Retour au Sign2Com

3061 professionnels au total ont assisté au Sign2Com cette année, soit une baisse de 14% par rapport aux 3 500 visiteurs de 2018. "Mais l'essentiel des contacts a été de qualité", ont souligné les exposants. "Les visiteurs étaient venus à l'expo avec des plans d'investissement concrets." M&C est parti à la découverte d'un certain nombre de stands. Print.com, fournisseur international d'imprimés en ligne, participait pour la première fois au Sign2Com. Son stand se trouvait juste à l'entrée. Une délicieuse odeur de stroopwafels invitait à la visite. "Quand l'édition précédente a ouvert ses portes (Sign2Com 2018, du 16 au 18 septembre 2018, ndlr), nous n'existions que depuis un mois à peine", dit Bruno Mossay, du bureau belge. Aujourd'hui, la plate-forme B2B dessert les marchés du Benelux, de France et d'Allemagne, et elle compte 8 500 clients, dont 1 200 en Belgique. Son chiffre d'affaires est passé de 10 millions d'euros en 2019 à 19 millions en 2020. "C'est une chouette expo. Beaucoup de clients existants parlent de leur visite au salon comme d'une expérience agréable. Le thème central du stand est le "Voyage au coeur de l'impression", à la découverte des nombreux produits, matériaux et modes de finition. Nous discutons volontiers avec nos visiteurs, pour les inspirer et pour qu'ils nous inspirent. Cet enrichissement réciproque conduit à de nouveaux produits." Print.com a transféré sa production grand format au mois d'août vers Oss, aux Pays-Bas. Les activités d'impression numérique, jet d'encre, offset et grand format sont désormais regroupées sous le même toit. L'entreprise a entre-temps doublé sa capacité de production en impression et décoration de textiles à Kampen, également aux Pays-Bas. "La concentration des capacités de production permet d'aménager plus efficacement les processus et de pouvoir compter sur une plus grande fiabilité de livraison pour les envois combinés (neutres ou avec surimpression du client) partout en Europe." Des démonstrations de l'Anapurna H1650i LED étaient proposées sur le stand d'Agfa. Niko Dheedene, Sales Manager Inkjet BeLux d'Agfa Graphics: "C'est notre modèle à tout faire. Elle convient pour les supports en rouleau ou en feuilles et les panneaux rigides. L'imprimante embarque l'encre blanche et est conçue de manière à ce que l'opérateur ait facilement accès à tout. Elle est la plus petite représentante de la famille Anapurna et produit jusqu'à 63 m2/h sans effet de bande pour un prix inférieur à 100 000 euros. AMS digital printing, à Merksem, a encore récemment investi dans une Anapurna H1650i LED." Niko Dheedene confie que 13 imprimantes Agfa ont déjà été vendues chez nous cette année: deux Jeti Tauro, neuf Anapurna, une InteriorJet et une Avinci. Un certain nombre de ces machines ont été installées dans des imprimeries classiques. Celle qui a fait couler le plus d'encre est la toute première imprimante à sublimation Agfa Avinci CX3200 au monde, qui a pris place chez FDM Print Group, l'entreprise de Franky De Meyer à Hautem-Saint-Liévin. Cette configuration CMJN de 3,2 m de large est conçue pour l'impression directe ou indirecte sur textile et elle peut produire jusqu'à 270 m2/heure en cadence de pointe. À cette vitesse, les drapeaux, par exemple, sont imprimés en deux passages. Les encres à sublimation aqueuses sont fabriquées par Agfa à Mortsel. Vivalyte est un exposant fidèle au Sign2Com ainsi qu'aux foires internationales Fespa. L'entreprise belge de Lei Lee, dont le siège se trouve à Wevelgem, est spécialisée dans les éclairages et solutions à base de LED. L'offre de Vivalyte est très vaste: des produits LED pour caissons lumineux et lettres-boîtiers aux solutions LED type néons pour l'intérieur ou l'extérieur en passant par les applications de signalétique électronique commandées et surveillées par Internet. Les signaléticiens peuvent s'adresser à l'entreprise pour l'ensemble de la gamme de solutions LED. Point de participation de Vivalyte à un salon sans application particulièrement spectaculaire ou amusante. Lors de la précédente, c'était la Dynamic Lightbox. Aujourd'hui, il s'agit du LED Wall, un mur interactif. Quand on passe la main devant l'écran - il n'est pas nécessaire de le toucher - il se mue en tableau dynamique jouant sur la lumière. La technique est basée sur une technologie standard associée à la télémétrie laser (LiDAR). Si vous voulez en savoir plus: Google est votre ami. Vivalyte clôture chaque journée - ce qui devient tout doucement une tradition - avec de la musique diffusée à pleines enceintes et, pour cette fois, une