Les emballeurs actifs dans la confiserie avaient l'embarras du choix au ProSweets, qui s'est tenu du 30 janvier au 2 février, à Cologne. Question durabilité, ils ont pu trouver une offre complète de matériaux d'emballage en bioplastique, monoplastique ou papier. Et même les trois chez certains fournisseurs. Nous avons fait un petit tour du salon et avons épinglé diverses nouveautés dans ce domaine. Plus l'un ou l'autre complément intéressant.
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Les emballeurs actifs dans la confiserie avaient l'embarras du choix au ProSweets, qui s'est tenu du 30 janvier au 2 février, à Cologne. Question durabilité, ils ont pu trouver une offre complète de matériaux d'emballage en bioplastique, monoplastique ou papier. Et même les trois chez certains fournisseurs. Nous avons fait un petit tour du salon et avons épinglé diverses nouveautés dans ce domaine. Plus l'un ou l'autre complément intéressant. Chocal, à Schwäbisch Gmünd dans le sud de l'Allemagne, produit des emballages pour figurines en chocolat. Non pas en plastique, mais en aluminium, papier ou autres fibres naturelles comme la cellulose. Certains clients aiment ostensiblement montrer aux consommateurs qu'ils privilégient le papier. Mais d'autres entendent rester fidèles à la feuille d'aluminium, habit classique du chocolat. Ce qui n'est, en soi, pas un problème, car la possibilité existe pour eux aussi d'imprimer le papier d'emballage avec une encre dorée ou argentée. L'Italien Ideal Plast packaging a montré notamment un certain nombre d'emballages biodégradables. La variante transparente ne se conserve que quatre semaines pour un usage comme matériau d'emballage mais l'opaque en TerraPET dure plus longtemps. Ivano Sironi fait remarquer au nom de l'entreprise qu'il est important de commander l'emballage à dégradation rapide exactement dans les temps et de le livrer tout aussi vite au client. La société française Deltasacs se présente comme un fournisseur d'emballages écoresponsables. Elle propose aussi bien des doypacks (sachets tenant debout) en PE monomatériau (éventuellement avec valve, mais dans un autre plastique, en l'occurrence du HDPE), papier ou matière compostable (Natureflex: cellulose tirée de la pâte de bois), que des sacs à fond plat pouvant être en papier avec fond carton ou entièrement en plastique monomatériau (PE). Deltasacs montrait aussi des sachets en papier avec fenêtres en plastique. Cette solution est naturellement moins durable car constituée de deux matériaux différents - papier et plastique - auquel cas la seule destination des déchets est l'incinérateur. Sauf si le consommateur les sépare avant de les jeter, auquel cas, il importe peu que la fenêtre soit ou non en bioplastique. L'Allemand Synthegon avait, lui aussi, toutes les variantes à proposer en matière d'emballages durables, dont des sachets en plastique monomatériau, en papier et en bioplastique. Pour le dire en toute honnêteté, la variante en papier comporte 5% de plastique. Mais cette proportion reste autorisée pour un emballage destiné à être jeté avec les vieux papiers. La célèbre marque de chocolats allemande est cliente pour ce type d'emballages papier, ainsi qu'on pouvait le voir dans la vitrine. Il y avait aussi une variante monomatériau pour ensacheuse verticale composée d'un film BOPP à effet barrière élevé. Celle-ci est produite en coentreprise avec, notamment, Comexi, Dowe et Plastichim Ticinio. Dans l'exposition commune avec ISM, le salon concomitant, on pouvait notamment voir les emballages réutilisables de l'Allemand Pacoon. En plus de pouvoir servir plusieurs fois, ils peuvent également se recycler, étant composés de cellulose (fibres de bois). Biologique et recyclable, peut-on faire plus durable? Dans l'exposition commune se trouvait aussi une vitrine pour les chocolats Petit Melo de la Confiserie Vandenbulcke. L'entreprise courtraisienne a commercialisé une combinaison d'emballages à distribuer et de présentoir comportant 60 chocolats emballés individuellement. Avec une couleur d'emballage différente pour chacun des six goûts, ce qui donne un ensemble particulièrement coloré et festif. Tant le présentoir que les emballages sont en papier. Six goûts différents pour donner le choix et laisser la surprise au bénéficiaire. Les Allemands sont connus pour être des gens méthodiques. Ils ont donc créé un institut de l'emballage durable destiné à assurer une base scientifique aux formations dans le domaine. Celui-ci existe depuis 2019, explique Mara Strenger, chef de projet, et il dépend de l'Université d'Albstadt-Sigmaringen, laquelle se trouve à mi-chemin entre Stuttgart et le lac de Constance, dans le land allemand de Bade-Würtemberg. Parmi les différentes sujets étudiés, on trouve: matières premières biologiques, techniques et conception de processus, emballages fonctionnels, emballages intelligents, emballages et durée de conservation, bioéconomie et développement durable (concepts, évaluation et visibilité pour le consommateur). Il va sans dire qu'en plus du matériel promotionnel, l'université présentait également toutes sortes de matériaux d'emballage durables. Dont des emballages à usage unique et jetables, mais comestibles car fabriqués à partir de flux résiduaires de végétaux agricoles. Dupont, à Zwevegem (Belgique), venait pour la première fois au ProSweets. Compte tenu du faible nombre de visiteurs dû aux mesures anticoronavirus, cette première expérience a été plutôt décevante, mais les prospects rencontrés ne connaissaient pas encore l'entreprise et ses produits, expliquait Bruno van Doorne, Export Manager. L'investissement dans le salon promet donc de rapporter en fin de compte. Dupont fabrique notamment des bacs de présentation en plexiglas, ou verre acrylique ou encore PMMA, un polymère de méthacrylate de méthyle. Pas tout à fait durables dans le sens de respectueux de l'environnement, mais néanmoins très légers et ultrarésistants. Ils peuvent donc s'utiliser longtemps et restent élégants, ce qui est une autre façon d'être durable. L'entreprise avait fabriqué le matériel de présentation pour des macarons spécialement pour ISM et ProSweets.