Le communiqué de FEBELGRA/GRAFOC :

157 entreprises ont répondu à l'appel et ont complété l'enquête. Ces sociétés représentant un effectif global de plus de 4 500 travailleurs , les résultats du sondage peuvent assurément être considérés comme représentatifs de l'ensemble du secteur. 29 entreprises relèvent d'un secteur essentiel (1 489 salariés), et 128 d'un secteur non essentiel (3 035 salariés).

Conclusion générale

Il est clair que la crise du #Covid19 a entre-temps affecté la situation socio-économique de notre pays. Comparé au sondage Febelgra réalisé en mars 2020, l'ensemble des composantes du secteur ont évolué dans un sens plus extrême.

Une minorité des entreprises qui sont actives comme fournisseurs des secteurs dits essentiels maintiennent un niveau d'activité bon à très bon. Et ce malgré les circonstances difficiles et nonobstant certains problèmes d'approvisionnement en matières premières.

La majorité est actuellement confrontée à une baisse conséquente des commandes et les perspectives pour la suite de l'année sont plutôt alarmantes. Ce constat n'est naturellement pas sans effet pour l'emploi, ce qui constitue un défi majeur pour le gouvernement.

Des mesures importantes ont déjà été prises par le gouvernement, mais plus de 30 % des répondants considèrent que des interventions supplémentaires sont nécessaires. Il convient d'en tenir compte pour préparer la relance de l'économie.

Problèmes d'approvisionnement en matières premières

31 % des entreprises participantes déclarent rencontrer des difficultés en ce moment concernant leur approvisionnement en matières premières. Elles n'étaient encore que 17 % dans le sondage Febelgra du mois de mars.

En tête : l'éthanol (alcool) et diverses qualités de papiers et de film. Cette pénurie, mais aussi les augmentations de prix qui en découlent, touchent proportionnellement les différents sous-secteurs, mais est surtout problématique dans les grandes entreprises.

Baisse des commandes (effective et prévision pour avril)

Moins de 6 % des entreprises ne rapportent aucune baisse de commandes pour avril et ne s'attendent pas non plus à en connaître. Il s'agit surtout d'entreprises moyennes à grandes quasi exclusivement actives dans des applications d'impression destinées à des secteurs considérés comme " essentiels " (alimentation, agro, pharma). La plupart d'entre-elles enregistrent même une hausse de leurs commandes (entre 10 et 30 %).

Tous les autres répondants connaissent des baisses de commandes notables pour le mois d'avril. Pas moins de 106 des 157 entreprises interrogées signalent un recul de leurs commandes dépassant les 50 %. Pas moins de 106 des 157 entreprises interrogées signalent un recul de leurs commandes de plus de 50 %.

Demandes de devis à l'automne 2020

Il nous a semblé intéressant de sonder les répondants sur leurs perspectives pour l'automne 2020, plus concrètement à partir du 1er septembre.

129 entreprises s'attendent à une baisse du nombre de demandes de devis. 24 (16 %) voient une tendance à la stabilité, mais 4 seulement (2,55 %) espèrent une augmentation.

Le point positif est que ces deux dernières catégories ensemble représentent bien 33 % de l'emploi. Elles sont actives de manière également répartie entre les secteurs " essentiels " et " non essentiels ".

Chômage temporaire

En mars, 74 % des entreprises nous ont fait savoir qu'elles prévoyaient des arrêts de production des suites de la crise sanitaire. Ce pourcentage a entre-temps grimpé à plus de 94 %.

Cet effet sur l'emploi peut être qualifié de logique compte tenu de la baisse du nombre de commandes.

Près de 60 % des entreprises tablent, pour le mois d'avril, sur 50 à plus de 80 % de jours de chômage temporaire par rapport au nombre normal de jours de production.

