A -kwadraat, à Turnhout

La collaboration avec les entreprises de travail adapté a le vent en poupe, constate A-kwadraat. L'emballage et le réemballage constituent le gros de ses activités, à côté de la finition, du montage-assemblage, du kitage, du conditionnement d'unidoses, du contrôle et de l'étiquetage.
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La collaboration avec les entreprises de travail adapté a le vent en poupe, constate A-kwadraat. L'emballage et le réemballage constituent le gros de ses activités, à côté de la finition, du montage-assemblage, du kitage, du conditionnement d'unidoses, du contrôle et de l'étiquetage. A-kwadraat emploie 600 travailleurs, dont 500 personnes éloignées du marché du travail. Tim Tilsley, Sales & Marketing Manager: "En tant qu'entreprise de travail adapté, nous optons pour une offre étendue de services manuels d'emballage et d'assemblage pour différents secteurs. Nous avons une expertise spécifique dans quatre domaines (la santé, l'alimentation, le travail du bois et l'entretien d'espaces verts). L'emballage peut être réalisé aussi bien dans nos propres halls de production que chez le client." A-kwadraat offre un large éventail de possibilités, poursuit Tilsley. "Mise en cartons, mais aussi emballage sous film rétractable, soudage, banderolage, etc." A-kwadraat fait aussi ses propres suggestions. "Nous réfléchissons volontiers avec le donneur d'ordre au stade le plus précoce du processus de production, ou nous intervenons en cocréation pour déboucher sur des partenariats innovants. Tout cela va bien plus loin que le seul processus d'emballage. De Brug ne note pas de croissance particulière du côté de la mise sous pli mécanique des envois postaux. Mais bien en revanche pour l'emballage manuel et le fulfilment. L'entreprise de travail adapté de Mortsel conditionne surtout des imprimés. Elle a pour clients des éditeurs comme Roularta Media Group, mais aussi des imprimeries, des agences de publicité et des organismes semi-publics, ainsi que d'autres ateliers protégés. De Brug emploie 270 personnes présentant un handicap au travail et 90 accompagnateurs. À côté de sa division emballage, elle a aussi une branche montage, peinture et garnissage, et est active dans l'industrie métallique et le travail du bois. De Brug peut compter sur un parc de machines dédiées au conditionnement des imprimés. "Parmi les possibilités, il y a la mise sous film de différents types de plastique, l'ajout et le collage de gadgets, le codage, l'étiquetage et la rétraction, et l'adressage et l'enliassage", explique Vanrompaey, responsable de la division Emballage. Mais l'emballage manuel constitue une part importante des activités. "On ne peut pas tout emballer mécaniquement. Certaines choses doivent être faites à la main." Notamment: plier et encoller, compter et assembler, composer et grouper, étiqueter, remplir et monter, etc. De Brug offre le choix parmi toute une série de matériaux d'emballage, de différents types de sachets (bio)plastiques à des boîtes d'envoi ou de présentation, en passant par des caisses-palettes et des banderoles. De Brug conseille aussi sur le choix de l'emballage le plus approprié et le plus respectueux de l'environnement.Autre possibilité: le fulfilment. On pense à la réception des marchandises, aux contrôles de qualité et de quantité, à l'entreposage et à la gestion du stock, à l'emballage et à l'expédition, et au traitement des retours. Le "verdissement" figure en haut des priorités de Ryhove, entreprise de travail adapté gantoise. "Nous tendons à être le plus durable possible dans l'achat de nos matériaux. Nous réfléchissons et évoluons avec nos clients sur le plan des emballages alternatifs." Dixit Peter Leyman, directeur général de Ryhove. L'entreprise de travail adapté Ryhove, à Gand, a pour activités l'emballage d'articles food et non-food, l'assemblage, la finition graphique, la délégation de personnel et l'entretien d'espaces verts. La part de l'emballage y est significative, avec 70%. L'entreprise réalise un chiffre d'affaires de 6,2 millions d'euros et emploie 432 personnes. Les clients de Ryhove sont des entreprises qui peuvent confier des tâches simples, répétitives et manuelles pour lesquelles elles manquent de temps et de bras. Surtout dans la chocolaterie, la biscuiterie, la confiserie et le non-food. Ryhove assure essentiellement des travaux manuels comme le remplissage de plateaux et de présentoirs, la mise sous film rétractable et l'étiquetage. Les travailleurs peuvent en outre assurer des opérations manuelles de façonnage, comme le pliage, le rainage, l'agrafage, l'assemblage, la mise sous pli et l'expédition. Pour atteindre ses objectifs de développement durable, MIVAS joue à fond la carte de l'économie circulaire.MIVAS planche de ce fait activement sur le développement de substituts aux emballages plastiques. Une nouvelle machine de rétraction capable d'utiliser des films biocompostables a ainsi été mise au point (brevet depuis avril).La division Emballage représente 90% du chiffre d'affaires et de l'emploi de MIVAS. L'entreprise assure le conditionnement de produits aussi bien food que non-food, dont du bio et du non-emballé, réfrigéré ou non. Outre les opérations d'emballage manuelles (ex. assortiments et lots promotionnels), MIVAS propose aussi des tâches mécanisées, comme l'emballage sous film rétractable (ouvert ou fermé), l'ensachage sous flowpacks, le montage et remplissage de présentoirs et les cartonnages. Elle propose aussi des services à valeur ajoutée comme le banderolage, l'étiquetage, l'impression jet d'encre des dates limites de consommation et codes de lot, le contrôle pondéral et la détection de particules métalliques. Les matériaux d'emballage utilisés sont très divers, poursuit Kreydt. "Le réemballage est souvent effectué dans des cartons de transport en ondulé. Les produits de luxe sont souvent emballés individuellement dans des étuis en carton compact, avec autour, par exemple, un manchon (banderolage) et/ou un film rétractable de protection. Les aliments ou les gadgets promotionnels sont souvent ensachés individuellement sous film tubulaire (flowpack), avant l'emboîtage dans des cartons de transport." MIVAS emploie 700 travailleurs, dont 600 personnes éloignées du marché du travail, et ce sur trois sites, dont deux à Lierre et un à Rumst.