Agfa vend une imprimante entièrement automatique à Hecht

Quelques visuels sur le stand d'Agfa rappelaient au monde que la (1) Jeti Tauro H3300 LED a reçu un prix EDP dans la catégorie " Imprimantes à plat/hybrides >250 m2/h ". Cette hybride de 330 cm de largeur d'impression utilise des encres UV LED à pigments et est pilotée par le logiciel Asanti. Elle est destinée à un usage intensif pour une production 24h/24 et 7j/7. Elle imprime à la résolution maximale de 635 x 1 200 dpi au moyen de 48 à 60 têtes Ricoh MH5420, lesquelles projettent six couleurs (plus le blanc ou un primaire). La Tauro peut être équipée de différentes options interchangeables, comme pour le chargement et le déchargement automatiques ou l'impression de rouleau à rouleau. Agfa a fourni une Jeti Tauro H3300 LED à plat entièrement automatique à la société Hecht, de Braine-l'Alleud, peu après la Fespa. Agfa a en outre fait savoir que Comdatek GmbH, à Hückelhoven (Allemagne), avait passé commande de dix (!) Jeti Tauro H3300 LED en différentes versions. Un panonceau sur une Anapurna H3200i LED indiquait qu'elle avait été vendue à Publiman Print, de Cénac-et-Saint-Julien (France). Peu avant la Fespa 2019, Agfa avait encore installé une Anapurna H3200i LED, en même temps que deux imprimantes textiles DX3200, chez Nonstop Printing, à Oud-Beijerland (Pays-Bas).
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Quelques visuels sur le stand d'Agfa rappelaient au monde que la (1) Jeti Tauro H3300 LED a reçu un prix EDP dans la catégorie " Imprimantes à plat/hybrides >250 m2/h ". Cette hybride de 330 cm de largeur d'impression utilise des encres UV LED à pigments et est pilotée par le logiciel Asanti. Elle est destinée à un usage intensif pour une production 24h/24 et 7j/7. Elle imprime à la résolution maximale de 635 x 1 200 dpi au moyen de 48 à 60 têtes Ricoh MH5420, lesquelles projettent six couleurs (plus le blanc ou un primaire). La Tauro peut être équipée de différentes options interchangeables, comme pour le chargement et le déchargement automatiques ou l'impression de rouleau à rouleau. Agfa a fourni une Jeti Tauro H3300 LED à plat entièrement automatique à la société Hecht, de Braine-l'Alleud, peu après la Fespa. Agfa a en outre fait savoir que Comdatek GmbH, à Hückelhoven (Allemagne), avait passé commande de dix (!) Jeti Tauro H3300 LED en différentes versions. Un panonceau sur une Anapurna H3200i LED indiquait qu'elle avait été vendue à Publiman Print, de Cénac-et-Saint-Julien (France). Peu avant la Fespa 2019, Agfa avait encore installé une Anapurna H3200i LED, en même temps que deux imprimantes textiles DX3200, chez Nonstop Printing, à Oud-Beijerland (Pays-Bas).Les imprimantes de transferts à sublimation peuvent être utilisées pour l'impression d'affiches dos bleu. La preuve chez l'Italien Aleph LaForte et chez MBA. Chez Aleph, on a eu droit à la première de la (2) LaForte 400, associée à un sécheur infrarouge de conception propre relativement court et à une sortie feuilles Fotoba. La LaForte 400 de 180 cm de large d'Aleph coûte environ 700 000 euros, périphérie comprise. Le plus grand modèle peut aller jusqu'à 320 cm de large. La productivité du modèle de 180 cm varie entre 100 et 500 m2/h, contre 20 à 600 m2/h pour l'imprimante de 320 cm d'Aleph. En concurrence directe, MBA a montré sa (3) combinaison MS-Dover/Fotoba. Les imprimantes Modèle 400, d'Aleph LaForte, et JPK evo, de MS-Dover, conviennent pour l'impression d'affiches sur papier à dos bleu à l'aide d'encres à l'eau pigmentées (comme l'Isonik PG-K21 sur MS-Dover). Les deux machines multipasses de 180 cm de large ont montré des démonstrations