dégustation d'une bière triple malt de la brasserie De Feniks, à Heule. Plusieurs sujets étaient abordés sur le stand d'Igepa Belux. L'acquisition récente de Seynhave Plastics, à Hooglede, en faisait bien entendu partie. Le distributeur d'Aalter devient donc de facto actif dans les panneaux plastiques pour le marché de la construction et l'industrie. Les visiteurs du stand ont été invités à trinquer à cette nouvelle collaboration avec une "bière de caractère ouest-flandrienne". Le stand d'Igepa avait été entièrement aménagé en Inhaker, un système plug & play innovant, flexible et simple à monter. Ce dernier permet d'accrocher toutes sortes d'applications de présentation et d'expressions de communication à un pied (pilier). La forme du crochet dépend de l'application (pupitre de présentation, panneau de signalisation, cadre en tissu, tablette d'ordinateur, porte-document, etc.). Les entreprises de signalétique peuvent simplement télécharger le programme de fraisage du crochet et le découper en même temps que le panneau (imprimé). Le système modulaire a été imaginé en avril 2020, année du coronavirus, par Cees Bolijn, de l'imprimerie JMC, à Bruinisse (Pays-Bas). Igepa en est le représentant pour la Belgique. On peut trouver des exemples de ce qui est possible sur le site Web de l'Inhaker ou celui d'Igepa. Le stand d'Igepa était habillé en Palboard, un panneau sandwich en PVC dont l'âme de couleur noire est composée de 50 à 70% de PVC expansé recyclé. L'écologie et le développement durable sont en effet des sujets qui comptent pour le distributeur d'Aalter. Des alternatives écoresponsables ont ainsi été montrées au Sign2Com pour les supports aussi bien souples (avec la gamme des films sans PVC de Grafityp) que rigides. Le Palight ReNu, par exemple, est un panneau expansé blanc 100% recyclé. Étaient également présentes sur le stand: une imprimante à plat Mimaki JFX200-2513 EX, la Mimaki JV100-160 solvant doux/écosolvant et une table de découpe Kongsberg C. Les visiteurs pouvaient de même avoir un aperçu du nouveau site Web lancé à la mi-octobre. La société Probo n'est pas une inconnue au Sign2Com. Elle travaille exclusivement pour une clientèle de revendeurs et entend dès lors rester la plus invisible possible, explique son directeur, René de Heij. Ainsi, pour la première étape de la course cycliste Benelux Tour 2021 avec arrivée à Dokkum, la ville néerlandaise où il est établi, le fabricant avait enlevé toutes les expressions publicitaires de son bâtiment. Probo mise résolument sur la circularité. "Nous devons contribuer à réduire la montagne de déchets. La firme a mis en place son propre service de transport pour la reprise de matériaux usagés. Nous pouvons fabriquer des panneaux à partir des bâches recyclées. Le chiffre d'affaires de Probo a légèrement augmenté pendant la période du coronavirus. Nous avons pu apprécier la résilience de nos clients. La pandémie aura au moins boosté la décoration d'intérieur imprimée et personnalisée. La demande de panneaux acoustiques a fortement augmenté, elle aussi. Probo s'est lancée dans le domaine il y a trois ans, et depuis lors, nous avons vendu environ 75 000 produits acoustiques au total. Nous écoulons actuellement entre 30 000 et 40 000 panneaux acoustiques par an." Sur le stand de PantoonBenes, on a pu voir deux premières européennes en démonstration: la nouvelle Canon Arizona 135 GT et la HP Latex 800 W. PantoonBenes est le distributeur exclusif de l'imprimante à plat Arizona 135 GT. La dernière arrivée dans la famille des imprimantes à plat UV-LED de Canon embarque d'office le blanc. L'Arizona 135 GT est présentée comme un modèle d'entrée de gamme offrant un retour sur investissement avantageux. La machine a été conçue pour les signaléticiens et les imprimeurs désireux de prendre pied sur le marché de l'impression à plat authentique et de qualité. Le modèle standard coûte aux alentours de 70 000 euros et celui avec l'option rouleau revient à 85 000 euros. Caractéristiques techniques: 125 x 250 cm ; jusqu'à 50,8 mm d'épaisseur de support ; jusqu'à 34,2 m2/h ; option rouleau ; 5 canaux d'encre ; volume de gouttelettes variable entre 6 et 30 picolitres ; résolution de 1 440 dpi et plus. La Canon Colorado 1630 (le modèle UVgel d'entrée lancé récemment avec 4 têtes d'impression, jusqu'à 39 m2/h) était également en vedette sur le stand de PantoonBenes. Les imprimés sortent immédiatement secs de cette machine rouleau-rouleau de 1 625 mm large (résolution jusqu'à 1 800 dpi). La Colorado 1630 et sa grande soeur, la 1650, conviennent pour la production rapide de grands volumes