Van der Poorten, Daneels Media Group, Albe De Coker, Antilope de Bie, Coldset Printing Partners : ce sont les premières imprimeries belges qui offrent une visibilité maximale sur leur engagement environnemental à travers leur site web. Elles sont suivies par Verstraete IML, Grafische Groep Matthys, Snel, Dessain et Artoos. Le grand groupe graphique Graphius et AZ Print, qui arrivent en 11e et 12e position, ont manqué de peu leur place dans le classement. Celui-ci a pour but de donner quelques pistes pour améliorer sa communication environnementale sur internet. Le Top 10 a été établi sur base des 100 premières imprimeries belges du Trends Top en termes de chiffre d'affaires. Pour identifier l'engagement environnemental des imprimeries, nous avons dans un premier temps observé quels sites web contenaient des informations à caractère environnemental. La classification des imprimeries s'est faite en fonction de l'impact visuel de la communication environnementale et de la présence d'un onglet dédié au sujet. Plus l'accès à l'information est direct et plus l'impact visuel est fort, plus la classification monte. Notre Top 5 est de ce point de vue représentatif : grande bannière, gros titre et onglet attirent directement l'attention sur l'engagement environnemental en page d'accueil. Chez Albe De Coker, l'onglet apparaît même en vert pour se distinguer des autres. La pertinence de la politique environnementale a également été prise en compte. C'est aussi ce qui a permis de trancher entre l'une ou l'autre imprimerie. Par pertinence, on entend une communication détaillée et attractive ainsi que des actions menées qui vont plus loin que la simple mention d'écolabels comme FSC/PEFC, Imprim'Vert, ISO14001, etc.
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Van der Poorten, Daneels Media Group, Albe De Coker, Antilope de Bie, Coldset Printing Partners : ce sont les premières imprimeries belges qui offrent une visibilité maximale sur leur engagement environnemental à travers leur site web. Elles sont suivies par Verstraete IML, Grafische Groep Matthys, Snel, Dessain et Artoos. Le grand groupe graphique Graphius et AZ Print, qui arrivent en 11e et 12e position, ont manqué de peu leur place dans le classement. Celui-ci a pour but de donner quelques pistes pour améliorer sa communication environnementale sur internet. Le Top 10 a été établi sur base des 100 premières imprimeries belges du Trends Top en termes de chiffre d'affaires. Pour identifier l'engagement environnemental des imprimeries, nous avons dans un premier temps observé quels sites web contenaient des informations à caractère environnemental. La classification des imprimeries s'est faite en fonction de l'impact visuel de la communication environnementale et de la présence d'un onglet dédié au sujet. Plus l'accès à l'information est direct et plus l'impact visuel est fort, plus la classification monte. Notre Top 5 est de ce point de vue représentatif : grande bannière, gros titre et onglet attirent directement l'attention sur l'engagement environnemental en page d'accueil. Chez Albe De Coker, l'onglet apparaît même en vert pour se distinguer des autres. La pertinence de la politique environnementale a également été prise en compte. C'est aussi ce qui a permis de trancher entre l'une ou l'autre imprimerie. Par pertinence, on entend une communication détaillée et attractive ainsi que des actions menées qui vont plus loin que la simple mention d'écolabels comme FSC/PEFC, Imprim'Vert, ISO14001, etc.Une imprimerie sur deux mentionne l'écologie sur son site internet, une sur trois offre une visibilité directe sur son engagement environnemental et une sur trois détaille son programme environnemental. Seules 6% des imprimeries déclarent être neutres en CO2 avec label à l'appui. C'est le cas de la moitié de notre Top 10 avec Van der Poorten, Albe De Coker, Daneels, Dessain, Artoos et - hors classement - Bulckens/ZwartOpWit. Au minimum, des labels