d'impressions en continu à partir d'un rouleau. Une coupeuse X/Y Fotoba coupait la bande imprimée en lès à coller. La combinaison MBA coûte environ 900 000 euros tout compris, c'est-à-dire avec l'imprimante JPK evo. Une pancarte annonçait " Sold to Publitex ", une société française.MicheleTuscano, VP Large Format Graphics Printing, a présidé au baptême du feu de la (4) Canon Océ Colorado 1650. La Colorado 1650 est une variante de la Colorado 1640 lancée en 2016. Elle utilise des encres UVgel et sa productivité est comprise entre 20 et 159 m2/h, pour une résolution maximale de 1 800 x 600 dpi. Ce qu'elle a de spécial ? La Canon Océ Colorado 1650 UVgel utilise des encres souples, ce qui a pour effet d'augmenter l'étirabilité du jeu d'encre de 15 % (1640) à 85 % sur 1650. Elle est également équipée d'un nouveau système de séchage FLXfinish à LED. Les utilisateurs peuvent choisir entre un fini mat ou brillant sur le même équipement sans devoir changer d'encres ou de supports. Le principe du sécheur UVgel-FLXfinish d'Océ repose sur une astuce au niveau du séchage UV. (Voir aussi la vidéo YouTube https://youtu.be/8 HZMq-vsnmM.) Sinon, hormis le réglage mat/brillant FLXfinish, les paramètres de production sont les mêmes. Le prix de la nouvelle imprimante, avec les possibilités supplémentaires, atteint 55 000 euros. Les utilisateurs de la 1640 peuvent faire mettre leur machine au niveau de la Colorado 1650. En lançant la Canon Océ Colorado avec FLXfinish, le constructeur élargit l'éventail d'applications possibles avec des encres UVgel. (5) Sur le même stand, une Colorado 1640 était associée à un massicot Fotoba de série XLD. Le Fotoba découpait deux exemplaires côte à côte à partir de la bande de papier de 1 625 mm de large. Cette combinaison est une alternative à l'imprimante d'affiche dos bleus d'Aleph / MBA évoquée plus haut. Les trois constructeurs ont en fait montré à la Fespa des solutions de remplacement possibles face à la réduction des tirages grand format, qui sont encore réalisés ci et là sur des presses offset géantes.Durst avait décidé ne pas participer à la Fespa 2018 à Berlin. L'idée était de débarquer en force à la Fespa de Munich en 2019 avec la série P5, assortie d'une série complète d'encres et systèmes de séchage LedUV et d'un nouveau logiciel. À la conférence de presse de Durst, le CEO Christoph Gamper était lui-même assisté d'Andrea Riccardi, Head of Product Management de Durst-Brixen, en Italie. Celui-ci a encore énuméré les principales caractéristiques de la série P5 : gouttelettes de 5 picolitres grâce aux têtes d'impression MEMS Ricoh Gen5 offrant une résolution maximale de 1 200 dpi ; modes d'impression multirouleaux et multivoies automatisée pour les panneaux ; reconnaissance du matériau ; tables à rouleaux repliable ; séchage par LED UV ; système d'identification de l'encre et équipement périphérique. La fourchette de prix des imprimantes utilisées pour les démos était comprise entre 330 000 et 500 000 euros. Les championnes de la productivité dans la série P5 sont la 250HS hybride de 250 cm de large et la 200HS de 200 cm qui peuvent produire jusqu'à 600 m2/h. Le chargement des panneaux s'effectue à partir d'un empileur Ÿ automatisé. (6) L'imprimante hybride Durst P5-350 à LedUV de 350 cm de large offre également une résolution maximale de 1 200 dpi et projette des gouttelettes d'encre de 7 picolitres en CMJN, plus en option le cyan clair, le magenta clair, le noir clair et une couleur complémentaire. La productivité maxi atteint 325 m2/h. Celle de la Durst P5 210 hybride de 210 cm est de 270 m2/h. Durst propose plusieurs types d'encres pour la série P5. Durst