L'équipe du professeur Mullin, qui a déposé le brevet de son invention, affirme avoir identifié une bactérie capable de dégrader la cellulose du papier pour en faire du butanol, utilisable comme biocarburant. Une expérience concluante a été menée à partir de vieilles éditions du journal local, le Times-Picayune.

La bactérie en question, baptisée TU-103, se trouve dans des excréments d'animaux. Elle peut transformer directement la cellulose, présente non seulement dans les vieux imprimés mais aussi dans la plupart des plantes. Voilà qui pourrait ouvrir de belles perspectives à l'industrie du recyclage. Le secteur papetier, qui exploite la pâte recyclée, accueillera sans doute la nouvelle avec moins d'enthousiasme.

L'équipe du professeur Mullin, qui a déposé le brevet de son invention, affirme avoir identifié une bactérie capable de dégrader la cellulose du papier pour en faire du butanol, utilisable comme biocarburant. Une expérience concluante a été menée à partir de vieilles éditions du journal local, le Times-Picayune. La bactérie en question, baptisée TU-103, se trouve dans des excréments d'animaux. Elle peut transformer directement la cellulose, présente non seulement dans les vieux imprimés mais aussi dans la plupart des plantes. Voilà qui pourrait ouvrir de belles perspectives à l'industrie du recyclage. Le secteur papetier, qui exploite la pâte recyclée, accueillera sans doute la nouvelle avec moins d'enthousiasme.