L'introduction chez nous de la directive européenne sur les médicaments falsifiés (FMD) s'est opérée en douceur. Quelques maladies de jeunesse ont toutefois incité l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé à concéder une période transitoire aux pharmaciens jusqu'à fin avril.
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L'introduction chez nous de la directive européenne sur les médicaments falsifiés (FMD) s'est opérée en douceur. Quelques maladies de jeunesse ont toutefois incité l'Agence fédérale des médicaments et des produits de santé à concéder une période transitoire aux pharmaciens jusqu'à fin avril.Ces couacs au démarrage concernent surtout la mise en oeuvre informatique et les adaptations à apporter aux emballages. Par exemple, des codes 2D comportent encore des erreurs ou ne sont pas bien visibles à cause d'un fond inadapté ou d'un étalement de l'encre. Cette phase de transition pourrait bien durer cinq ans, prévient l'Association pharmaceutique belge (APB). Ne fût-ce que parce des emballages sont en circulation avec d'anciens codes-barres uniques et une date de péremption à cinq ans. Ceux-ci pourront encore être délivrés pendant tout ce temps sans authentification en temps réel. Les cas avérés de falsification sont par ailleurs assez rares en Belgique, souligne l'APB.En attendant, le pharmacien reste autorisé à fournir les produits même si la lecture par le scanner renvoie une erreur. Ce en plus de quoi, il vérifie que l'emballage est " conforme " et le témoin d'intégrité, intact. Il contrôle aussi si le médicament ne provient pas d'un nouveau fournisseur inhabituel. Simple question de bon sens, donc.À découvrir dans ce numéro, les efforts consentis par un distributeur-répartiteur de médicaments pour se conformer à la FMD. Autre thème : la tendance à la " digitalisation " et à la simplification des étiquettes sur les emballages de médicaments.L'heure est également à l'innovation dans le domaine des emballages de transport. Le secteur en plein essor de la vente en ligne en est un puissant moteur, lui-même agissant sous la pression du consommateur. Ce dernier en a assez des emballages surdimensionnés, néfastes pour l'environnement et difficiles à déballer. Mais pas au point toutefois d'accepter de se voir livrer des produits abîmés.Et pour conclure : une impression du récent Empack à Bois-Le-Duc. Celui-ci constitue en effet notre tremplin vers l'Empack de Malines, les 23 et 24 octobre. Avec, le premier jour du salon au Nekkerhal, le nouvel évènement Get Smart (in) Packaging (www.getsmartinpackaging.be).Au plaisir de vous voir à Malines !