a installé au printemps une (7) Delta 2500HS de 250 cm x 320 cm, format maxi, sur le site VPK de Courcelles (Cartonneries de Wallonie). Cette machine imprime en jet d'encre UV conventionnel, embarque des têtes Quadro Array de Durst et dépasse les 1 000 m2/h. Smurfit Kappa, à Drogenbos, dispose d'une imprimante Durst identique depuis déjà trois ans. Une vingtaine d'imprimantes Delta WT 250 (WaterTechnology, 250 cm de large) sont entre-temps en service dans le monde, essentiellement chez des fabricants de présentoirs et d'emballages. Manfred Glantschnig, de Durst Professional Services, a expliqué l'écosystème logiciel des imprimantes P5. Celui-ci intègre un flux de production très complet (Durst Workflow Print), capable de rivaliser avec ceux des grands concurrents, ainsi que le système de surveillance Durst Analytics. Ce tableau de bord affiche des informations sur les travaux d'impression et des statistiques de production, des rapports d'état du système, etc. Pour les entreprises désireuses d'intégrer le commerce en ligne, le constructeur propose la solution Durst Smart Shop en combinaison avec le Durst Smart Editor. Ce logiciel web2print peut prendre en charge des domaines d'application comme les étiquettes, le grand format, l'impression textile ou les emballages. Web-2pack est une solution dédiée à la création d'emballages personnalisés ; elle permet d'afficher des prévisualisations réalistes en 3D. Durst Smart Editor fournit aussi les contours de découpe en 2D pour la découpe à la lame ou par laser.La toute nouvelle (8) imprimante à plat VUTEk Pro 30f LedUV était présentée en grande première. EFI qualifie la Pro 30f de modèle d'entrée pour le segment moyen des imprimantes à plat LedUV. Le format d'impression max est de 305 x 205 x 10 cm d'épaisseur. Encres CMJN+blanc-blanc en max. 1 200 x 1 200 dpi. Productivité maximale : environ 198 m2/h. Prix de la nouvelle arrivée : 175 000 euros. Ken Hanulec, VP Marketing Inkjet Solutions d'EFI, a présenté le serveur matériel Fiery proServer Premium 7.1. Le graphique montre un débit de 75 % supérieur. Hanulec a aussi levé le voile sur " Fiery Intensify ", une fonction du flux de production EFI destinée à améliorer le contraste des couleurs. Les différences avant-après ont été montrées sur la base d'exemples remarquables. Cette fonction dans le flux EFI est bien pratique pour ceux qui ne maîtrisent pas Photoshop ou qui ne peuvent/veulent pas switcher en cours de travail. Adele Genoni, VP & General Manager d'EFI Reggiani, s'est chargée de présenter les nouveautés dans le domaine de l'impression sur textile. La plate-forme de conception assistée de patrons en 2D/3D Optitex a été lancée à Texprocess 2019 (14-17 mai, Francfort). Depuis le quatrième trimestre 2018, EFI Reggiani a commercialisé cinq nouvelles imprimantes textiles (" Flexy ", " Vogue ", " Colors ", " Power " et " Bolt "), offrant une productivité allant de 200 à plus de 5 000 m2/h. Adele Genoni a présenté EFI Reggiani TERRA comme un procédé écologique, rapide et concurrentiel pour l'impression sur textile. L'encre est polymérisée directement au moment de l'impression. L'encre aqueuse pigmentée TERRA Gold adhère au textile sous l'effet de la chaleur. Elle est proposée comme alternative pour les imprimantes Allegro et Presto de Kornit.Dans le cadre du microshowcase " Print-Make-Wear ", l'entreprise roumaine Gemini CAD-Systems a proposé des démonstrations (9) du système de découpe à laser CO2 de 130 watts FlexiCut-L160, d'Endura. La largeur de découpe maximale est de 165 cm et la vitesse de découpe peut atteindre 60 cm/s selon le type du matériau. Vente directe auprès de