Sculptures 3D en carton ondulé

Les signmakers utilisent parfois des systèmes de découpe à laser. Les machines d'Epilog, en l'occurrence, ont montré comment être créatif avec du carton ondulé pour la réalisation de sculptures 3D. En témoigne la (1) terrible tête de tyrannosaure ci-contre. Dans les arrondis, les pièces en carton ondulé étaient trop petites pour une découpe à la lame. D'où le choix du laser, technique plus adéquate pour cette application. Les éléments du design 3D ont été répartis sur une feuille de carton avec le logiciel d'Epilog et une numérotation ascendante y a été gravée. On y a également percé un trou carré afin de pouvoir enfiler les pièces de carton sur une tige par ordre numérique (avec un peu de colle entre deux) et former ainsi le display 3D. Au RapidPro, Epilog, à Houten (Pays-Bas), a montré deux types de systèmes de découpe à laser : le Fusion-32 (81 x 51 cm) et l'Helix-24 (61 x 46 cm), qui avait servi pour la tête du dinosaure. Le système coûte environ 25 000 euros avec un laser de 60 watts. Trotec, autre exposant, proposait aussi des démonstrations de deux systèmes de découpe à laser.
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Les signmakers utilisent parfois des systèmes de découpe à laser. Les machines d'Epilog, en l'occurrence, ont montré comment être créatif avec du carton ondulé pour la réalisation de sculptures 3D. En témoigne la (1) terrible tête de tyrannosaure ci-contre. Dans les arrondis, les pièces en carton ondulé étaient trop petites pour une découpe à la lame. D'où le choix du laser, technique plus adéquate pour cette application. Les éléments du design 3D ont été répartis sur une feuille de carton avec le logiciel d'Epilog et une numérotation ascendante y a été gravée. On y a également percé un trou carré afin de pouvoir enfiler les pièces de carton sur une tige par ordre numérique (avec un peu de colle entre deux) et former ainsi le display 3D. Au RapidPro, Epilog, à Houten (Pays-Bas), a montré deux types de systèmes de découpe à laser : le Fusion-32 (81 x 51 cm) et l'Helix-24 (61 x 46 cm), qui avait servi pour la tête du dinosaure. Le système coûte environ 25 000 euros avec un laser de 60 watts. Trotec, autre exposant, proposait aussi des démonstrations de deux systèmes de découpe à laser.Lennart van de Doel, propriétaire de 3D Next Level, à Maasdijk, qui dispose notamment d'une imprimante 3D Massivit 1800, a ouvert le programme de présentations avec une conférence intitulée " Tout ce que vous voulez savoir sur l'impression 3D grand format ". Van de Doel innove beaucoup et possède une longue expérience des imprimantes 3D. À l'origine, il est spécialisé dans les modèles de fonderie. C'est ainsi qu'il en est venu aussi à la signalétique 3D et à Massivit. Il a relaté le trajet qui a amené à la sculpture de Michael Jordan (lire par ailleurs dans M&C). Les grandes lignes de son témoignage devant une cinquantaine d'auditeurs : " Avec une imprimante 3D de table, on peut produire assez vite une maquette suffisamment parlante pour le client. Si l'on en arrive à la commande ferme, devant répondre à de nombreuses exigences (dimensions, résistance aux intempéries, solidité des couleurs, ancrage, etc.), il faut pouvoir compter sur de nombreuses expertises, lesquelles doivent être présentes dans l'entreprise. Nous avons fini par imprimer le projet Jordan par la technique SLA (StereoLithography Apparatus). Dans ce système de photopolymérisation, l'objet est construit par exposition à la lumière UV d'un plastique liquide appliqué par tranches successives. La sculpture de Michael Jordan est composée de huit segments (représentant 8 à 9 jours de durée d'impression), qui ont été embellis ensuite avec un vernis bicomposants. " L'exposant belge Materialise, de Louvain, a montré au RapidPro que le procédé SLA a peu de limites en termes de format. Grâce à un format de construction maximal (vertical) de 210 x 70 x 80 cm, Materialise est parvenu à imprimer en SLA l'ensemble des grands os d'un (2) squelette de mammouth complet. Compte tenu d'une épaisseur de couche de plastique de 0,1 mm par cycle, l'impression du proboscidien a pris plus d'un mois.Mareco Prototyping, à Venlo, a montré un (3) footballeur 3D d'un blanc immaculé. Celui-ci avait été fabriqué par le procédé SLS (Selected Laser Sintering), ou frittage sélectif par laser : un flux d'une poudre de résine est instantanément solidifié (chauffé et fusionné) par un laser. La réalisation des 8 à 9 pièces de l'ensemble prend 28 heures au total. Le prix de vente du footballeur non peint serait compris entre 3 500 et 4 000 euros. Mareco Prototyping est un service-bureau (www.plasticproto.com). Mareco part de fichiers 3D fournis, se met en quête du prestataire d'impression 3D adéquat et lui sous-traite le travail.Lay3rs 3Dprinting, à Eindhoven, et Dutch Deco Finish (DDF), de Sint-Michielsgestel, exposaient un (4) " chien 3D ", un accroche-regard potentiel pour un stand d'exposition ou une terrasse extérieure. Ce " chien 3D " est une copie imprimée en trois dimensions d'une statue en marbre d'Amsterdam. Il a été fabriqué sur une Builder Extreme 1500 (volume de fabrication XYZ de 110 x 50 x 82 cm). 35 kg de filament de PLA biogénéré (polylactide) ont été nécessaires à sa construction, et il a fallu 150 heures pour imprimer les cinq parties de la statue. DDF a doté la sculpture d'un vernis résistant aux intempéries.VDG, alias (5) Aad van der Geest Spitstechniek, à Noordwijk, a lancé à RapidPro son kit de conversion ColorPod & DualBox. De quoi permettre à tout bricoleur averti de transformer son imprimante additive à filament actuelle en une imprimante polychrome à poudre de résine. L'opération est possible avec n'importe quelle imprimante FDM (dépôt de filament) style i3 à commandes Gcode. Le kit de conversion se compose d'une tête combinant l'impression couleur et le dosage de la résine en poudre. Une fois la conversion effectuée, on peut imprimer, par exemple, des figurines colorées, comme sur www. thebobbleshop.nl. Van der Geest a montré sa statuette imprimée : petite, mais assez reconnaissable. Il a aussi expliqué la transformation physique sur l'imprimante à filament Ultimaker qu'il avait apportée. Coût : ColorPod avec logiciel l'impression 399 euros / kit d'extension DualBox 349 euros / conversion sous-traitée à VDG 1 699 euros (uniquement aux Pays-Bas). www.spitstec. nl/colorpod. Voir également la vidéo YouTube sous la même référence.Les démos de DGSHAPE étaient ciblées sur le marché de l'automobile. DGSHAPE est une entité de Roland DG dédiée au développement et à la commercialisation de produits 3D innovants, de systèmes de fraisage et des imprimantes 3D DWP pour la dentisterie. Au RapidPro, la société a montré comment on peut fabriquer (6) des gadgets personnalisés pour l'industrie automobile avec une imprimante 3D, pour ensuite les fraiser avec une petite machine CNC Modela MDX-50 et enfin les décorer avec le système d'impression à LED UV LEF2-2000. Le logiciel cloud de Twikit est utilisé pour la personnalisation du design du produit. Les fichiers pour les données de production 3D et 2D sont générés via la plate-forme logicielle Twikitbot.