Ces chiffres ne doivent pas être confondus avec les 51,3 % dont Febelgra a fait mention dans un récent communiqué de presse traitant de l'impact de la crise du #Covid19 sur l'emploi. Ce dernier pourcentage concernait en effet le nombre de travailleurs placés en chômage temporaire pour un ou plusieurs jours. Les chiffres de l'enquête actuelle portent sur le volume de jours de travail.

Les mesures gouvernementales actuelles sont-elles suffisantes pour surmonter cette crise du #Covid19 ?

69 % des entreprises ont répondu à cette question par l'affirmative.

Inversement, 31 % estiment que des mesures supplémentaires sont nécessaires. Ces entreprises appartiennent majoritairement aux secteurs dits non essentiels et elles représentent environ 30 % de l'emploi du secteur.

Les petites PME surtout ont besoin de mesures supplémentaires.

Comportement de paiement des clients

Febelgra a soutenu déjà la semaine dernière un appel de la FEB demandant que les factures soient payées à temps. Notre enquête donne une image claire de la situation actuelle.

Le point positif est que 38 % des entreprises disent ne pas rencontrer de problèmes notables sur ce plan. Le comportement des clients vis-à-vis du paiement de leurs factures reste grosso modo le même.

Le sujet est toutefois important, ainsi qu'il ressort du fait que 54 % des entreprises sont confrontées à de gros arriérés de paiement de leurs clients, et que les 8% restants identifient le non-paiement de leurs factures comme la cause directe de problèmes de liquidités.

#TousEnsemble pour une stratégie de sortie solide

Il est clair que chacun va connaître des moments difficiles. Aussi est-il plus nécessaire que jamais d'unir les forces au sein du secteur pour traverser la crise et la surmonter.

En tant que fédération professionnelle, Febelgra intègre ces résultats dans les propositions qui sont demandées en soutien de la relance de l'économie. Une trousse à outils est en outre en cours de préparation à la demande du GEES (le groupe d'experts chargés de préparer la stratégie de sortie de crise), laquelle servira de base au déploiement d'un ensemble de mesures sur le lieu de travail. Après quoi ces mesures seront coulées dans un protocole par secteur.

Le 19 avril 2020

Marc Vandenbroucke, directeur général de Febelgra

Ndlr : ce communiqué accompagné de graphiques supplémentaires est également en ligne sur le site Web de Febelgra.