www.geminicad.com. Le prix est de 35 000 euros.Epson tient ses promesses et l'a montré à Munich en lançant deux nouvelles imprimantes à écosolvant de 162,6 cm de large offrant une résolution max. de 1 440 x 1 440 dpi. L'une et l'autre sont disponibles chacune en deux versions (ce qui fait donc quatre variantes au total). Les nouveaux modèles se distinguent par leur alimentation en encre à partir de poches souples de 1,5 litre. D'où le " L " dans la désignation des machines. Une démo était proposée sur la version dix couleurs (10) de la SureColor S80600L à 22 795 euros (noir, noir clair, argenté, cyan, cyan clair, jaune, magenta, magenta clair, rouge, orange et blanc). À droite sur la photo : le compartiment pour dix couleurs/poches. Ces réservoirs de 1,5 litre entraineraient une réduction des frais d'encre d'environ 20 %, selon Epson. La variante avec alimentation en vrac est la SureColor S80610L à 23 795 euros. La version quatre couleurs (CMJN) S60600L coûte 21 495 euros. Sa variante " vrac ", la S60610L, revient à 22 495 euros. Les SC-S60600L et SC-S80600L embarquent des têtes PrecisionCore TFP d'Epson et elles sont livrées avec le RIP logiciel Epson Edge et l'outil LFP Accounting Tool (qui fournit des informations précises sur les coûts réels de chaque travail).Esko a montré le chaînon manquant de sa gamme de tables de découpe Kongsberg en rendant désormais possible (11) la découpe de textiles en rouleaux. De quoi donc faire jeu égal avec la concurrence dans la découpe textile également. On voit bien sur la vidéo YouTube https://youtu.be/yG0HiseXOEY comment une barre de pince saisit l'amorce du rouleau de textile imprimé et déroule celui-ci sur le tapis de découpe pour le positionner sous la tête XY. On attend à présent la prochaine évolution du constructeur : une tête de découpe XY à laser.Fujifilm prétend, à propos de sa (12) plateforme rouleau-rouleau extralarge (500 cm) Acuity Ultra - dérivée des imprimantes EFI (Matan) Barak - que la taille de gouttelette de 3,5 pl produit une qualité " HQ-close-look " inégalée. " De quoi rendre l'Acuity Ultra idéale pour le marché des visuels indoor haut de gamme, surtout pour les marques qui visent la plus haute qualité possible. " L'Acuity Ultra à séchage UV conventionnel autorise aussi un choix beaucoup plus large de fabricants d'encres que si le système était équipé d'un sécheur à LED UV. Fujifilm argue par ailleurs que " la technologie UV conventionnelle permet d'imprimer avec des vitesses très supérieures à celles du LedUV. Le système de refroidissement à l'eau qui équipe la table aspirante prévient efficacement tout risque d'accumulation excessive de chaleur et donc de rétraction du matériau. Ce qui rend possible l'utilisation de matériaux sensibles à la chaleur. " Offrant une productivité maximale de 236 m2/h, la machine peut imprimer aussi bien trois rouleaux côte à côte qu'un visuel graphique géant de maximum cinq mètres de large. À la Fespa, deux pancartes annonçaient l'aboutissement de deux ventes : une machine pour WeR.SINGS à Moscou et une autre pour Hecht, à Braine-l'Alleud.Tout comme à la Fespa de Berlin en 2018, Gerber, à Zaventem, déployait une offre forte dans le domaine de la finition des produits softsign et des textiles de mode. Avec ses (13) démonstrations de découpe, Gerber entendait répondre à la tendance bien présente au salon de l'impression sur textile par sublimation. Gerber propose des formats de plateau allant de 160 cm x 160 cm jusqu'à max. 320 cm x 640 cm, avec ou sans chargement automatisé du textile. La MCT-Cutter de Gerber proposait des démonstrations de découpe combinée : par laser CO2 de 100 watts et à