Outre-Manche, il existe désormais un Centre national pour l'électronique imprimée (National Printable Electronics Centre), à Sedgefield. Celui-ci vient de mettre en service une ligne d'expérimentation articulée autour d'une rotative à laize étroite Nilpeter de 480 mm de laize, capable d'imprimer une grande variété de supports de 25 à 370 microns d'épaisseur, selon différentes techniques d'impression. Le projet a nécessité un investissement de 2 millions de livres (2,5 millions d'euros). La ligne, disponible pour des tierces parties (fournisseurs graphiques, imprimeurs, détenteurs de marques...), sera utilisée pour produire de petites séries d'articles intégrant de l'électronique imprimée. Parmi les premières applications envisagées figurent la PLV, les emballages intelligents ou encore les articles publicitaires. "Les applications d'impression interactive sont pratiquement illimitées", estime Bela Green, directrice du programme.

En Allemagne, Heidelberg, BASF et l'Université Technique de Darmstadt, associés depuis 2009 au sein du projet NanoPEP (Nanostructuring and plastic electronics print platform) ont bouclé la première phase d'essais avec des résultats prometteurs. En conditions de laboratoire, ils sont parvenus à produire des éléments électroniques fonctionnels basés sur des polymères conducteurs et sur des molécules de petite taille issues de la chimie organique. La plateforme utilisée était une rotative à laize étroite Gallus RCS de 330 mm de laize.

L'objectif est à présent de convertir ces résultats à l'échelle d'un processus industriel, dans un délai de deux ans. L'électronique organique, les systèmes de stockage, les systèmes photovoltaïques et les LED organiques comptent parmi les domaines d'application possibles.

Outre-Manche, il existe désormais un Centre national pour l'électronique imprimée (National Printable Electronics Centre), à Sedgefield. Celui-ci vient de mettre en service une ligne d'expérimentation articulée autour d'une rotative à laize étroite Nilpeter de 480 mm de laize, capable d'imprimer une grande variété de supports de 25 à 370 microns d'épaisseur, selon différentes techniques d'impression. Le projet a nécessité un investissement de 2 millions de livres (2,5 millions d'euros). La ligne, disponible pour des tierces parties (fournisseurs graphiques, imprimeurs, détenteurs de marques...), sera utilisée pour produire de petites séries d'articles intégrant de l'électronique imprimée. Parmi les premières applications envisagées figurent la PLV, les emballages intelligents ou encore les articles publicitaires. "Les applications d'impression interactive sont pratiquement illimitées", estime Bela Green, directrice du programme. En Allemagne, Heidelberg, BASF et l'Université Technique de Darmstadt, associés depuis 2009 au sein du projet NanoPEP (Nanostructuring and plastic electronics print platform) ont bouclé la première phase d'essais avec des résultats prometteurs. En conditions de laboratoire, ils sont parvenus à produire des éléments électroniques fonctionnels basés sur des polymères conducteurs et sur des molécules de petite taille issues de la chimie organique. La plateforme utilisée était une rotative à laize étroite Gallus RCS de 330 mm de laize. L'objectif est à présent de convertir ces résultats à l'échelle d'un processus industriel, dans un délai de deux ans. L'électronique organique, les systèmes de stockage, les systèmes photovoltaïques et les LED organiques comptent parmi les domaines d'application possibles.