L'humeur à l'Empack de Bois-le-Duc était à l'exubérance. Tant les visiteurs que les exposants étaient heureux de pouvoir enfin se retrouver physiquement les 8 et 9 septembre aux Brabanthallen. Fini le virtuel, retour au présentiel. Un bon moment pour faire le bilan. Côté "business", l'année et demie écoulée aura été assez bonne pour la majorité des exposants. L'industrie de l'emballage, il est vrai, s'en est plutôt bien tirée comparé à d'autres secteurs. Tout dépend naturellement du client final. En tout état de cause, de nombreuses évolutions étaient à découvrir dans le domaine de l'emballage. Nous avons fait notre petit tour des stands. D'où ce petit aperçu des nouveautés.
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L'humeur à l'Empack de Bois-le-Duc était à l'exubérance. Tant les visiteurs que les exposants étaient heureux de pouvoir enfin se retrouver physiquement les 8 et 9 septembre aux Brabanthallen. Fini le virtuel, retour au présentiel. Un bon moment pour faire le bilan. Côté "business", l'année et demie écoulée aura été assez bonne pour la majorité des exposants. L'industrie de l'emballage, il est vrai, s'en est plutôt bien tirée comparé à d'autres secteurs. Tout dépend naturellement du client final. En tout état de cause, de nombreuses évolutions étaient à découvrir dans le domaine de l'emballage. Nous avons fait notre petit tour des stands. D'où ce petit aperçu des nouveautés. Le stand de Panhuijsen était dominé par le carton à base d'herbe que le grossiste de Tilbourg achète plano à un fournisseur allemand. Et comme il est plano, il peut être livré sur mesure dans les dimensions voulues jusqu'au format 165 x 250 mm. Imprimé et tout. Étant donné que Panhuijsen réalise aussi bien l'impression que la découpe et le rainage en interne, les boîtes en carton d'herbe peuvent en principe se commander à la pièce. Dixit Michiel van Dijk, du grossiste tilbourgeois. "Nous avons une cannelure aussi bien B que E dans l'assortiment. La qualité est très robuste et ne craint pas les chocs." Le carton d'herbe se compose de 30 à 50% de fibres d'herbes séchées au soleil, combinées à d'autres matières premières alternatives. Van Dijk explique que la production de carton d'herbe réduit les émissions carbone d'environ 50% par rapport à une pâte de fibres conventionnelle: 0,8 au lieu de 1,5 tonne de CO2. Elle consomme en outre 30% d'énergie en moins pour la fabrication et 65% en moins d'eau et de chimies de procédé par tonne de papier. Faut-il le préciser, le carton d'herbe est recyclable à 100%. Pour souligner l'aspect durable du produit, Panhuijsen distribuait des bouteilles à boisson réutilisables dans un emballage carton sur mesure. Le stand d'Optimum Group était placé sous le signe de son offre écologique en plein essor. On a appris le deuxième jour du salon qu'Optimum avait racheté le Danois Etiflex, seulement deux mois après avoir fait main basse sur Odense Seglmærkefabrik, autre entreprise du Danemark. À travers ces deux acquisitions, Optimum Group renforce sa position en Scandinavie. Répondant à la demande des consommateurs, la grande distribution compte parmi les grands tenants des emballages durables. On pouvait ainsi voir, sur une ligne de codage de Zetes, cet emballage de groseilles refermable et entièrement en carton d'un retailer français. Pas question pour autant de bannir totalement le plastique, comme l'a confirmé Jens Gronheid, manager en développement durable d'Albert Heijn, pendant sa présentation lors du séminaire de Brightlands. Le plastique est abandonné ou remplacé partout où cela est possible, et quand ce n'est pas le cas, on promeut une variante intégrant de plus en plus de recyclat. Chez De Koningh coding & labeling, on pouvait voir notamment un système de contrôle et d'inspection de FT System. L'entreprise vient tout récemment d'intégrer la marque à son assortiment. La machine visible au salon est équipée d'un système d'inspection par visionique et spectrophotométrie laser. De quoi détecter les fuites gazeuses sans contact dans les emballages sous atmosphère contrôlée. Steven Aldershoff, Marketing Manager de De Koningh, montre un ravier de pâtes fraîches, pour lequel la machine convient parfaitement. Outre une miniligne complète d'impression et de pelliculage d'étiquettes, LogiLabel a montré l'unité d'impression et de découpe de précision Primera LX610e à "Den Bosch". Les deux fonctions sont intégrées dans une seule et même machine compacte, permettant d'imprimer et de découper des étiquettes à la demande et un tournemain. La résolution naturelle est de 1 200 x 1 200 dpi et la vitesse d'impression pour du matériau prédécoupé est de 46 mm par seconde. Après l'importation du design, l'utilisateur sélectionne un format de découpe standard. Il a le choix entre plusieurs formes et dimensions normalisées, comme des cercles, des carrés et des rectangles, ou un contour spécial qui sera découpé automatiquement et avec précision. Primera montrait sur son stand un superbe échantillonnage au design extrêmement raffiné. Poorthuis Packaging exposait son nouvel emballage durable pour tomates snacks dans une de ses "vitrines à trophées". Non sans raison. L'emballage que l'on trouve au rayon légumes de Coop comporte 21% de plastique en moins que son prédécesseur et il s'agit en outre de 100% de plastique recyclé. Avec l'essor de la vente en ligne, les suremballages jouent un rôle toujours plus prépondérant pour le contact entre le fournisseur et le client. Weber a montré une combinaison d'une imprimante polychrome et d'un applicateur d'étiquettes destinée à soigner le "branding" des emballages d'expédition. Plus précisément: une Epson Colorworks C5-6500 Pe associée à un Weber LH 6500.