d'imprimés sur des supports tels que le vinyle autocollant, le textile polyester, les matériaux sensibles à la chaleur et le papier. Une application particulière est l'impression numérique de papiers peints. La Colorado 1630 est proposée avec trois options: effet mat, double rouleau et recto verso. Le prix de la version de base est de 36 000 euros, contre 40 000 EUR pour la machine avec les options. PantoonBenes a intégré la technologie d'impression UVgel "à froid" dans sa gamme au mois d'avril. Avec la Canon Arizona 135 GT, le partenariat avec Canon est encore approfondi. La technologie UVgel avait été annoncée en son temps pour toute une famille d'imprimantes. Il n'est pas exclu qu'elle soit lancée à l'avenir pour les modèles à rouleau et à plat de 3 mètres de large. La HP Latex 800 W (avec encre (très) blanche) lancée en début d'année était visible pour la première fois dans un salon (aussi sur le stand de Nautasign). Cette imprimante à rouleau de 1 625 mm de large de la nouvelle série 700 et 800 utilise les encres Latex de quatrième génération, qui offrent davantage de possibilités du fait de la température de séchage plus basse. Elle embarque dix têtes d'impression, produit 36 m2/h (en mode 4 passages) et restitue le texte en corps 4 avec une grande netteté grâce à la résolution de 1 200 dpi x 1 200 dpi. Le système d'impression-découpe écosolvant Roland Truevis VG2-540 était également visible sur le stand. PantoonBenes va aussi proposer des solutions axées sur l'intégration et l'automatisation des processus opérationnels. Ce pour quoi le distributeur a conclu un partenariat avec le spécialiste Lab9 Pro (lire également en page 4). Raf Thibaut et Arnoud D'Hondt, de PantoonBenes, disent avoir clôturé l'expo sur un bon sentiment: "C'était un salon où l'on vend ; des plans d'investissement ont été présentés, pour lesquels des budgets avaient été dégagés. Les visiteurs étaient de bonne humeur ; il y a de la besogne et tout le monde souhaite avancer." Pour Digital Dot, le salon était une heureuse occasion de renouer avec le secteur de la signalétique. "Ça a assez duré!" Digital Dot est active depuis des années dans l'entretien et la réparation d'imprimantes, la vente d'encres inkjet et la remise à neuf de systèmes d'impression. Elle a surtout gagné en visibilité à travers la vente des imprimantes 3D Massivit au Benelux. Une Massivit 1800 a ainsi été installée récemment chez Pix & Real, à Louvain-la-Neuve. Trois autres imprimantes 3D grand format du constructeur israélien sont en service en Belgique. Digital Dot a intégré la nouvelle représentation des tables de fraisage et de découpe Elitron dans sa gamme voici un an. L'Italien Elitron jouit d'une solide réputation au pays des Azzurri, notamment en tant que fabricant de systèmes de découpe à laser pour l'industrie du cuir. Il est en outre un exposant fidèle aux Fespa avec ses systèmes de découpe et de fraisage. Le système Kombo TH à deux têtes de découpe multioutils et deux zones aspirantes séparées a été plusieurs fois primé. Le fabricant italien est surtout connu pour son système de reconnaissance automatique breveté et innovant. Perché au-dessus de la table, celui-ci localise automatiquement les objets imprimés et détecte la position des points de référence, ainsi que la hauteur du support, afin d'éviter de devoir régler manuellement les paramètres des tâches. Le même système équipe également les machines de découpe Acorta, d'Agfa. "Avec Elitron, Digital Dot complète son assortiment de machines et offre une possibilité de choix au signaléticien belge désireux d'investir dans un système de découpe", dit Sofie Demeyer, COO de Digital Dot. Franky De Meyer, de la boutique en ligne reclameonline.be, active dans le Print & Sign, se réjouissait de sa présence au Sign2Com. "Je pense que le salon sera un succès. Nous accueillons aujourd'hui (on était lundi) beaucoup de francophones sur le stand. Nous sommes agréablement surpris de notre notoriété croissante dans la partie francophone du pays." La livraison de drapeaux et produits textiles dans les 48 heures est un nouveau service. L'entreprise a pour ce faire investi dans une imprimante à sublimation Agfa Avinci de 3,3 mètres de large. "Les revendeurs peuvent s'adresser à nous pour leurs produits étirables et leurs encadrements (sur mesure et de nombreuses formes) de stands pop-up et de parois. Reclameonline.be est équipée en interne pour les fabriquer très rapidement. Nous disposons également de notre propre atelier de couture, où six collaboratrices posent les ourlets sur le textile étirable." Le chiffre d'affaires