environnementaux (PEFC, FSC, ISO 14001, etc.) et un onglet "Environnement" apparaissent sur le site internet avec ou sans texte explicatif. Au plus, une place à part entière est consacrée à l'engagement environnemental de l'imprimerie avec un contenu textuel et visuel attractif et détaillé, que ce soit directement en page d'accueil ou ailleurs sur le site.Quand l'engagement environnemental est directement visible en arrivant sur la page d'accueil de l'imprimerie comme c'est le cas de notre Top 10. L'engagement est alors clair et explicite. C'est aussi un gain de temps pour le client ou le prospect qui cherche à savoir rapidement si une imprimerie mène une politique environnementale. Petit bémol quand il faut scroller un peu la page web pour en constater. On aime aussi quand l'engagement environnemental dépasse le cadre du site internet de l'imprimerie. C'est notamment le cas de l'imprimerie liégeoise Snel qui communique activement sur les réseaux sociaux à propos du papier et de l'environnement. Les clients de l'imprimerie ont aussi droit à une petite brochure réalisée en interne qui tord le cou aux idées reçues sur le secteur. On aime aussi la rubrique "News" ou le fil d'actualité sur le site web ou encore le magazine d'entreprise qui informent notamment sur les efforts environnementaux accomplis par une imprimerie. Exemples : Artoos qui a obtenu le certificat ISO 14001 ou encore Verstraete IML qui s'engage dans un projet de recyclage du plastique. Certaines imprimeries comme Albe De Coker ou Van Lijsbetten vont jusqu'à intégrer sur leur site une vidéo d'entreprise pour montrer qu'elles sont écoresponsables.Quand l'accès à la section "Environnement" se fait indirectement et qu'il faut donc chercher un peu. Si rien n'est mentionné à propos de l'environnement en page d'accueil, la réponse se trouve alors généralement dans la section qui présente l'entreprise (" À propos"). Un sous-onglet "Environnement" peut s'y cacher. C'est une approche plus discrète pour le visiteur du site web.Imprimer de façon durable implique bien plus que l'utilisation de papiers certifiés FSC/PEFC ou recyclés. Performance énergétique, réduction des émissions de CO2, économie des ressources, recyclage et production climatiquement neutre sont les principaux axes de la gestion environnementale des imprimeries engagées. La plupart des imprimeries font aussi des efforts pour investir dans des technologies récentes, moins énergivores, ou des produits alternatifs qui allient efficacité et production durable. Ce qui suit offre un aperçu des mesures écoresponsables couramment adoptées par les imprimeries.Consommation énergétique rationnelle et énergie durable.20 % des imprimeries utilisent des énergies vertes, soit près de la moitié des imprimeries écoresponsables. La plupart des imprimeries qui utilisent des énergies vertes couvre une partie de leur consommation électrique avec leurs propres panneaux solaires et via des fournisseurs d'énergie verte. Van der Poorten, Daneels, Albe De Coker, Antilope De Bie, Coldset Printing Partners, Matthys, Graphius, AZ Print, Delabie, Hoorens Printing, Cartim, Van Lijsbetten, CIACO, Die Keure/La Charte, Syx Graphics et Control Media disposent de panneaux solaires. D'autres adoptent uniquement un fournisseur d'énergie verte comme par exemple Dessain, ZwartOpWit ou encore Reynders. L'électricité dite verte peut provenir d'énergie solaire, mais aussi éolienne et hydraulique. En plus de panneaux solaires, Coldset Printing Partners possède par exemple une éolienne qui comble 50 % de ses besoins énergétiques. D'autres imprimeries comme Antilope De Bie, Snel, Delabie ou Hoorens Printing font encore des économies d'énergie en récupérant l'air chaud dégagé par les presses feuilles ou rotatives. Pour réaliser davantage d'économie énergétique, l'éclairage LED est couramment adopté.L'eau. Certaines imprimeries récupèrent l'eau de pluie pour un usage sanitaire. Exemples : Antilope De Bie, Graphius, Reynders, Die