Valipac adoptait jusqu'il y a peu une approche linéaire, le recyclage s'effectuant essentiellement en dehors de l'Europe. "Ce modèle n'est plus tenable à l'heure actuelle", constate Francis Huysman, CEO de Valipac. "D'une part, l'exportation des déchets entraîne une perte de matières secondaires et de valeur ajoutée pour l'industrie européenne. Et de l'autre, elle complique fortement la traçabilité et le contrôle du recyclage effectif. Au cours des dernières années, nous avons investi dans l'implémentation d'un modèle circulaire où l'ensemble du processus de recyclage et l'utilisation du recyclat restent en Europe".

Pour promouvoir le principe de circularité en Europe, Valipac a dû quelque peu se réinventer. "À partir de 2022, Valipac appliquera un modèle circulaire mettant l'accent sur la co-responsabilisation de l'ensemble des parties prenantes", explique Francis Huysman.

"Nous n'allons plus seulement enregistrer les tonnages des emballages industriels enlevés par les collecteurs de déchets et ceux utilisés par les entreprises pour commercialiser leurs marchandises sur le marché belge. Les traders et les recycleurs devront eux aussi collaborer en toute transparence pour pouvoir déterminer la destination des déchets d'emballages industriels provenant de la Belgique ainsi que la quantité recyclée. Nous attendons des producteurs d'emballages qu'ils nous communiquent les quantités de cette nouvelle matière première utilisée dans la production de nouveaux emballages industriels. Nous voulons accompagner les initiatives durables grâce à nos connaissances, notre expertise et même sous la forme d'incitants.

Francis Huysman, CEO de Valipac., .
Francis Huysman, CEO de Valipac. © .

Le 1er janvier 2022, nous lancerons un projet pilote dans lequel nous accorderons à nos clients actifs dans le secteur de la construction un bonus par tonne de recyclat de plastique post-consommation incorporée dans leurs emballages industriels en plastique. Seule condition : les emballages doivent servir pour des matériaux de construction emballés et commercialisé en Belgique." Ce projet pilote va de pair avec le lancement de la plate-forme myRecycledContent.com, où offre et demande peuvent se rencontrer. Peu d'entreprises savent que les films à base de recyclat sont d'aussi bonne qualité que les films vierges", dit encore Francis Huysman. "L'inconnu fait parfois peur, ce qui explique le peu d'engouement pour de telles alternatives. Peu de producteurs d'emballages sont de ce fait intéressés à investir dans la recherche et dans des lignes de fabrication permettant de transformer le recyclat. C'est l'histoire de l'oeuf et de la poule. Nous voulons casser cette logique en partageant l'expertise et en misant sur la sensibilisation, mais aussi en proposant un outil où tant les producteurs et fournisseurs d'emballages que leurs utilisateurs pourront se retrouver."

La plate-forme a déjà une portée relativement large. Outre les films, les seaux en plastique pour les colles sont tout autant concernés. Elle est en outre aussi ouverte à l'enregistrement d'autres applications, comme les bâches agricoles par exemple, et elle peut être utilisée au niveau européen. Les emballages peuvent être produits à l'international, pour autant que le pourcentage de recyclat post-consommation incorporé dans l'emballage soit prouvé. Ce qui est logique, étant donné qu'une poignée de producteurs d'emballages seulement propose de telles solutions aujourd'hui. Dans une phase ultérieure, l'initiative pourrait être élargie à d'autres secteurs.

Valipac adoptait jusqu'il y a peu une approche linéaire, le recyclage s'effectuant essentiellement en dehors de l'Europe. "Ce modèle n'est plus tenable à l'heure actuelle", constate Francis Huysman, CEO de Valipac. "D'une part, l'exportation des déchets entraîne une perte de matières secondaires et de valeur ajoutée pour l'industrie européenne. Et de l'autre, elle complique fortement la traçabilité et le contrôle du recyclage effectif. Au cours des dernières années, nous avons investi dans l'implémentation d'un modèle circulaire où l'ensemble du processus de recyclage et l'utilisation du recyclat restent en Europe".Pour promouvoir le principe de circularité en Europe, Valipac a dû quelque peu se réinventer. "À partir de 2022, Valipac appliquera un modèle circulaire mettant l'accent sur la co-responsabilisation de l'ensemble des parties prenantes", explique Francis Huysman."Nous n'allons plus seulement enregistrer les tonnages des emballages industriels enlevés par les collecteurs de déchets et ceux utilisés par les entreprises pour commercialiser leurs marchandises sur le marché belge. Les traders et les recycleurs devront eux aussi collaborer en toute transparence pour pouvoir déterminer la destination des déchets d'emballages industriels provenant de la Belgique ainsi que la quantité recyclée. Nous attendons des producteurs d'emballages qu'ils nous communiquent les quantités de cette nouvelle matière première utilisée dans la production de nouveaux emballages industriels. Nous voulons accompagner les initiatives durables grâce à nos connaissances, notre expertise et même sous la forme d'incitants.Le 1er janvier 2022, nous lancerons un projet pilote dans lequel nous accorderons à nos clients actifs dans le secteur de la construction un bonus par tonne de recyclat de plastique post-consommation incorporée dans leurs emballages industriels en plastique. Seule condition : les emballages doivent servir pour des matériaux de construction emballés et commercialisé en Belgique." Ce projet pilote va de pair avec le lancement de la plate-forme myRecycledContent.com, où offre et demande peuvent se rencontrer. Peu d'entreprises savent que les films à base de recyclat sont d'aussi bonne qualité que les films vierges", dit encore Francis Huysman. "L'inconnu fait parfois peur, ce qui explique le peu d'engouement pour de telles alternatives. Peu de producteurs d'emballages sont de ce fait intéressés à investir dans la recherche et dans des lignes de fabrication permettant de transformer le recyclat. C'est l'histoire de l'oeuf et de la poule. Nous voulons casser cette logique en partageant l'expertise et en misant sur la sensibilisation, mais aussi en proposant un outil où tant les producteurs et fournisseurs d'emballages que leurs utilisateurs pourront se retrouver."La plate-forme a déjà une portée relativement large. Outre les films, les seaux en plastique pour les colles sont tout autant concernés. Elle est en outre aussi ouverte à l'enregistrement d'autres applications, comme les bâches agricoles par exemple, et elle peut être utilisée au niveau européen. Les emballages peuvent être produits à l'international, pour autant que le pourcentage de recyclat post-consommation incorporé dans l'emballage soit prouvé. Ce qui est logique, étant donné qu'une poignée de producteurs d'emballages seulement propose de telles solutions aujourd'hui. Dans une phase ultérieure, l'initiative pourrait être élargie à d'autres secteurs.