de reclameonline.be a augmenté de 18% en 2020. L'entreprise table cette année sur une hausse de 30%. "Nous avons vendu beaucoup de transats cette année. À partir de juin et après l'assouplissement des mesures anti-corona, les ventes ont littéralement explosé", dit Franky De Meyer. Fespa Belgium avait réservé un stand au Sign2Com dans le but de faire croître la communauté créée fin 2019. L'association qui défend les intérêts de l'industrie belge du Print & Sign fait le bilan d'une participation réussie: "Quinze nouveaux membres se sont affiliés à Fespa Belgium sur la durée du salon et nous avons relevé une soixantaine de hot leads." Un nouveau visage à noter au sein de Fepsa Belgium est celui d'Els Vansteenkiste, responsable des activités marcom de l'association. Nous avons rencontré Jean Van Houtryve, de Visix (président de Fespa Belgium), et Dirk Teughels, de XL Reklame (Ambassadeur Sign Fespa Belgium): "Huit membres se chargent en alternance d'assurer l'accueil sur le stand. Nous avons eu des discussions intéressantes et agréables avec pas mal de visiteurs. Ça faisait longtemps. Tout le monde a l'air joyeux. Un peu comme une rentrée d'école." Creafor, à Lokeren, proposait des démonstrations de son tout nouveau site portail printingvisibility.be pour les revendeurs de produits de publicité visuelle. On peut obtenir facilement l'accès à cette plate-forme fermée en envoyant un e-mail à verkoop@creafor.be. Andreas Foriers, dirigeant de Creafor: "Le devis pour une commande est directement calculé. Il n'y a pas de prix dégressifs sur le volume ni non plus de suppléments imprévus comme avec les compagnies aériennes low cost. Pour l'expédition, le territoire du Benelux constitue pour nous une seule et même adresse. Nous proposons une large gamme de produits visuels dont les modèles PDF peuvent être facilement téléchargés de la boutique en ligne. Le portail Web est connecté au système ERP de Creafor de sorte que les clients ont toujours toutes les données à portée de main." Creafor a également investi dans une imprimante quatre couleurs Inca de Fujifilm pour le format 75 cm x 105 cm. Ce système d'impression numérique B1 équipé d'un margeur et d'une recette permet d'imprimer 200 feuilles par heure de qualité offset sur des supports jusqu'à 10 mm d'épaisseur. Dixit le dépliant promotionnel de Creafor spécialement imprimé et ennobli pour la participation au salon. Andreas Foriers dit avoir attendu l'expo avec beaucoup d'impatience. "Au bout de deux journées, le Sign2Com est d'ores et déjà un franc succès, avec plus de cent contacts et plus de trente démos du nouveau site portail." Nous avions déjà vu, lors d'un salon précédent, André America, de Matrix Frame, monter et démonter ses systèmes Mobile Light Box en un tournemain. Ceux-ci sont disponibles en 22 formats différents, émettent une lumière uniformément répartie (la source unique se trouve en haut ou en bas) et sont modulables: "Pour en faire un comptoir ou un guichet, accrocher un écran ou les assembler ensemble. En toute facilité, car tout le monde doit pouvoir le faire." Les prix de vente des systèmes Mobile Light Box étaient imprimés en grand sur les toiles rétroéclairées. "Pas de prix à la tête du client." Les caissons lumineux mobiles sur batterie sont une nouveauté. Ils sont aujourd'hui disponibles en formats 50 x 150 cm et 100 x 200 cm, et affichent 11 heures d'autonomie. Clothing Professionals est un grossiste néerlandais spécialisé dans les vêtements professionnels et promotionnels et les tenues de sport. Il vend beaucoup de marques, mais était venu au salon avec l'assortiment du fabricant allemand Hakro dont il détient les droits exclusifs au Benelux. Marilyn Wychgel: "Hakro a plus de 5 millions d'articles en stock, en plus de 60 coloris différents soigneusement contrôlés. À côté de la gamme usuelle, nous avons des produits textiles pouvant supporter une température de lavage de 95 °C plus blanchiment et des vêtements de travail du XXS au 6 XL lavables à 60 °C. Avec une mention spéciale pour l'Hakro Mikralinar, un mélange de coton et de polyester hightech doux pour la peau: respirant, régulateur d'humidité et facile à entretenir." Le fabricant autrichien Trotec développe des systèmes de découpe et de gravure à laser. De quoi permettre d'individualiser un grand nombre de matériaux (bois, verre, acrylique, cuir, papier, carton, métaux, textiles, etc.) en y ajoutant un numéro de série, un message personnel, une ornementation unique finement détaillée, etc. Les systèmes à laser produisent des bords de coupe très nets sur les panneaux d'acrylique. Différentes