" On se croirait dans une start-up ", dit Tim Wolfer, qui coordonne les projets de recherche depuis 2020 au Centre des technologies d'impression fonctionnelle de Continental, à Fribourg. " Nous sommes très flexibles et pouvons rapidement développer et adapter nos processus. " Une application sur laquelle l'équipe de Wolfer planche actuellement consiste, par exemple, à incorporer des capteurs dans des pièces en caoutchouc ou en plastique.

Des capteurs pour les véhicules électriques

" Nous nous focalisons sur l'intégration de l'électronique dans des composants en élastomères ", dit Tim Wolfer. L'ingénieur de 36 ans planche notamment sur le projet " sensIC ", centré sur l'intégration d'une technologie de capteur à base d'électronique imprimée dans les conduites de véhicules électriques, plus spécifiquement celles qui sont dédiées à la gestion de la température des batteries.

Continental regroupe ces projets de recherche en son Centre des technologies d'impression fonctionnelle de Fribourg. Celui-ci travaille en étroite collaboration avec le Fraunhofer ISE, le Karlsruhe Institute for Technology (KIT) et le pôle de compétences " microTEC Südwest ".

" Les composants électroniques imprimés peuvent théoriquement s'utiliser partout ", dit Tim Wolfer. " L'idée est d'incorporer de l'intelligence dans des éléments comme des vérins, des courroies, des sangles et des pneus, par exemple. " Continental met en oeuvre des procédés d'impression hautement productifs pour fabriquer des réseaux électriques dans le cadre de ce projet. " Le plus grand défi n'est pas uniquement la mise au point des systèmes technologiques à l'échelle du laboratoire. Les projets doivent aussi être transposés ensuite à l'échelle industrielle avec nos collègues d'Hambourg ", dit Wolfer.

Un regard élargi sur le monde de l'impression industrielle

Pour en savoir plus sur le monde de l'impression industrielle, on peut assister au séminaire de Peter Buttiens, CEO de l'ESMA (European Specialist Printing Manufacturers Association) organisé en marge du salon Sign2Com, à Kortrijk Xpo (le mardi 21 septembre à 13h30). " Impression industrielle " est une expression désormais couramment utilisée dans le secteur, mais que recouvre-t-elle exactement ? S'agit-il de grands volumes ? De spécialisations en matière d'impression ? Une synthèse du marché bien étoffée de Peter Buttiens montrera que l'impression industrielle ne date en fait pas d'hier. À l'instar de l'impression 3D, elle est en train de sérieusement évoluer au point d'être désormais omniprésente : dans l'industrie automobile, la santé, les emballages, les appareils ménagers, et même les matériaux de construction et de décoration intérieure. Ce marché croît fortement avec la nouvelle vague technologique et il met aussi en avant de nouveaux concepts écologiques et durables. Laissez-vous inspirer par le monde passionnant de l'impression industrielle.

" On se croirait dans une start-up ", dit Tim Wolfer, qui coordonne les projets de recherche depuis 2020 au Centre des technologies d'impression fonctionnelle de Continental, à Fribourg. " Nous sommes très flexibles et pouvons rapidement développer et adapter nos processus. " Une application sur laquelle l'équipe de Wolfer planche actuellement consiste, par exemple, à incorporer des capteurs dans des pièces en caoutchouc ou en plastique." Nous nous focalisons sur l'intégration de l'électronique dans des composants en élastomères ", dit Tim Wolfer. L'ingénieur de 36 ans planche notamment sur le projet " sensIC ", centré sur l'intégration d'une technologie de capteur à base d'électronique imprimée dans les conduites de véhicules électriques, plus spécifiquement celles qui sont dédiées à la gestion de la température des batteries.Continental regroupe ces projets de recherche en son Centre des technologies d'impression fonctionnelle de Fribourg. Celui-ci travaille en étroite collaboration avec le Fraunhofer ISE, le Karlsruhe Institute for Technology (KIT) et le pôle de compétences " microTEC Südwest "." Les composants électroniques imprimés peuvent théoriquement s'utiliser partout ", dit Tim Wolfer. " L'idée est d'incorporer de l'intelligence dans des éléments comme des vérins, des courroies, des sangles et des pneus, par exemple. " Continental met en oeuvre des procédés d'impression hautement productifs pour fabriquer des réseaux électriques dans le cadre de ce projet. " Le plus grand défi n'est pas uniquement la mise au point des systèmes technologiques à l'échelle du laboratoire. Les projets doivent aussi être transposés ensuite à l'échelle industrielle avec nos collègues d'Hambourg ", dit Wolfer.