la lame. À voir également sur la vidéo YouTube : https://youtu.be/q0djA-61POnE. La MCT-Cutter offre aussi des possibilités pour onze outils interchangeables, également pour le fraisage d'autres matériaux. Le modèle de 320 cm x 320 cm en démonstration coûte environ 150 000 euros et est disponible auprès de Gerber, à Zaventem.Le mouvement est lancé. HP avait déjà brillé lors des différentes éditions de Heimtextil avec les impressions Latex pour textiles de mode et de décoration sur un très large éventail d'étoffes (sélectionnées). L'impression Latex permet également de tout faire sur le marché de la signalétique textile promotionnelle. HP concède toutefois que pour obtenir de bons résultats dans des applications grand teint, résistantes à l'usure et au lavage, dans le domaine du soft sign, du textile de mode et des tenues de sports, mieux vaut passer à une autre technique d'encrage et d'impression. C'est donc avec beaucoup de fierté qu'Ester Sala, HP Global Business Director Textile Printing, a présenté la solution d'HP pour l'impression par sublimation. Une technique qui fait pénétrer les couleurs dans les fibres polyester plutôt que de les plaquer par-dessus comme le fait l'encre Latex. On retiendra de la présentation de Sala que le marché mondial de l'impression numérique sur textile représente 3,6 milliards USD, dont 60 % sur support polyester. HP lorgne une plus grosse part du gâteau. Autrement dit : à côté de ses encres Latex, la firme propose désormais des encres aqueuses à sublimation pour l'impression sur textile. (14) Les échantillons de textiles de mode montrés sur son stand soulignaient les ambitions du constructeur dans ce domaine. La Fespa a fait office de plate-forme de lancement pour la série Stitch d'imprimantes à sublimation :(15) HP STITCH S1000 rouleau-rouleau multipasse ; imprimante industrielle à sublimation de 320 cm de large à max. 1 200 dpi, avec 2 x ou 4 x CMJN pour environ 100 m2/h en mode HQprint et jusqu'à 300 m2/h en productivité maximale.HP STITCH S500 rouleau-rouleau multipasse ; imprimante " lourde " à sublimation de 162,5 cm de large à max 1 200 dpi, avec 2 x CMJN pour environ 22 m2/h en mode HQprint et jusqu'à 110 m2/h en productivité maximale.HP (STITCH S300 rouleau-rouleau multipasse ; modèle d'entrée d'imprimante à sublimation de 162,5 cm de large à max 1 200 dpi pour environ 17 m2/h en mode HQprint et jusqu'à 62 m2/h en productivité maximale. Les encres à sublimation d'HP fonctionnent naturellement avec des têtes thermiques HP. À côté des encres à sublimation, HP propose aussi une gamme correspondante de supports d'impression. Par exemple, du papier-transfert pour un procédé de sublimation indirect. Nautasign, à Malines, vend les imprimantes Stitch d'HP dans notre pays. HP entre ainsi en concurrence notamment avec Aleph LaForte, Durst, d.gen, Efi-Reggiani, Epson, Mimaki, MS-Dover, Mutoh, etc. Mais ce n'est pas la place qui manque car le marché total du textile continue de croître et une petite partie seulement des volumes de textiles polyester est imprimée en numérique, dit HP.Kornit a attiré l'attention de beaucoup de visiteurs avec ses nouveautés : l'Avalanche Poly Pro, dotée d'un plateau d'impression de 60 cm x 90 cm, et l'Atlas, de mêmes dimensions. Ces imprimantes sont destinées à l'impression numérique de tee-shirts. Kornit voit un gros marché potentiel dans les tenues de sports. Outre les 56 % de coton, celles-ci sont à 16 % des impressions par sublimation surtout sur polyester blanc. Et le marché mondial est considérable. Samuel Tonen, CEO, assure que l'imprimante de tee-shirts Avalanche Poly Pro (environ 425 000 euros) a le potentiel