applications ont été montrées sur le stand. Didier Van Der Putte, de Trotec, se disait satisfait de la soixantaine de leads engrangées durant les deux premières journées du salon. Trotec propose une gamme étendue d'appareils, dans une fourchette de prix comprise entre 8 500 et 200 000 euros. Le service technique de l'entreprise est établi à Malines. Un concurrent de Trotec présent au salon était EpilogLaser, qui proposait des démonstrations de ses systèmes à laser CO2 et alignait une ribambelle de belles applications. Pour Marco Kedde, directeur de Nautasign, la participation au salon était placée sous le signe des retrouvailles tant attendues avec les clients et les visiteurs. Nautasign n'avait décidé de participer à l'expo que trois semaines auparavant: "Nous voulons, par notre présence, adresser un signal positif au secteur du Print & Sign. On sent que le salon fait envie. Visiteurs comme exposants y voient l'occasion de se retrouver. En outre, le salon est de qualité." Comment Nautasign a-t-elle surmonté 2020, année du coronavirus? "Le chiffre d'affaires a baissé d'environ 9% car il s'est vendu moins de machines. Mais Nautasign a écoulé d'avantage de supports. Nous nous acheminons vers la meilleure année à ce jour. Les conditions sont réunies. Les entreprises continuent raisonnablement d'investir. Le marché belge est plus réservé que le néerlandais mais la foi dans la reprise économique y est plus forte. Nautasign a entre-temps doublé sa capacité logistique par un meilleur aménagement de l'espace et l'automatisation des processus. Nous pouvons entretenir 30% de stock en plus afin d'être toujours en mesure de pouvoir livrer." Sur le stand de Nautasign, on pouvait voir une Canon Colorado 1650, dont le panonceau indiquait qu'elle partait chez Quickletter, à Roulers ; une Epson SureColor SC-580600L écosolvant 9 couleurs ; une table de découpe Zünd G3 et des imprimantes HP Latex, dont la HP Latex 800 W. 25 minutes avaient suffi pour monter le mur du fond du stand de Spandex, soit une paroi de 13 m x 2,4 m. Il a été assemblé à partir de profilés aluminium du fabricant Tectex, à Mulhouse, qui appartient au groupe Spandex. Tectex est également un fabricant de bâches et de textiles d'impression numérique. La toile de fond était du black.tex, un matériau 100% polyester. Avec plus de 470 références, les films autoadhésifs de décoration d'intérieur Coverstyl' sont distribués en Europe en exclusivité par Spandex. Le distributeur dispose d'un matériel marketing aussi superbe que nombreux, pour faire la promotion des applications à base de film décoratif. Il existe aussi une appli permettant de tester le matériau en réalité augmentée sur les murs, les meubles, etc. Sur le stand de Spandex, une voiture était habillée avec le film coulé Arlon 454 Satin Charcoal Metallic. Celui-ci fait partie du nouvel assortiment Premium Color Change à technologie d'adhésivage Flite d'Arlon. Les carwrappers de service étaient des collaborateurs de la société Graficko, à Tubize. Une autre exclusivité de Spandex est le film de protection GSWF, qui, outre les effets brillant et mat transparents, sont disponibles en 26 couleurs. L'avis de Michaël Buvens, directeur général Belgium de Spandex, sur le salon: "Les visiteurs sont soulagés d'enfin pouvoir participer physiquement à une foire commerciale. Il y a beaucoup de monde et même si plus personne n'ignore de quoi il s'agit, le carwrapping reste un pôle d'attraction. Ce Sign2Com est un bon millésime, même s'il y aurait pu y avoir un peu plus d'exposants." Pals Print & Screen était venue au Sign2Com avec une ligne d'impression numérique de transferts entièrement automatique. Les spécialistes de la sérigraphie et de l'impression-transfert sur textile et les fabricants de textiles promotionnels, de vêtements de travail et de tenues de sécurité, peuvent désormais produire rapidement en interne des transferts numériques prêts à l'emploi. Les transferts numériques rendent superflues les étapes du pelage et de l'application. La nouvelle solution intégrée de Pals Print & Screen propose un processus de production trois en un: impression jet d'encre DTF (Direct to Film) aux encres aqueuses sur rouleau, granulation et nettoyage, puis séchage à la bonne température. La configuration peut être desservie par une seule personne. L'imprimante DTF est disponible avec deux ou quatre têtes d'impression. L'unité de séchage est disponible en longueur standard ou XL, qui garantit une résistance au lavage élevée. La ligne numérique permet de produire des transferts avec des images polychromes, des logos