Keure/La Charte.Le transport. Certaines imprimeries pensent à optimiser les livraisons de façon groupées afin de réduire les déplacements et le nombre de kilomètres parcourus (ZwartOpWit, CIACO, Die Keure/La Charte, Perka, etc.). D'autres vont jusqu'à réfléchir au mode de transport du personnel pour réduire l'empreinte carbone. Van der Poorten utilise par exemple une voiture hybride (pour les livraisons et visites clientèle à proximité) et un véhicule au CNG (gaz naturel). Le moteur électrique est alors chargé par l'énergie générée par les panneaux solaires. Même si cette alternative pose finalement question dans la conscience de Filip Van Wezemael, administrateur de Van der Poorten : " Je ne suis plus convaincu que la voiture électrique soit une alternative durable. Produire une voiture, même s'il s'agit d'un modèle considéré plus propre, entraîne une empreinte carbone non négligeable. Alors nous préférons continuer avec ce que l'on a en attendant une meilleure alternative ". Certaines imprimeries encouragent également les déplacements domicile-travail du personnel à vélo comme Albe De Coker, Matthys, Graphius, etc.Diminution des déchets et recyclage (papier, produits dangereux, plaques).Les encres et détergents sans composants organiques volatils. On ne compte plus les imprimeries qui mentionnent l'utilisation d'encres à base d'huiles végétales. Certaines mentionnent aussi l'impression sans alcool isopropylique (Dessain, Graphius, Delabie, Hoorens Printing, Cartim, Die Keure/La Charte, Control Media), voire une utilisation réduite (Daneels, Albe De Coker, Grafix web printing, Perka). Ludo Goedertier, administrateur de Cartim : " Que ce soit avec des presses Komori ou comme actuellement avec des Heidelberg, j'utilise des encres sans alcool. C'est meilleur pour l'environnement et je n'ai aucun problème au niveau de la production et de la qualité. C'est le cas de peu d'imprimeurs en Belgique ou alors ils utilisent une faible quantité d'alcool. En Suisse, presque tous les imprimeurs travaillent avec des encres sans alcool. Je pense que c'est une question de mentalité. "Production climatiquement neutre et compensation carbone. Van der Poorten, Daneels, Albe De Coker, Dessain, Artoos ou encore ZwartOpwit vantent des imprimés climatiquement neutres. Pour y arriver, un bilan des émissions carbone de l'imprimerie est régulièrement effectué via un organisme compétent comme CO2Logic avec le label CO2 Neutral ou Climate Partner. Des mesures sont ensuite prises pour les diminuer et les compenser. Comment ? En soutenant financièrement des projets environnementaux dans les pays en voie de développement.Investissement dans des technologies plus propres. Les imprimeries peuvent choisir des procédés moins énergivores (LED UV, impression sans mouillage, marquage à froid, plaques offset écologiques/alu recyclé, etc.) ou des machines dont l'empreinte carbone de la production a été compensée. C'est par exemple le cas de Snel qui met en avant l'investissement dans deux presses offset "neutres en CO2". Cela signifie que la fabrication, la livraison et l'installation ont été compensées pour réduire l'impact carbone. Attention à la technologie de séchage LED UV ! Si elle présente l'avantage de consommer moins d'énergie, elle n'est pas si écologique qu'elle en a l'air. En effet, les papiers imprimés avec des encres à séchage LED UV actuelles ne sont pas facilement désencrables et donc recyclables. La raison est que ces encres forment une couche solide qui résiste aux produits chimiques et mécaniques. Cela dit, les fournisseurs de ce type d'encres cherchent à remédier au problème.Les labels et certificats environnementaux. Les plus courants sont FSC, PEFC, ISO 14001 et Imprim'Vert pour le marché français. Mais il y a encore EMAS, CO2 Logic, ClimatePartner et d'autres labels locaux comme le label flamand Milieucharter pour la neutralité carbone. L'intérêt d'avoir de tels certificats ne fait pas l'unanimité parmi