de changer la donne. (16) L'Avalanche Poly Pro imprime à la résolution maximale de 1 200 dpi avec des encres à l'eau NeoPigmentinkt Olympia. La Poly Pro introduit un nouveau procédé physico-chimique, appelé NeoPoly, mis au point pour permettre un séchage à basses températures tout en garantissant une haute qualité d'image. Le processus se déroule en quatre étapes : pulvérisation d'un conditionneur liquide sur le tee-shirt en polyester, impression du blanc, application d'un activateur " poly enhancer " et impression des encres CMJN Olympia. L'autre machine, la Kornit Atlas, était montrée pour la première fois en Europe. Elle imprime avec les nouvelles encres aqueuses NeoPigment Eco-Rapid. L'Atlas dispose de têtes Fujifilm StarFire SG1024 pour l'impression d'encres CMJNRV+blanc à max. 1 200 dpi, sur des étoffes telles que coton, polyester, mélanges coton-polyester, lycra, viscose, soie, cuir, denim, lin, laine, etc. Elle est étudiée pour des volumes annuels élevés et coûterait aux alentours de 570 000 euros.Les imprimantes 3D grand format de Massivit sont désormais indissociables de tous les salons majeurs où il est question de signalétique. Lors de cette Fespa, Massivit a lancé la (17) 1800-Pro dotée d'une technologie brevetée permettant de faire varier la résolution d'impression (comparable à une échelle de gris jet d'encre). Il est désormais possible de changer le mode d'impression (résolution et épaisseur de couche) à la volée pendant la construction d'un objet, par exemple pour mieux affiner des expressions faciales ou, inversement, restituer plus grossièrement certaines parties. Un nouveau mode MegaQuality produit une impression de plus haute qualité, plus rapide pour les objets volumineux, en consommant moins de gel. Ces deux nouvelles fonctions contribuent à rendre le processus de production plus rentable. Ce qui explique aussi que la 1800-Pro coûte plus cher la 1800 ordinaire : environ 380 000 euros. (18) Lors de cette Fespa, on a également pu voir pour la première fois un exemple de finition d'un objet imprimé en 3D par habillage de film.À la Fespa, Mimaki a montré son nouveau modèle d'entrée d'imprimante UV à plat (2,5 m x 1,3 m et jusqu'à 50 mm d'épaisseur) : la (19) JFX200-2513EX à trois têtes d'impression est une évolution de la JFX200-2513 double tête. Le EX veut dire " extra ", le gain se constatant notamment par une productivité très supérieure. La JFX200-2513 EX produit ainsi 35 m2/h dans le nouveau mode draft en quatre couleurs plus blanc, ce qui est 280 % plus rapide que les 12,5 m2 de la JFX200-2513. Cebond en vitesse vaut pour tous les modes d'impression. Par exemple, le mode " production speed " (600 x 600 dpi) passe de 9 m2 à 18 m2/h, tandis que les 12,5 m2/h du " highspeed " (300 x 450 dpi) deviennent 25 m2/h. Mimaki a également fait savoir que la JFX200-2513 EX peut être équipée pour des chargements et déchargements robotisés. La JFX200-2513 EX utilise aussi le procédé 2.5D Texture Maker de Mimaki, permettant d'imprimer des effets dimensionnels texturés en superposant jusqu'à 17 couches. Avec le RIP RasterLink6Plus RIP de Mimaki, les fichiers nécessaires peuvent être facilement générés en quelques secondes. La nouvelle imprimante à plat atteint des résolutions pouvant aller jusqu'à 1 200 dpi et embarque jusqu'à six couleurs : CMJN, cyan clair et magenta clair, plus vernis transparent et blanc. Trois types d'encres peuvent être utilisés : pour supports rigides, et un jeu offrant, respectivement, un taux de flexibilité de 150 % et 170 %. Le prix indiqué par Mimaki pour la JFX200-2513EX, toutes fonctionnalités comprises, est de 75 000 euros. La 3DFF-222 était