Difficile de trouver le bon timing par les temps qui courent. Alors que j'écris le présent édito, la lutte contre la pandémie de coronavirus prend un tour défavorable. Espérons que la situation se sera apaisée lorsque vous aurez ce nouveau numéro d'Emballages & Étiquettes Magazine sous les yeux. Il déborde de nouveau d'actualités sectorielles, car nous avons pu repartir librement en reportage au cours des mois écoulés. Et les évènement se sont bousculés au portillon. Celui qui a le plus frappé les esprits chez nous a natu...

Difficile de trouver le bon timing par les temps qui courent. Alors que j'écris le présent édito, la lutte contre la pandémie de coronavirus prend un tour défavorable. Espérons que la situation se sera apaisée lorsque vous aurez ce nouveau numéro d'Emballages & Étiquettes Magazine sous les yeux. Il déborde de nouveau d'actualités sectorielles, car nous avons pu repartir librement en reportage au cours des mois écoulés. Et les évènement se sont bousculés au portillon. Celui qui a le plus frappé les esprits chez nous a naturellement été l'Empack de Malines. Lequel fut un grand succès. Avec certes moins d'exposants et de visiteurs que lors des précédentes éditions, mais tout le monde était ravi d'être là. Nous avons heureusement pu distribuer nos premiers Emballages & Étiquettes Magazine Awards sans problème et dans une ambiance festive. Le Fachpack, où le respect du port du masque était généralisé, a lui aussi été une authentique fête de l'emballage. Idem pour la cérémonie de remise des quatrièmes EFTA Benelux Awards à Anvers, qui a coïncidé avec la célébration du 40e anniversaire de la fédération des flexographes. Nous en livrons d'ailleurs un large compte rendu dans ce numéro. Mais d'autres nouvelles se bousculent sur le front de l'emballage. Ainsi, l'Université de Gand organise un master complémentaire en "Sustainable Food Packaging" à partir de l'automne prochain. Et un projet de recherche scientifique va se concentrer l'année qui vient sur l'étude fonctionnelle des emballages en papier avec couche barrière. Il est mis sur pied notamment sous la pression de l'opinion publique qui souhaiterait voir disparaître toute forme d'emballages plastiques. Mais ceux-ci sont-ils si faciles à remplacer? Les emballages en plastique ne sont-ils pas très utiles en fin de compte? Poser la question, c'est y répondre, je crois. Ce qui ne veut pas dire qu'il ne faille pas garder un oeil critique sur les quantités d'emballage et en combattre l'excès le cas échéant. Sans pour autant jeter le bébé - en l'occurrence le produit emballé - avec l'eau du bain. Car le gaspillage doit être évité en toutes circonstances: la protection du contenant est la priorité numéro un dès lors que l'on envisage les différentes fonctions d'un packaging. La seconde est de parvenir à un traitement des déchets qui soit de nature à améliorer aussi l'image des emballages en plastique. Le "design for recycling", c'est pour 2022 et au-delà. Et puisse-t-il de préférence être élégant. J'ai toute confiance dans le secteur pour qu'il en soit ainsi. Je vous souhaite un beau mois de décembre ainsi que les meilleures choses du monde pour 2022!