les imprimeries écoresponsables. " Les coûts pour obtenir ces certificats me semblent inutiles si le travail est fait. On paie déjà pour avoir les certificats PEFC, FSC et Imprim'vert. Nous avons aussi constaté que nos clients n'étaient pas prêts à payer plus pour la compensation carbone ", relate Roland Soubras de Snel. Ludo Goedertier de Cartim n'est pas non plus favorable aux certificats de neutralisation carbone : " C'est trop d'administration et de marketing. Je préfère être dans l'action plutôt que d'en parler. Étant imprimeur pour imprimeurs, je n'ai pas non plus de clients qui réclament un certificat. Si c'était le cas, je devrais alors m'y mettre. "La neutralisation de l'empreinte carbone de l'entreprise Van der Poorten est un effort de tous les instants. Pouvoir acheter du papier climatiquement neutre est un souhait de l'imprimerie qui reste inassouvi. " Cela n'existe pas encore ", dit Filip Van Wezemael. Il poursuit : " L'empreinte carbone le plus important que nous devons compenser correspond en grande partie au papier utilisé. En effet, nous allons jusqu'à incorporer l'impact de ce papier dans notre bilan carbone annuel pour le compenser de notre côté alors que ce n'est pas notre propre empreinte. Nous pouvons ainsi affirmer que tout ce qui sort de notre usine est neutre pour le climat. Nous discutons avec les papetiers pour recevoir du papier neutre en CO2 et ce au même prix et pas en devant payant un supplément pour pouvoir le neutraliser. "Two Sides a renouvelé son étude européenne sur les perceptions du consommateur concernant le papier et l'environnement. Elle a été réalisée par la société d'études indépendante Toluna en février 2019 auprès de 6000 personnes dans huit pays (Allemagne, Autriche, France, Italie, Royaume-Uni et les pays nordiques). Résumé de l'étude :Mauvaise perception de la déforestation en Europe : seuls 10 % des Européens pensent que les forêts européennes ont augmenté en taille et 59 % pensent qu'elle diminue. Or entre 2005 et 2015, les forêts européennes ont augmenté d'une surface de 2 plus de 44000 km (environ la superficie de la Suisse).34 % connaissent le label FSC, 27 % connaissent PEFC et 34 % prêtent attention aux labels lors de l'achat de papier.Sous-estimation du recyclage du papier : seul un cinquième des personnes interrogées pensent que le taux de recyclage du papier en Europe dépasse 60 %, alors que le chiffre réel dépasse 72 %.Libre choix quant à la réception de documents en papier ou électroniques : 78 % des consommateurs européens pensent qu'ils doivent avoir le droit de choisir la façon dont ils reçoivent les communications (imprimées ou électroniques) de leurs fournisseurs. 62 % pensent ne pas devoir payer plus pour la réception de factures et de relevés papier.Préférences pour l'imprimé : 69 % le préfèrent pour les livres, 61 % pour les magazines et 54 % pour les journaux.Filip Van Wezemael, Administrateur de Van der Poorten" Notre engagement environnemental vient du coeur, c'est dans notre ADN. Quand nous expliquons aux clients tous nos efforts pour être climatiquement neutres, ils deviennent plus rapidement ouverts à la collaboration, mais les prix doivent rester convenables. Les éditeurs aiment pouvoir mettre le label CO2 neutre dans leur colophon. Cela permet aussi de convaincre leurs lecteurs qu'ils ne doivent pas culpabiliser de lire sur papier."Kris Daneels, Managing director de Daneels Media Group" Il s'agit surtout de trouver un bon équilibre entre le respect environnemental et la production industrielle, puis de communiquer correctement avec les clients. Ces derniers doivent recevoir un aperçu clair des possibilités pour réaliser leurs produits graphiques et donc choisir consciemment une méthode de production. "Luc De Coker, Administrateur délégué d'Albe De Coker" La sixième génération arrive dans la société. Je suis responsable de donner une entreprise propre. L'ancienne génération a la responsabilité de montrer l'exemple à la