la toute nouvelle imprimante 3D de table de Mimaki. Son format de construction est de 20 x 20 x 20 cm. Les objets 3D peuvent être conçus avec Adobe Illustrator et TinkerCAD. La machine est surtout recommandée pour la fabrication à meilleur marché de moules. Avec les techniques usuelles, ceux-ci peuvent coûter entre 300 et 1 500 euros, contre une quinzaine d'euros imprimés en 3D. La 3DFF-222 de Mimaki est affichée à 2 000 euros et est un produit OEM de Sindoh. Mimaki a mis en vedette l'impression textile par sublimation avec la (20) TS55-1800 avec alimentation en papier-transfert par bobine jumbo et réservoir d'encre en vrac de 10 litres. La TS55-1800 coûte 42 800 euros.Mutoh s'est distinguée avec (21) les encres olfactivement neutres à base de résine MP-31 en couleurs CMJN+blanc, sur la Value-Jet 1627MH. L'étirabilité et la rétractabilité extrêmes des encres MP-31 les rendent compatibles avec des applications comme l'habillage de véhicules et le thermoformage sous vide. Mutoh dit qu'elles combinent les avantages des encres à écosolvant conventionnelles et la polyvalence des encres UV. Elles préserveraient aussi la texture du support et l'aspect mat ou brillant de toutes sortes de matériaux. La ValueJet 1627MH est une machine hybride destinée aux entreprises désireuses de pouvoir imprimer directement sur des supports rigides, sans pour autant avoir le volume qui pourrait justifier une imprimante à plat. Elle peut accepter un format de support maximal de 1 625 mm, pour une longueur de feuille de 1 200 mm et une épaisseur max. de 16 mm. La résolution d'impression atteint 720 dpi x 1 440 dpi en mode HQ. La productivité est comprise entre 3 et 16 m2/h. Mutoh revendique l'absence d'émissions de vapeurs de COV et de formation d'ozone lors du séchage et positionne l'imprimante comme une machine d'entrée écoresponsable pour encres LED UV. Le prix affiché est de 25 000 euros.Polaroid, le retour ? Mais cette fois avec des imprimantes jet d'encre ? Lors d'éditions précédentes de la Fespa, Polaroid avait déjà montré son imprimante LedUV hybride rouleau-rouleau construite en Espagne à base de composants chinois. Celle-ci était proposée à l'époque par Magenta Vision, à Wavre (qui est autorisée à utiliser le nom Polaroid). Magenta Vision est également propriétaire d'une usine d'encres en Pologne. Polaroid a montré au salon (22) une imprimante à plat LedUV de 122 cm x 240 cm appelée " T-Rex ", à 100 000 euros, plus une variante plus large à 135 000 euros. Et aussi, la " Nova ", imprimante LedUV rouleau-rouleau de 320 cm de large équipée de têtes Ricoh-G5 à 7pl, pour une résolution de 720 x 1 200 dpi. La productivité avec 2 x CMJN est de 25 m2/h en mode HQ huit passages et jusqu'à 95m2/h en mode Q, deux passages. Le prix de la Polaroid " Nova " tourne aux alentours de 85 000 euros. Il est apparu que Magenta Vision Polska distribuait aussi deux imprimantes grand format Teckwin, qui enchaînaient les démonstrations. La première est la JetBox 2530 LedUV à plat pour l'impression de carton ondulé jusqu'à un format max. de 250 cm x 300 cm x 2 cm et une productivité maxi comprise entre 110 m2 et 414 m2 en CMJN. Le prix de la JetBox 2530 en version LedUV tout compris est de 260 000 euros. Il existe aussi chez Teckwin une machine qui utilise des encres à l'eau. La Shark TS-5000HF est une imprimante LedUV rouleau-rouleau de 500 cm de large. Pour récapituler : Magenta Vision Polska a donc un lien avec Magenta-Vision à Wavre, qui assure les services d'installation et de formation. Cette même Magenta Vision Polska fabrique aussi une gamme étendue d'encres inkjet dans son usine de Piaseczno (Pologne).Roland continue de miser sur les avantages du procédé à écosolvant pour ses systèmes d'impression-découpe. Son (23) imprimante à encres écosolvant huit couleurs de 162,5 cm de la série TrueVIS VG2 a reçu un bon accueil. Roland dit avoir apporté plus d'une quarantaine d'améliorations à la nouvelle série TrueVIS VG2 :Fournie avec le RIP logiciel VersaWorks 6.Certifiée pour répondre aux exigences du système de garantie MCS de 3M et de la garantie ICS d'Avery Dennison.