Lors du dernier Empack de Malines, nous avons eu l'occasion de nous entretenir de vive voix avec Walter Imberechts, directeur et propriétaire de Codipack. L'entreprise exposait notamment une étiqueteuse à hauteur variable pour le secteur logistique. Celle-ci est capable d'étiqueter à la suite différents formats de cartons et de produits jusqu'à un mètre de haut (voir photo).
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Lors du dernier Empack de Malines, nous avons eu l'occasion de nous entretenir de vive voix avec Walter Imberechts, directeur et propriétaire de Codipack. L'entreprise exposait notamment une étiqueteuse à hauteur variable pour le secteur logistique. Celle-ci est capable d'étiqueter à la suite différents formats de cartons et de produits jusqu'à un mètre de haut (voir photo). Codipack se porte très bien, a confié Imberechts. Malgré le coronavirus, l'entreprise a enregistré une croissance de 10% en 2020 et elle vise les 16% cette année. D'où la décision d'acquérir un nouveau bâtiment sur la parcelle attenant à son quartier général d'Olen afin d'élargir considérablement sa capacité de stockage et son espace d'atelier. Le grand actionnaire Walter Imberechts (63 ans) parie ainsi sur un avenir qui verra son fils Jonas (31) et sa fille Lotte (27) prendre les rênes de l'entreprise. Sans pour autant songer à raccrocher tout de suite car il aime trop ce qu'il fait. "Je pense m'arrêter à 70 ans. Jonas est diplômé en sciences commerciales. Voilà deux ans qu'il est à la tête de la production et il sera bientôt également chargé des projets et du service technique. Lotte a un Master en communication et ressources humaines. Ces responsabilités lui seront dévolues." Quand on lui demande de décrire l'ADN de Codipack, Imberechts évoque la structure organisationnelle plane et transparente, sans hiérarchie prononcée. "Chez nous, l'humain et son savoir-faire occupent une place centrale. Plus l'application est difficile et plus les exigences du client sont élevées, plus il y a de chances pour que nous décrochions la commande." Codipack a également consenti plusieurs investissements dans les TIC ces dernières années. Notamment dans un nouvel ERP (Microsoft Dynamics 365) et un système de gestion de la clientèle (XCRM). L'un et l'autre sont entièrement dématérialisés. "Autrement dit, nous n'avons plus ni serveurs ni tous les progiciels qui tournaient dessus. Au lieu de cela, un seul système chapeaute le tout. Il en résulte une multitude d'avantages pour les clients. Ils pourront, par exemple, voir en ligne de quoi leur base installée est précisément constituée. L'avantage du nouveau logiciel est que des choses comme la gestion de projet et la planification d'une nouveauté pourront s'opérer de manière entièrement automatique. Les techniciens de maintenance peuvent en outre facilement savoir de quelle machine il s'agit avant de prendre la route. Il leur suffit de scanner un QR-code pour faire automatiquement apparaître toutes ses caractéristiques techniques et son historique." Une facilité d'autant plus pertinente que Codipack a dû engager pas moins de treize personnes l'an dernier, dont plusieurs jeunes installateurs. L'effectif total atteint à présent 75 salariés, dont dix sur le site néerlandais d'Eindhoven, qui s'occupe des commerciaux et des techniciens de maintenance. Codipack a dans sa clientèle de grandes entreprises comme FrieslandCampina et le briquetier Wienerberger, lesquelles apprécient d'avoir affaire à un fournisseur unique. Un total de 25 techniciens de maintenance travaillent pour Codipack, qui gère de front en moyenne quelque 150 projets. Imberechts explique par ailleurs que Codipack a placé des modems sur les machines de certains clients. "Nos helpdesks peuvent ainsi prendre directement la main sur les machines sans devoir s'introduire dans les systèmes du client. Ce qui fait gagner à la fois du temps et de l'argent tout en étant bon pour l'environnement grâce à tous ces kilomètres évités."