Dans le même temps, Kodak tente de vendre un millier de brevets relatifs aux technologies d'imagerie. L'ensemble de l'opération serait destiné à financer le remboursement des dettes à court terme et une restructuration du groupe.

Début octobre, des rumeurs de redressement judiciaire avaient déjà circulé, quand il apparut que Kodak avait pris contact avec un cabinet d'avocats spécialisé dans les restructurations. La firme n'est cependant pas menacée dans l'immédiat : elle dispose d'une réserve de cash approchant un milliard de dollars, tandis que ses brevets sont évalués aux environs du même montant.

Comme si cela ne suffisait pas, Kodak est entrée en conflit avec Collins Ink, qui fournit 90 % des encres pour les machines Versamark. À la mi-octobre, Collins Ink a décidé d'interrompre ses livraisons à Kodak, en invoquant les incertitudes sur sa situation financière, et de fournir ses encres en direct. Kodak a immédiatement réagi en portant l'affaire en justice. La semaine dernière, les deux entreprises ont convenu de reprendre provisoirement leur collaboration.

L'action de Kodak, dont le cours a été divisé par quatre en un an, était cotée vendredi à 1,22 dollar. La firme doit présenter ce jeudi ses résultats trimestriels.

Dans le même temps, Kodak tente de vendre un millier de brevets relatifs aux technologies d'imagerie. L'ensemble de l'opération serait destiné à financer le remboursement des dettes à court terme et une restructuration du groupe. Début octobre, des rumeurs de redressement judiciaire avaient déjà circulé, quand il apparut que Kodak avait pris contact avec un cabinet d'avocats spécialisé dans les restructurations. La firme n'est cependant pas menacée dans l'immédiat : elle dispose d'une réserve de cash approchant un milliard de dollars, tandis que ses brevets sont évalués aux environs du même montant. Comme si cela ne suffisait pas, Kodak est entrée en conflit avec Collins Ink, qui fournit 90 % des encres pour les machines Versamark. À la mi-octobre, Collins Ink a décidé d'interrompre ses livraisons à Kodak, en invoquant les incertitudes sur sa situation financière, et de fournir ses encres en direct. Kodak a immédiatement réagi en portant l'affaire en justice. La semaine dernière, les deux entreprises ont convenu de reprendre provisoirement leur collaboration. L'action de Kodak, dont le cours a été divisé par quatre en un an, était cotée vendredi à 1,22 dollar. La firme doit présenter ce jeudi ses résultats trimestriels.