À côté des 7 couleurs plus le blanc, la nouvelle série TR-2 propose une encre orange pouvant être utilisée comme couleur primaire ou d'accompagnement.Nouveaux préréglages de gestion des couleurs.Galets presseurs automatiques.Fonction pour nouveaux repères de coupe multiples.Nouvelles fonctionnalités de manipulation des supports.Flux de production amélioré pour plus d'efficience.Le modèle de 160 cm de large a un prix compris entre 17 500 et 20 000 euros.(24) La Roland EJ-640 DECO de 162,5 cm de large a été annoncée au salon comme " coming soon ". Va-t-elle succéder à l'imprimante à sublimation Texart ? La nouvelle machine étant destinée à la déco d'intérieur sur textiles, elle devrait utiliser une nouvelle encre à l'eau à pigments. Les impressions à pigments résistent moins bien à l'usure que celles à sublimation, mais leur durée de vie est suffisante pour des décorations murales. Et le temps de production est plus court que pour une sublimation.À la suite de son rachat par l'Américain ComCut, le fabricant belge Summa a pu intégrer dans sa gamme des machines de découpe-fraisage compétitives. Elle a montré cette extension de sa gamme avec deux systèmes de découpe laser en démonstration à la Fespa. Le modèle d'entrée pour textiles de mode et tenues de sports est la L8100, offrant une largeur de travail de 186 cm sur une longueur infinie, et montré en version avec dérouleur et système Vision pour la reconnaissance de position des pièces de patrons. Il existe des versions avec laser de 50 ou 100 watts refroidi par air, ou 120 ou 250 watts refroidi par eau. Le prix salon tournait aux alentours des 100 000 euros selon la version. (25) Le nouveau système de découpe au laser L3214 a également été proposé en démonstration à Munich. Celui-ci offre une largeur de travail de 320 cm sur une longueur infinie. La vitesse maximale est de 150 cm/s. Le L3214 de Summa façonne les applications de softsign à raison de 280 mètres linéaires/heure, ou 810 m2/h. Le prix est de 210-220 000 euros selon le laser.Le stand de swissQprint au salon était bondé en permanence. Tous ces curieux se pressaient pour voir à l'oeuvre la nouvelle imprimante LedUV multipasse rouleau-rouleau Karibu. Des surprises à signaler à part le fait qu'il s'agit de la première imprimante du constructeur suisse alimentée par un rouleau ? Pas vraiment. On retrouve la technique d'impression LedUV de swissQprint déjà bien connue de la Nyala et utilisant les mêmes encres. Mais en plus grandiose vu le volume de sortie. (26) La Karibu de 340 cm de large peut aussi imprimer deux demi-rouleaux côte à côte, en maximum neuf couleurs (CcMmJN+3 couleurs supplémentaires, à choisir une fois pour toutes), et ce dans une résolution comprise entre 360 et 1 080 dpi avec des gouttelettes de 9 à 42 pl. Cette Karibu peut produire plus de 300 m2/h. Grâce à un réglage précis de la tension de bande, le support avance droit comme un i dans l'imprimante. (27) À l'avant du plateau de sortie, un caisson lumineux d'environ 15 cm occupe toute la largeur de la machine ; pratique pour l'inspection de supports rétroéclairés. Prix d'une machine complète : 350 000 euros, par l'intermédiaire de Spandex, à Zaventem.