d'entreprise ou des textes ultranets sur pratiquement n'importe quel fond textile. Les transferts numériques résistent au lavage jusqu'à 60 °C. Au Sign2Com, une installation a été vendue à print.com, qui a également investi chez Pals dans une machine à broder Barudan à 8 têtes. Pals Print & Screen était le seul exposant à proposer un carrousel de sérigraphie (de MHM) sur son stand: "La sérigraphie reste la technique privilégiée pour les grandes séries." L'entreprise présentait aussi sa nouvelle identité graphique. On pouvait également voir sur le stand de Pals Print & Screen: les systèmes DTG de Brother, les imprimantes d'objets de Mimaki et une unité de coloration de fils de broderie Coloreel, installée à cinq exemplaires au Benelux. Établie à Goirle, près de Tilbourg, Pals réalise 50% de son chiffre d'affaires dans notre pays. Quadient (Graphics) est l'ex-Neopost (machines à affranchir, notamment). Le changement de nom est survenu en février car l'ancien n'était plus représentatif de l'activité. Il a aussi été de pair avec l'adoption d'une nouvelle identité graphique. Edwin Breemes, Business Development Manager Graphics: "La diversification dans l'activité Sign & Graphics, qui est déjà en cours depuis un petit temps, ouvre un marché de croissance à Quadient. Nous sommes actifs dans des marchés de niche, mais nous voulons aussi être le partenaire du secteur du Print & Sign au sens large. D'où notre participation au salon." Quadient distribue la gamme de Roland DG, les presses à transfert Sefa, les pelliculeuses Royal Sovereign, les tables de contrecollage Bubble Free, le logiciel de conception SAI et toute une gamme de supports d'impression. Le stand faisait aussi la part belle à l'impression par sublimation sur les panneaux haut de gamme Unisub ChromaLuxe, d'Universal Woods. "L'expo dépasse nos attentes. Les clients ont été nombreux à s'enregistrer à l'avance. Les visiteurs viennent au salon avec un objectif en tête et des plans d'investissement concrets. Le pire de la pandémie est derrière nous et l'économie reprend du poil de la bête. Dimanche, nous ne savions plus où donner de la tête, alors que nous étions quatre sur le stand. Il est de nouveau possible de se rencontrer sans stress et de tenir des conversations plaisantes et informelles." L-Shop-Team est le plus grand grossiste B2B d'Allemagne dans le domaine du textile promotionnel, professionnel et de loisir. Michèle Bassez, directrice de L-Shop-Team Belgium: "Dimanche a été l'une de nos meilleures journées de foire à ce jour. Le vendredi avant l'ouverture, nous avions déjà 190 inscrits pour une visite du stand. On se marchait littéralement sur les pieds et c'est à peine si nous avons eu le temps d'avaler un morceau. Les visiteurs, parmi lesquels figuraient des imprimeurs textiles, sont ravis de pouvoir de nouveau toucher les tissus et écouter ce que L-Shop-Team a à leur dire. Il est important que nous puissions continuer d'organiser des rencontres physiques. Le stand est placé sous le thème du commerce équitable et de l'environnement. Un marché qui va connaître une croissance considérable et pour lequel nous possédons les marques dans notre assortiment." En scannant le QR code figurant sur l'étiquette de la marque Mantis, par exemple, on peut obtenir des informations sur l'empreinte écologique de l'article. Dans le cadre de sa stratégie de développement durable à long terme, la marque Tee Jays a décliné plusieurs de ses classiques, dont des tee-shirts et des polos, en coton bio certifié OCS (ndlr: l'Organic Content Standard est un label international sur base volontaire dont le but est de promouvoir la production agricole bio). La matière première des fibres textiles à 100% recyclées de Jijaren est issue de bouteilles plastiques, ce qui permet d'économiser les ressources naturelles. La marque Neutral, de Copenhague, applique les standards de soutenabilité internationaux sur l'ensemble de sa chaîne d'approvisionnement: lire sur www.neutral.com. Le stand d'Epson accueillait la SureColor R5000L de 162,6 cm de large à encres UltraChrome RS, d'Epson. Ce modèle est l'imprimante latex (officiellement à encre à base de résine) du fabricant japonais. La quasi-totalité des matériaux peuvent être séchés à une température comprise entre 70 et 85 °C, ce qui déforme très peu les supports, comme l'a expliqué un collaborateur du stand. L'imprimante embarque six couleurs (CMJN, magenta clair et cyan clair). L'imprimante en démonstration contenait une solution d'encrage en vrac à deux réservoirs souples de 1,5 litre. Autre modèle présent sur le stand, la SureColor F9400H