Le communiqué de FEBELGRA/GRAFOC :157 entreprises ont répondu à l'appel et ont complété l'enquête. Ces sociétés représentant un effectif global de plus de 4 500 travailleurs , les résultats du sondage peuvent assurément être considérés comme représentatifs de l'ensemble du secteur. 29 entreprises relèvent d'un secteur essentiel (1 489 salariés), et 128 d'un secteur non essentiel (3 035 salariés).Il est clair que la crise du #Covid19 a entre-temps affecté la situation socio-économique de notre pays. Comparé au sondage Febelgra réalisé en mars 2020, l'ensemble des composantes du secteur ont évolué dans un sens plus extrême.Une minorité des entreprises qui sont actives comme fournisseurs des secteurs dits essentiels maintiennent un niveau d'activité bon à très bon. Et ce malgré les circonstances difficiles et nonobstant certains problèmes d'approvisionnement en matières premières.La majorité est actuellement confrontée à une baisse conséquente des commandes et les perspectives pour la suite de l'année sont plutôt alarmantes. Ce constat n'est naturellement pas sans effet pour l'emploi, ce qui constitue un défi majeur pour le gouvernement.Des mesures importantes ont déjà été prises par le gouvernement, mais plus de 30 % des répondants considèrent que des interventions supplémentaires sont nécessaires. Il convient d'en tenir compte pour préparer la relance de l'économie.31 % des entreprises participantes déclarent rencontrer des difficultés en ce moment concernant leur approvisionnement en matières premières. Elles n'étaient encore que 17 % dans le sondage Febelgra du mois de mars.En tête : l'éthanol (alcool) et diverses qualités de papiers et de film. Cette pénurie, mais aussi les augmentations de prix qui en découlent, touchent proportionnellement les différents sous-secteurs, mais est surtout problématique dans les grandes entreprises.Moins de 6 % des entreprises ne rapportent aucune baisse de commandes pour avril et ne s'attendent pas non plus à en connaître. Il s'agit surtout d'entreprises moyennes à grandes quasi exclusivement actives dans des applications d'impression destinées à des secteurs considérés comme " essentiels " (alimentation, agro, pharma). La plupart d'entre-elles enregistrent même une hausse de leurs commandes (entre 10 et 30 %).Tous les autres répondants connaissent des baisses de commandes notables pour le mois d'avril. Pas moins de 106 des 157 entreprises interrogées signalent un recul de leurs commandes dépassant les 50 %. Pas moins de 106 des 157 entreprises interrogées signalent un recul de leurs commandes de plus de 50 %.Il nous a semblé intéressant de sonder les répondants sur leurs perspectives pour l'automne 2020, plus concrètement à partir du 1er septembre.129 entreprises s'attendent à une baisse du nombre de demandes de devis. 24 (16 %) voient une tendance à la stabilité, mais 4 seulement (2,55 %) espèrent une augmentation.Le point positif est que ces deux dernières catégories ensemble représentent bien 33 % de l'emploi. Elles sont actives de manière également répartie entre les secteurs " essentiels " et " non essentiels ".En mars, 74 % des entreprises nous ont fait savoir qu'elles prévoyaient des arrêts de production des suites de la crise sanitaire. Ce pourcentage a entre-temps grimpé à plus de 94 %.Cet effet sur l'emploi peut être qualifié de logique compte tenu de la baisse du nombre de commandes.Près de 60 % des entreprises tablent, pour le mois d'avril, sur 50 à plus de 80 % de jours de chômage temporaire par rapport au nombre normal de jours de production.Ces chiffres ne doivent pas être confondus avec les 51,3 % dont Febelgra a fait mention dans un récent communiqué de presse traitant de l'impact de la crise du #Covid19 sur l'emploi. Ce dernier pourcentage concernait en effet le nombre de travailleurs placés en chômage temporaire pour un ou plusieurs jours. Les chiffres de l'enquête actuelle portent sur le volume de jours de travail.69 % des entreprises ont répondu à cette question par l'affirmative.Inversement, 31 % estiment que des mesures supplémentaires sont nécessaires. Ces entreprises appartiennent majoritairement aux secteurs dits non essentiels et elles représentent environ 30 % de l'emploi du secteur.Les petites PME surtout ont besoin de mesures supplémentaires. Febelgra a soutenu déjà la semaine dernière un appel de la FEB demandant que les factures soient payées à temps. Notre enquête donne une image claire de la situation actuelle.Le point positif est que 38 % des entreprises disent ne pas rencontrer de problèmes notables sur ce plan. Le comportement des clients vis-à-vis du paiement de leurs factures reste grosso modo le même.Le sujet est toutefois important, ainsi qu'il ressort du fait que 54 % des entreprises sont confrontées à de gros arriérés de paiement de leurs clients, et que les 8% restants identifient le non-paiement de leurs factures comme la cause directe de problèmes de liquidités.Il est clair que chacun va connaître des moments difficiles. Aussi est-il plus nécessaire que jamais d'unir les forces au sein du secteur pour traverser la crise et la surmonter.En tant que fédération professionnelle, Febelgra intègre ces résultats dans les propositions qui sont demandées en soutien de la relance de l'économie. Une trousse à outils est en outre en cours de préparation à la demande du GEES (le groupe d'experts chargés de préparer la stratégie de sortie de crise), laquelle servira de base au déploiement d'un ensemble de mesures sur le lieu de travail. Après quoi ces mesures seront coulées dans un protocole par secteur.Le 19 avril 2020Marc Vandenbroucke, directeur général de FebelgraNdlr : ce communiqué accompagné de graphiques supplémentaires est également en ligne sur le site Web de Febelgra.