nouvelle. Être neutre en CO2 ce n'est pas seulement un atout, c'est une obligation. J'habite à 12 km de l'imprimerie et le plus souvent possible - quand le temps le permet et que je n'ai pas de rendez-vous à l'extérieur - je vais travailler à vélo pour montrer l'exemple. "Bart De Bie, Administrateur délégué d'Antilope De Bie" Aujourd'hui, tout le monde est impliqué dans le respect environnemental, mais nous faisons déjà par nous-mêmes tout ce que nous pouvons faire en faveur de l'environnement depuis 18 ans. Dans l'industrie papier et graphique, nous sommes fiers de pouvoir dire que notre industrie est l'une des plus écologique au monde. Notre matière première, le papier, provient d'une source renouvelable et écologique. Les forêts sont CO2 neutres, ce n'est pas le cas d'un e-mail qu'on envoie. "Paul Huybrechts, Administrateur délégué/directeur Druk & Distributie Mediahuis, Coldset Printing Partners" C'est important de montrer que nous travaillons de façon durable avec les produits papier classiques si nous voulons conserver une place dans un monde digital. Nous n'imprimons pas seulement pour le groupe, mais aussi pour des clients tiers. De plus en plus, nous remarquons que les clients accordent de l'attention au caractère durable de leurs fournisseurs. "Bart Lauwaert, Sales & Marketing/Adviseur (koud)foliedrukwerk & verpakkingen, Grafische Groep Matthys" Notre spécialité dans le marquage à froid est le principal atout environnemental de l'entreprise qui de par sa petite taille a déjà un faible impact environnemental. Nous avons fait tester la recyclabilité de nos produits par un laboratoire néerlandais spécialisé dans le papier et le carton. Il apparaît que nos imprimés sont parfaitement recyclables contrairement au carton métallisé. Les grandes marques de cosmétiques font de plus en plus le choix de ne plus travailler avec du carton métallisé. Nous évitons aussi le plus possible le pelliculage. Ce n'est pas toujours possible, mais nous veillons à ce que tout ce que nous proposons aux clients puisse être recyclé. Cela entre aussi en ligne de compte dans nos investissements futurs en matière d'ennoblissement."Roland Soubras, administrateur délégué de Snel" La méthode de production et la gestion des déchets en interne sont les principaux points qui doivent être bien maîtrisés. Il est aussi important de sensibiliser à revenir à une production locale. Le respect environnemental dépend de la volonté de chacun. "Geert Gielen, Administrateur délégué de dessain printing" Les dépliants papier que nous produisons sont un exemple parfait d'économie circulaire : ils sont récupérés en masse pour servir de matière première dans la production de papier et peuvent être recyclé jusqu'à 7 fois. La communication numérique connaît une forte croissance, mais nous ne devons pas sous-estimer son impact sur l'environnement. La consommation énergétique pour maintenir tous les parcs de serveurs opérationnels est énorme et l'augmentation des déchets électroniques des appareils mobiles et des ordinateurs est de plus en plus un problème environnemental. "Leen Artoos, administratrice déléguée, Artoos" Nous menons une forte politique RSE. L'environnement est donc important, mais aussi le personnel, les clients et les fournisseurs. Nous offrons à nos clients des solutions pour produire de façon plus respectueuse de l'environnement, mais nous leur demandons aussi de faire attention à l'aspect environnemental. Par exemple, nous évitons de produire plus que nécessaire afin d'éviter le gaspillage et des coûts inutiles. Nous voulons aussi optimiser les expéditions. En tant qu'entreprise neutre en CO2, nous veillons à réduire le plus possible notre empreinte carbone et à la compenser en investissant dans des projets de développement durable."Ludo Goedertier, Administrateur de Cartim" Je pense qu'on devrait toujours trouver un équilibre entre l'économie et l'écologie. Quand c'est possible, il faut agir dans ce sens sans réfléchir."