Avec son nouveau packaging, The Bio Veggie Company entend contribuer à un environnement plus sain et à un commerce de détail davantage écoresponsable. L'entreprise a ainsi choisi de remplacer ses barquettes noires en PP par des raviers Halopack. L'Halopack est un ravier en carton recyclé, revêtu à l'intérieur d'un mince film plastique étanche aux gaz. Il est operculé à l'aide du même film, ce qui donne un emballage sous atmosphère contrôlée convenant pour des produits frais comme la viande et le poulet, mais aussi les burgers végé. Film et carton se séparent facilement après usage pour la collecte sélective. "Les produits que nous vendons étant purement biologiques, un conditionnement sous atmosphère contrôlée est la seule manière de les conserver quatre semaines sous e...

Avec son nouveau packaging, The Bio Veggie Company entend contribuer à un environnement plus sain et à un commerce de détail davantage écoresponsable. L'entreprise a ainsi choisi de remplacer ses barquettes noires en PP par des raviers Halopack. L'Halopack est un ravier en carton recyclé, revêtu à l'intérieur d'un mince film plastique étanche aux gaz. Il est operculé à l'aide du même film, ce qui donne un emballage sous atmosphère contrôlée convenant pour des produits frais comme la viande et le poulet, mais aussi les burgers végé. Film et carton se séparent facilement après usage pour la collecte sélective. "Les produits que nous vendons étant purement biologiques, un conditionnement sous atmosphère contrôlée est la seule manière de les conserver quatre semaines sous emballage fermé ", dit Delphine van Goethem, de Bio Veggie, pour expliquer le recours à un composant plastique pétrosourcé. "Les nouveaux raviers sont toutefois fabriqués en carton recyclé et renouvelable, ce qui réduit au maximum l'impact de l'emballage sur l'environnement." L'introduction de ce nouveau packaging permet à Bio Veggie d'économiser près de sept tonnes de plastique par an. 824 000 raviers de deux burgers ont été vendus en 2019. Pour cette année, The Bio Veggie Company compte en commercialiser plus d'un million dans le nouvel emballage. De quoi économiser 6,7 tonnes de plastique sur base annuelle. "J'ai bien conscience que je ne vais pas changer le monde à moi toute seule. Mais si tous les détaillants et commerçants se mettent à rechercher des solutions innovantes avec leurs partenaires et fournisseurs et que le consommateur se montre davantage écoresponsable dans ses achats, nous irons encore plus loin dans la création d'un meilleur environnement", dit Van Goethem. Outre le ravier de deux burgers, The Bio Veggie Company vend aussi ses produits par quatre. La place dans l'emballage est suffisante pour quatre, confirme Van Goethem. "Ce qui non seulement est plus avantageux pour le client, mais a en outre un effet positif sur les quantités de déchets. Van Goethem ne craint pas le gaspillage de nourriture, argument souvent évoqué par d'autres fabricants pour conditionner toujours moins d'unités dans un même emballage. "Chez nous, les clients peuvent aussi opter pour un conditionnement de dix burgers. Ils ont donc l'habitude." Les burgers, nuggets et croquettes végé et bio sont disponibles dans leur nouvel emballage chez Bio-Planet, dans les magasins bio et nature et dans les épiceries fines. The Bio Veggie Company a été fondée voici trois ans par Delphine Van Goethem. Le nouveau label est ainsi venu rejoindre la marque bien établie De Paddestoel, déjà disponible depuis plus de 30 ans dans les boutiques bio. Avec The Bio Veggie Company, Van Goethem souhaite inspirer les Belges et les convaincre que la nourriture bio et végétarienne, c'est non seulement bon, mais aussi accessible à tous. Depuis le démarrage de The Bio Veggie Company, le marché du bio s'est bien développé et la mentalité du consommateur a évolué. Ainsi, les "casual veggies", aspirant à un mode de vie plus sain, ont valu de beaux chiffres de croissance à l'entreprise. Avec un chiffre d'affaires de 2,5 millions d'euros pour l'exercice financier 2019, le label belge a engrangé une progression de 12%. "Nous constatons une forte augmentation du nombre de végétariens occasionnels, avec un pic important durant la crise du coronavirus. Le fait d'être confiné chez soi en a incité plus d'un à se montrer créatif en cuisine et à expérimenter des alternatives plus saines. La motivation pour manger de temps en temps végétarien ne semble plus se limiter à une volonté de réduire la souffrance animale ; la prise de conscience environnementale et l'aspect santé jouent également un rôle majeur. Avec ce nouvel emballage, nous apportons une contribution supplémentaire à une nature préservée", conclut Van Goethem.