principales modifications concernent notamment le renforcement des aspects sociaux, en particulier les droits des travailleurs et ceux des peuples indigènes. Cependant, certaines modifications ont fait l'objet de vives critiques de la part de certains membres. Greenpeace, en particulier, estime que les nouveaux critères ne permettent plus de distinction claire entre forêts naturelles et plantations, et qu'il sont trop peu exigeants en termes de restauration des espèces d'origine. Le glossaire est également sujet à polémique : Greenpeace aurait souhaité que la forêt soit définie comme un écosystème naturel complexe, tandis que le texte parle de "terrain dominé par les arbres". Plusieurs responsables de Greenpeace avaient d'ailleurs appelé à voter "non". Les nouveaux P&C devaient être approuvés par chacune des trois chambres du FSC (environnementale, économique et sociale). Le "oui" l'a finalement emporté à une très large majorité (75,4 %), mais c'est la chambre environnementale qui s'est montrée la plus circonspecte (61,7 %), tandis que les chambres économique (78 %) et sociale (86,6 %) ont fait preuve de plus d'enthousiasme. Le FSC affirme que les préoccupations exprimées par certains membres seront prises en compte dans le processus ultérieur de mise en oeuvre des P&C.