Le rapport en question a été commandité par les fédérations européennes qui défendent les intérêts des industriels du secteur de l'emballage et du papier-carton, à savoir CEPI, ECMA, EPPA, FEFCO et Pro Carton. Publiée en mars dernier, l'étude évalue l'impact des objectifs de réutilisation de l'UE dans le cadre du règlement PPWR. Elle fusionne des données sur les emballages provenant de diverses sources, dont McKinsey.

Deux scénarios de modèles différents sont considérés : l'un pour les plats à emporter en Belgique et l'autre pour les emballages de commerce électronique en Allemagne. Ces cas d'utilisation ont été sélectionnés pour comparer les impacts des emballages à base de papier tels qu'ils sont utilisés aujourd'hui, avec ceux des emballages en plastique réutilisables, si les objectifs de réutilisation prévus dans le règlement PPWR étaient appliqués d'ici 2030.

Impact environnemental

En conclusion, les solutions réutilisables produiraient des émissions de CO2 plus élevées que le papier et le carton. Selon McKinsey, les plats à emporter rejetteraient jusqu'à 160% de CO2 en plus dans l'atmosphère et jusqu'à 40% pour le commerce électronique.

Impact économique

Grâce à des décennies d'investissement dans le recyclage, le papier et le carton sont aujourd'hui couramment utilisés comme emballage durable et recyclable et ils favorisent l'économie circulaire. " En raison des investissements qui seraient nécessaires pour développer un tout nouveau modèle d'emballage et de ses coûts d'exploitation élevés, davantage d'emballages réutilisables impliqueraient des coûts globaux plus élevés. Selon le rapport, ces coûts seraient principalement répercutés sur les consommateurs ", indique la CEPI.

Les transports sont les principaux responsables des émissions de CO2 et des coûts, selon les scénarios prévus dans l'étude. " Les emballages réutilisables doivent être ramenés au producteur après la livraison ou l'achat. Ce n'est pas le cas du recyclage, qui se fait plus près du consommateur, et non du lieu de production d'origine ", explique la CEPI.

Scénario optimiste

Selon la CEPI, les hypothèses du rapport concernant les emballages en plastique réutilisables représentent néanmoins un scénario optimiste, " en supposant que le recyclage du plastique connaisse un développement rapide à l'avenir ou que les emballages en plastique soient réutilisés beaucoup plus de fois qu'actuellement. "

Jori Ringman, directeur général de la CEPI, commente : " La réutilisation et le recyclage pourraient être des solutions complémentaires pour atteindre une plus grande circularité. Ce que dit actuellement la législation de l'UE, c'est que la décision d'opter pour l'une ou l'autre solution doit être fondée sur des raisons justifiées, entre autres, de faisabilité technique, de viabilité économique et de protection de l'environnement. Cela ne peut pas être décidé par une décision globale à l'échelle de l'UE comme le propose la Commission européenne, mais doit être fait au cas par cas, tandis que la préférence doit être donnée aux options qui offrent le meilleur résultat environnemental global ".

" Avec ce nouveau rapport, nous présentons un aperçu de ce que dit la science sur les emballages réutilisables à base de fossiles et les emballages recyclables à base de fibres, et leurs impacts respectifs sur le climat et l'environnement dans deux cas bien documentés. Les résultats montrent que les objectifs d'emballages réutilisables à grande échelle ne sont tout simplement pas conformes à une approche globale basée sur la preuve des avantages environnementaux. "

Le rapport en question a été commandité par les fédérations européennes qui défendent les intérêts des industriels du secteur de l'emballage et du papier-carton, à savoir CEPI, ECMA, EPPA, FEFCO et Pro Carton. Publiée en mars dernier, l'étude évalue l'impact des objectifs de réutilisation de l'UE dans le cadre du règlement PPWR. Elle fusionne des données sur les emballages provenant de diverses sources, dont McKinsey.Deux scénarios de modèles différents sont considérés : l'un pour les plats à emporter en Belgique et l'autre pour les emballages de commerce électronique en Allemagne. Ces cas d'utilisation ont été sélectionnés pour comparer les impacts des emballages à base de papier tels qu'ils sont utilisés aujourd'hui, avec ceux des emballages en plastique réutilisables, si les objectifs de réutilisation prévus dans le règlement PPWR étaient appliqués d'ici 2030.En conclusion, les solutions réutilisables produiraient des émissions de CO2 plus élevées que le papier et le carton. Selon McKinsey, les plats à emporter rejetteraient jusqu'à 160% de CO2 en plus dans l'atmosphère et jusqu'à 40% pour le commerce électronique.Grâce à des décennies d'investissement dans le recyclage, le papier et le carton sont aujourd'hui couramment utilisés comme emballage durable et recyclable et ils favorisent l'économie circulaire. " En raison des investissements qui seraient nécessaires pour développer un tout nouveau modèle d'emballage et de ses coûts d'exploitation élevés, davantage d'emballages réutilisables impliqueraient des coûts globaux plus élevés. Selon le rapport, ces coûts seraient principalement répercutés sur les consommateurs ", indique la CEPI.Les transports sont les principaux responsables des émissions de CO2 et des coûts, selon les scénarios prévus dans l'étude. " Les emballages réutilisables doivent être ramenés au producteur après la livraison ou l'achat. Ce n'est pas le cas du recyclage, qui se fait plus près du consommateur, et non du lieu de production d'origine ", explique la CEPI.Selon la CEPI, les hypothèses du rapport concernant les emballages en plastique réutilisables représentent néanmoins un scénario optimiste, " en supposant que le recyclage du plastique connaisse un développement rapide à l'avenir ou que les emballages en plastique soient réutilisés beaucoup plus de fois qu'actuellement. "Jori Ringman, directeur général de la CEPI, commente : " La réutilisation et le recyclage pourraient être des solutions complémentaires pour atteindre une plus grande circularité. Ce que dit actuellement la législation de l'UE, c'est que la décision d'opter pour l'une ou l'autre solution doit être fondée sur des raisons justifiées, entre autres, de faisabilité technique, de viabilité économique et de protection de l'environnement. Cela ne peut pas être décidé par une décision globale à l'échelle de l'UE comme le propose la Commission européenne, mais doit être fait au cas par cas, tandis que la préférence doit être donnée aux options qui offrent le meilleur résultat environnemental global "." Avec ce nouveau rapport, nous présentons un aperçu de ce que dit la science sur les emballages réutilisables à base de fossiles et les emballages recyclables à base de fibres, et leurs impacts respectifs sur le climat et l'environnement dans deux cas bien documentés. Les résultats montrent que les objectifs d'emballages réutilisables à grande échelle ne sont tout simplement pas conformes à une approche globale basée sur la preuve des avantages environnementaux. "