Il imprime, elle 'scrappe'. Il s'agit de Grégory Gros et d'Isabelle Wespes, les gérants de l'imprimerie artisanale Imprimascrap, située au Roeulx (Soignies) et fondée en 2013. Ensemble, ils combinent leurs passions pour les techniques anciennes, à savoir la typographie, la tampographie, la sérigraphie et le scrapbooking. Imprimascrap réalise ainsi des travaux d'impression avec des machines qui datent de 1850 à 1970, dénichées, réparées et entretenues par Grégory Gros. Imprimascrap est bien connue dans la région du Centre. Elle imprime notamment la monnaie locale " Le Lupi " en typographie. Les clients font appel à l'imprimerie artisanale entre autres pour personnaliser des emballages alimentaires de chocolaterie et de boulangerie, des objets publicitaires cylindriques ou encore pour leurs faire-part et cartes de visite.

Réaliser des missions en interne

Afin de répondre à la demande croissante de ses clients, Imprimascrap a récemment investi dans trois systèmes numériques d'impression et de découpe chez Igepa Belux. D'ici deux à huit semaines, une imprimante écosolvant (JV 100-160) et un traceur de découpe (CG-130 AR) de Mimaki ainsi qu'une imprimante à sublimation Epson (SureColor SC-F500) devraient être installés dans l'atelier d'Imprimascrap. L'objectif étant pour Grégory Gros de devenir plus compétitif en internalisant la production numérique. " Tout ce qui était produit en numérique était fait en sous-traitance. Depuis quelque temps, nous faisions face à une demande croissante pour des autocollants d'emballages, des tirages photos et des objets cadeaux en série très limitée. On s'est dit qu'il y avait un marché à prendre ", explique Grégory Gros. " Depuis quelques mois, la demande rien que pour les applications textile a augmenté de quasi 40% ", ajoute-t-il. " On reçoit par exemple beaucoup de demandes pour personnaliser des t-shirts ou des vestes entre 5 et 15 pièces. Ce qui n'est pas du tout compétitif en sérigraphie. D'ailleurs, au lieu de sous-traiter nous redirigions nos clients chez des confrères. À présent, nous allons pouvoir imprimer directement en numérique en fonction du budget du client et de la qualité souhaitée. " Avec les nouveaux équipements numériques, Imprimascrap s'attend à répondre à une grande variété de demandes de clients professionnels. Outre les tirages photos sur divers matériaux, les autocollants et les vêtements de sport ou de travail personnalisés, l'imprimerie artisanale vise aussi les objets personnalisés. " L'imprimante à sublimation nous permet d'imprimer sur des supports qui sont composés de minimum 60% de polyester, même sur les mugs en céramique traités avec une base de polyester. "

Amoureux des anciennes techniques d'impression

Malgré une demande en baisse, Imprimascrap reste attachée à son coeur de métier, les techniques d'impression anciennes. " Il y a de moins en moins de demandes en typographie, car les clients se rendent compte que le coût est plus élevé comparativement à ce qui est proposé sur Internet, que ce soit en digital ou en offset. On n'est pas compétitif par rapport à l'impression en ligne, mais on fournit une autre qualité d'impression. Et il y a encore une partie de la clientèle qui s'accroche à la typographie parce qu'ils adorent ce procédé et la qualité. La typographie devient plus ciblée ", dit Grégory Gros.

Il imprime, elle 'scrappe'. Il s'agit de Grégory Gros et d'Isabelle Wespes, les gérants de l'imprimerie artisanale Imprimascrap, située au Roeulx (Soignies) et fondée en 2013. Ensemble, ils combinent leurs passions pour les techniques anciennes, à savoir la typographie, la tampographie, la sérigraphie et le scrapbooking. Imprimascrap réalise ainsi des travaux d'impression avec des machines qui datent de 1850 à 1970, dénichées, réparées et entretenues par Grégory Gros. Imprimascrap est bien connue dans la région du Centre. Elle imprime notamment la monnaie locale " Le Lupi " en typographie. Les clients font appel à l'imprimerie artisanale entre autres pour personnaliser des emballages alimentaires de chocolaterie et de boulangerie, des objets publicitaires cylindriques ou encore pour leurs faire-part et cartes de visite. Afin de répondre à la demande croissante de ses clients, Imprimascrap a récemment investi dans trois systèmes numériques d'impression et de découpe chez Igepa Belux. D'ici deux à huit semaines, une imprimante écosolvant (JV 100-160) et un traceur de découpe (CG-130 AR) de Mimaki ainsi qu'une imprimante à sublimation Epson (SureColor SC-F500) devraient être installés dans l'atelier d'Imprimascrap. L'objectif étant pour Grégory Gros de devenir plus compétitif en internalisant la production numérique. " Tout ce qui était produit en numérique était fait en sous-traitance. Depuis quelque temps, nous faisions face à une demande croissante pour des autocollants d'emballages, des tirages photos et des objets cadeaux en série très limitée. On s'est dit qu'il y avait un marché à prendre ", explique Grégory Gros. " Depuis quelques mois, la demande rien que pour les applications textile a augmenté de quasi 40% ", ajoute-t-il. " On reçoit par exemple beaucoup de demandes pour personnaliser des t-shirts ou des vestes entre 5 et 15 pièces. Ce qui n'est pas du tout compétitif en sérigraphie. D'ailleurs, au lieu de sous-traiter nous redirigions nos clients chez des confrères. À présent, nous allons pouvoir imprimer directement en numérique en fonction du budget du client et de la qualité souhaitée. " Avec les nouveaux équipements numériques, Imprimascrap s'attend à répondre à une grande variété de demandes de clients professionnels. Outre les tirages photos sur divers matériaux, les autocollants et les vêtements de sport ou de travail personnalisés, l'imprimerie artisanale vise aussi les objets personnalisés. " L'imprimante à sublimation nous permet d'imprimer sur des supports qui sont composés de minimum 60% de polyester, même sur les mugs en céramique traités avec une base de polyester. "Malgré une demande en baisse, Imprimascrap reste attachée à son coeur de métier, les techniques d'impression anciennes. " Il y a de moins en moins de demandes en typographie, car les clients se rendent compte que le coût est plus élevé comparativement à ce qui est proposé sur Internet, que ce soit en digital ou en offset. On n'est pas compétitif par rapport à l'impression en ligne, mais on fournit une autre qualité d'impression. Et il y a encore une partie de la clientèle qui s'accroche à la typographie parce qu'ils adorent ce procédé et la qualité. La typographie devient plus ciblée ", dit Grégory Gros.