La fédération sectorielle internationale Intergraf se dit satisfaite de l'approbation du projet de directive de la Commission européenne relative à la justification et à la communication des allégations environnementales explicites. Pour lutter contre l'écoblanchiment, la directive arrête des règles générales imposant aux entreprises d'étayer leurs allégations environnementales, notamment par une évaluation devant reposer sur des preuves scientifiques généralement acceptées e...

La fédération sectorielle internationale Intergraf se dit satisfaite de l'approbation du projet de directive de la Commission européenne relative à la justification et à la communication des allégations environnementales explicites. Pour lutter contre l'écoblanchiment, la directive arrête des règles générales imposant aux entreprises d'étayer leurs allégations environnementales, notamment par une évaluation devant reposer sur des preuves scientifiques généralement acceptées et démontrer des effets effectivement significatifs du point de vue du cycle de vie. Les États membres mettront sur pied des protocoles de vérification et de certification du bien-fondé des allégations environnementales. Le projet fixe aussi des exigences en matière de labels écologiques, qui feront également l'objet d'un suivi au niveau national. "Le travail d'Intergraf dans le domaine de l'empreinte carbone et les discussions actuelles sur les réglementations environnementales offrent une bonne base pour aider les imprimeries à respecter leurs obligations futures en matière d'allégations écologiques", fait savoir la fédération des imprimeurs. Au niveau national, les entreprises qui transgressent les règles seront passibles de sanctions. La Commission européenne demande aux États membres de s'accorder sur des sanctions "efficaces, proportionnées et dissuasives". La législation n'est pas applicable aux microentreprises (moins de 10 salariés ou chiffre d'affaires annuel inférieur à 2 millions d'euros), à moins qu'elles ne souhaitent voir leurs revendications vérifiées et certifiées. Le marché de l'imprimé regorge d'écolabels et de réglementations en matière d'environnement. Intergraf travaille actuellement à soutenir aussi bien les imprimeries que leurs clients dans leur sélection stratégique de programmes environnementaux relatifs aux produits imprimés, en définissant des paramètres qui soient pertinents pour le secteur. Le but de la fédération est que les entreprises soient à même de prendre des décisions fondées en matière d'environnement et de communiquer de manière transparente à ce sujet. Le projet de directive sera étudié au cours des prochains mois par le Parlement européen et le Conseil. Après son approbation, les États membres devront couler les nouvelles règles dans leur législation nationale. Les mesures seront d'application deux ans après l'entrée en vigueur de la directive.