est une imprimante à sublimation disponible avec les couleurs d'encre CMJN + jaune fluo + rose fluo. Elle utilise les encres de sublimation de troisième génération d'Epson. Également habituée des stands d'Epson, la SureColor S80600 écosolvant était présentée avec des cartouches d'encre. Disponible en 8 ou 10 couleurs. À noter aussi la version L très prisée avec le système d'encrage en vrac. Chez Epson, on se disait satisfait du Sign2Com: "Nous ne savions pas trop à quoi nous attendre. Ce salon est très bon pour nouer des contacts. Nous ne faisons pas beaucoup de vente directe. C'est l'affaire de nos revendeurs." Sam Claeys est le responsable marketing du spécialiste de l'automatisation des processus d'impression Four Pees, à Gentbrugge. "La crise du coronavirus a fortement accentué l'intérêt des entreprises de signalétique pour l'automatisation. L'investissement n'est pas très lourd et il s'amortit en outre très rapidement. L'automatisation fait gagner du temps au client et au prestataire. Elle soulage également le personnel de l'imprimerie des tâches répétitives, ce qui libère du temps qu'il peut consacrer à réfléchir à des solutions innovantes. L'automatisation des tâches de prépresse et la gestion des commandes dans un tableau de bord en temps réel sont la clé pour rendre le traitement de celles-ci à la fois plus rentable et plus sûr. Tel était le sujet du séminaire animé par mon collègue Philip Cremers ici au Sign2Com, qui a une fois encore montré à quel point l'intérêt pour ce thème est patent." Société fondée en 2007, FourPees a à son actif plus de 12 000 implémentations sur le terrain. "Nous avons commencé à l'époque comme fournisseur d'outils logiciels, pour évoluer vers un rôle d'intégrateur et de partenaire de l'industrie." SG Technologies exposait pour la première fois au Sign2Com. L'entreprise produit toutes sortes de cartes (intelligentes) et de solutions de cartes pour différents secteurs dans ses propres installations d'Ypres. "Nous sommes le seul exposant à proposer une telle offre", dit Ann Ramon. "Notre présence a déjà débouché sur quelques leads intéressantes et concrètes. Nous sommes venus au salon à la rencontre de publicitaires et de communicants ainsi que de revendeurs professionnels. Notre assortiment est très divers: des cartes de fidélité personnalisées et cartes-cadeaux aux badges d'accès en passant par les rechargeables." La vedette du stand Dimix était l'imprimante DTF Transfer-Jet 7002 de 700 mm de large dédiée à la production de transferts textiles. Cette solution 3-en-1 (impression, application d'une poudre adhésive et fixage) possède deux têtes décalées CMJN+blanc. Elle est adaptée aux Pays-Bas pour le marché européen par Dimix, qui l'optimise pour la production de transferts textiles de haute qualité. "L'imprimante DTF figure dans l'assortiment de Dimix depuis le mois d'août de l'an dernier. Nous avons entamé les livraisons en juin. Un premier client avait commencé les tests en avril", dit Jan De Smet. "18 de ces systèmes ont déjà été vendus entre-temps, et 11 ont effectivement été installés (dont 7 en Belgique)." Jan De Smet se disait satisfait du salon: "Nous n'arrêtons pas. Les visiteurs circulent joyeusement et l'on n'entend personne se plaindre de la longue et difficile période du coronavirus. L'intérêt est indubitablement là, mais le salon aurait pu être un peu plus grand. On a relativement vite fait le tour." Dimix emménagera en novembre dans un nouveau bâtiment du parc d'activités Zwartberg Industrie 2 à Genk, lequel est doté d'un entrepôt de 1 800 m2 qui sera dédié à la distribution de supports d'impression. ISCA est un fournisseur intégral qui propose du matériel publicitaire et des réalisations sur mesure aux entreprises du secteur Print & Sign. Sur son stand reflétant sa nouvelle identité graphique, le nouveau site Web de l'entreprise était présenté en néerlandais et en anglais. "Le chiffre d'affaires d'ISCA a augmenté de 17% en 2020", expliquait Kim Havelaar, Marketing & Sales Manager du fournisseur néerlandais. "Nous avons beaucoup investi durant la période corona, à la fois dans le marketing en ligne via différents canaux et dans la communication imprimée, parce que nous ne pouvions plus prendre physiquement la route. ISCA a fait beaucoup de fraisage pour les clients pendant cette période. Nous réalisons de plus en plus de projets sur mesure pour eux. Le coronavirus nous a fait comprendre, à nous et à tout le secteur, combien il est important de pouvoir réagir rapidement. Avec de la créativité, on peut aussi aligner de beaux résultats dans les moments