1 Un type ou l'autre

Depuis la crise du coronavirus, Michel Assink, Collaboration Lead chez Cisco, organise quotidiennement des séminaires en français et en néerlandais via la plate-forme Webex de ce spécialiste des réseaux. Son conseil : être bien préparé sur le contenu et sonder préalablement les clients sur leurs attentes : " En gros, on peut créer deux catégories de webinaires. L'une vise spécifiquement un groupe-cible donné. L'autre entre moins dans les détails et s'adresse à un public plus large. "
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Depuis la crise du coronavirus, Michel Assink, Collaboration Lead chez Cisco, organise quotidiennement des séminaires en français et en néerlandais via la plate-forme Webex de ce spécialiste des réseaux. Son conseil : être bien préparé sur le contenu et sonder préalablement les clients sur leurs attentes : " En gros, on peut créer deux catégories de webinaires. L'une vise spécifiquement un groupe-cible donné. L'autre entre moins dans les détails et s'adresse à un public plus large. " " Dans un cas comme dans l'autre, il convient d'évaluer dans quelle mesure le contenu a trouvé écho auprès du public ", conseille Assink. " Par un petit sondage en ligne après coup, par exemple. Pensez à y prévoir de la place pour des suggestions afin d'en savoir un peu plus sur les sujets que les internautes souhaitent voir aborder la prochaine fois. " Comparé à une vidéo de présentation, un séminaire en ligne offre l'avantage de l'interactivité. " Nous veillons délibérément à ce que nos webinaires restent courts ", dit Stefanie Broes, de Moonbird, qui fabrique un appareil destiné à aider ses utilisateurs à lutter contre le stress en reprenant le contrôle de leur respiration. Cette startup, qui bénéficie notamment de l'accompagnement d'imec.istart et de Start it@KBC, organise des webinaires destinés à aider les gens à améliorer leur bien-être mental. " Nous visons généralement le quart d'heure. Que nous faisons précéder d'une discussion introductive et informelle, destinée à rendre le webinaire très accessible. Souvent, nous approfondissons un sujet avec des spécialistes externes et des invités. Les participants peuvent ensuite poser des questions ciblées. La séance se clôture par la réponse à ces questions. " Il est utile de discuter de la répartition des rôles parmi les collègues qui organisent un webinaire. L'un aura pour fonction de traduire le contenu pour le public, par exemple. L'autre sera chargé d'assurer le suivi des questions des participants et de les soumettre en direct. Michel Assink : " Avant le direct, exercez-vous en coulisse en répétant soigneusement toutes les étapes et passez le contenu en revue. Vous risquez ainsi moins de vous emmêler les pinceaux pendant la diffusion. Enregistrer le webinaire peut aussi aider. Ainsi vous avez une référence pour plus tard. Vous pouvez voir ce qui est améliorable, ou vous pouvez constituer une sorte de bibliothèque. " À quoi bon un contenu fort si le webinaire ne touche pas le bon public ? " Les gens n'accourent pas d'eux-mêmes pour suivre votre présentation en ligne à l'heure dite. Il faut en faire la publicité ", dit Stefanie Broes. " Par exemple, à l'approche de nos webinaires, nous diffusons un communiqué de presse. Nous les annonçons sur différents canaux sociaux et nous lançons les sujets sur les forums Internet. Une bonne option consiste aussi à s'adresser directement aux gens. Nous demandons à nos collaborateurs de jouer un rôle d'ambassadeurs et d'annoncer les webinaires dans leur réseau. Enfin, nous établissons une liste de diffusion reprenant tous les participants. Ils reçoivent ainsi un rappel une demi-heure avant le début du webinaire. Et après coup, ils ont aussi droit à des mises à jour sur les séances à venir. "