La question du maintien des notices pharmaceutiques en papier est discutée depuis un certain temps au niveau européen. La Commission européenne projette de les remplacer par une alternative numérique, comme un QR-code à faire figurer sur l'emballage du médicament. L'industrie pharmaceutique serait demandeuse de la suppression de l'exemplaire papier.

Santé et sécurité

Selon un sondage réalisé à la fin de l'année passée par l'association de protection des consommateurs Test-Achats, 8 consommateurs sur dix souhaiteraient conserver la version papier. Un avis partagé par Intergraf. La fédération européenne de l'industrie graphique presse dès lors l'Union européenne de reconsidérer l'article 63.3 de la directive Médicaments proposée. Intergraf insiste sur le rôle essentiel des notices médicales dans les emballages pharmaceutiques.

" Les progrès du système de santé numérique ne doivent pas entraîner l'exclusion d'une partie significative de la population ; il est crucial de donner la priorité à la sécurité et à la santé de tous les patients ", écrit Intergraf. Selon les données d'Eurostat, 70,7 % des Européens ne possèdent que des compétences numériques de base, faibles ou inexistantes, alors que 7,5 % des ménages européens n'ont pas accès à Internet.

Processus industriels

L'article 63.3 instaure le droit des patients à demander gratuitement des copies imprimées des notices numériques. Une idée qu'Intergraf trouve difficilement applicable dans la pratique. " Les pharmacies ne peuvent pas répondre aux normes d'impression rigoureuses et aux exigences de sécurité des notices médicales, contrairement aux processus industriels de l'industrie pharmaceutique ", lit-on.

Intergraf met en avant la nature complémentaire des informations de produits électroniques et des notices papier. La fédération réclame de ce fait la conservation obligatoire des notices papier dans les emballages de médicaments.

La question du maintien des notices pharmaceutiques en papier est discutée depuis un certain temps au niveau européen. La Commission européenne projette de les remplacer par une alternative numérique, comme un QR-code à faire figurer sur l'emballage du médicament. L'industrie pharmaceutique serait demandeuse de la suppression de l'exemplaire papier.Selon un sondage réalisé à la fin de l'année passée par l'association de protection des consommateurs Test-Achats, 8 consommateurs sur dix souhaiteraient conserver la version papier. Un avis partagé par Intergraf. La fédération européenne de l'industrie graphique presse dès lors l'Union européenne de reconsidérer l'article 63.3 de la directive Médicaments proposée. Intergraf insiste sur le rôle essentiel des notices médicales dans les emballages pharmaceutiques." Les progrès du système de santé numérique ne doivent pas entraîner l'exclusion d'une partie significative de la population ; il est crucial de donner la priorité à la sécurité et à la santé de tous les patients ", écrit Intergraf. Selon les données d'Eurostat, 70,7 % des Européens ne possèdent que des compétences numériques de base, faibles ou inexistantes, alors que 7,5 % des ménages européens n'ont pas accès à Internet.L'article 63.3 instaure le droit des patients à demander gratuitement des copies imprimées des notices numériques. Une idée qu'Intergraf trouve difficilement applicable dans la pratique. " Les pharmacies ne peuvent pas répondre aux normes d'impression rigoureuses et aux exigences de sécurité des notices médicales, contrairement aux processus industriels de l'industrie pharmaceutique ", lit-on.Intergraf met en avant la nature complémentaire des informations de produits électroniques et des notices papier. La fédération réclame de ce fait la conservation obligatoire des notices papier dans les emballages de médicaments.