difficiles." ISCA emploie 22 salariés et vise les 35 d'ici cinq ans. L'entreprise réalise 25% de son chiffre d'affaires en Belgique. Matrixdecor, à Meulebeke, est un nouveau venu dans le secteur. La société développe et produit des systèmes de cadres d'armature modulaires pour les constructeurs de stands et les prestataires print & sign. Davy Vandaele: "Matrixdecor fabrique déjà depuis longtemps des systèmes pour constructeurs de stands, où l'on peut accrocher des enceintes et des éclairages. Pendant le coronavirus, l'entreprise a mis au point un système de cadres légers modulaires nécessitant moins de connecteurs et de pièces intermédiaires, ce qui permet un montage rapide et sans outillage de murs de présentation et de stands d'exposition. Il fallait que ce soit plug & play, bon marché et plus mobile. La finition est assurée par des panneaux (PVC, Dibond, Mfill...) ou des toiles tendues sur les cadres. Ceux-ci sont disponible en couleur métallisée et en noir." Dacar Digital Printing, à Beerse, revendique une production 100% belge. Ses clients sont des revendeurs. Pendant le Sign2Com, Dennis van der Lingen, son dirigeant, a dû partager son temps de présence entre son propre stand et celui de Fespa Belgium. "Le Sign2Com a été comme un déclic. Les visiteurs que nous accueillons sur le stand se montrent réellement intéressés. Les contacts sont plus faciles et plus agréables sans masque. Le regard que nous portons sur le monde a pour ainsi dire changé. Tout le monde envisage l'avenir avec un optimisme prudent. 2020 aura été une année atypique pour Dacar. Nous assurons la réalisation de nombreuses commandes destinées au secteur de l'événementiel, lequel a beaucoup souffert de la crise du coronavirus. Personne n'a été épargné. À présent que l'économie redémarre, chacun est pressé de s'y remettre. Après la période de confinement, les entreprises et les commerces veulent générer un maximum de chiffre d'affaires au plus vite. Qui peut dire si ça ne va pas de nouveau s'arrêter? Dacar Digital Printing aura au moins réalisé 140% de son résultat habituel sur le mois de septembre. Dacar et Fespa Belgium sont présentes au Sign2Com parce qu'elles ne veulent pas rester sur la ligne de touche et pour exprimer leur soutien au secteur. J'ai la nette impression que, grâce aux efforts de Fespa Belgium, acheter belge est devenu un thème majeur dans les décisions d'achat. Voilà tout pour le Sign2Com 2021. De notre passage au salon, nous retiendrons surtout les nombreux échanges positifs avec les exposants et les visiteurs. Après un an et demi de disette due au coronavirus, l'optimisme était de nouveau de mise. Le prochain Sign2Com se déroulera à l'automne 2023. "La date exacte sera communiquée dès que possible", promet l'organisateur Peter Vanbrackel. Kortrijk Xpo peut d'ores et déjà se féliciter d'une édition post-coronavirus réussie. Xpel est une société américaine spécialisée dans les films de protection de peinture automobile et les films de vitre. C'est aussi une marque partenaire de Porsche. Xpel offre également des films de protection et décoratifs pour la maison et les bureaux ainsi que des films antimicrobiens. Au salon Sign2Com, l'exposant Xpel s'est concentré sur son activité principale, c'est-à-dire le PPF (Paint Protection Film). Ces films de protection transparents sont principalement conçus pour les voitures, mais ils peuvent aussi être appliqués sur les avions, bateaux, etc. Le produit phare est le film Xpel Ultimate Plus qui permet de protéger la peinture contre les rayures et la saleté avec une propriété innovante: l'autoréparation. Selon Xpel, les rayures disparaissent automatiquement. La gamme de revêtement céramique Fusion Plus était un autre produit phare de l'exposant à Sign2Com. Elle a comme caractéristique d'être hydrophobe, autonettoyante, résistante aux rayures et de protéger contre les éléments (UV, corrosion, etc.). Xpel a comme particularité de fournir à son réseau d'installateurs des films prédécoupés sous forme de kit. Xpel collabore avec des concessionnaires automobiles et des installateurs et fournit une assistance complète (formation, vente, supports marketing). Seuls les professionnels qui ont été formés par Xpel peuvent se procurer les produits de la marque. La société sélectionne ses installateurs de sorte à les préserver de la concurrence au sein d'une même zone géographie. La Belgique compte environ 25 installateurs agréés Xpel, dont BC Signature à Aartselaar et Tinttech & CoverTech à Mons. Selon le représentant belge, il reste encore de la place au sein du réseau belge, mais elles sont limitées.