Dans le cadre du projet, diverses activités ont été organisées dans sept pays européens (Allemagne, Hongrie, France, Grande-Bretagne, Malte, Pays-Bas et Portugal) : essentiellement des ateliers consacrés à la " restructuration responsable ", destinés aux employeurs, aux travailleurs et à leurs représentants syndicaux. Les débats étaient centrés sur le rapport et le guide pratique élaborés par Intergraf et UNI Europa Graphical avec l'aide de différentes fédérations nationales. La KVGO néerlandaise s'est montrée particulièrement active en organisant différentes sessions (intitulées " L'avenir dans nos mains ") animées par le professeur Jan Adriaanse, un expert en gestion des réorganisations. Son collègue Michel van Dijck était l'un des orateurs du séminaire organisé à Bruxelles.

Trois exemples de restructuration réussie devaient illustrer le séminaire. Malheureusement, deux au moins de ces trois cas n'étaient pas liés au projet européen, dans la mesure où leur processus de réorganisation avait débuté avant la publication du " toolkit ", auquel il n'a jamais été fait référence. Une occasion manquée de promouvoir cet instrument. Un seul chef d'entreprise, Dick Naafs de la société néerlandaise Bakkerbaarn, a véritablement exploré le thème du " changement ", qui était l'intitulé de la journée, pour expliquer comment il l'avait mis en oeuvre avec ses collaborateurs. Bakkerbaarn, qui était un imprimerie conventionnelle, s'est muée en entreprise de communication - ce que M. Naafs a d'ailleurs démontré par la pertinence de sa présentation. Le cas de la société allemande Walter Medien était entièrement focalisé sur la production " allégée " (" lean manufacturing ") - sujet sans doute intéressant et qui a livré des résultats tangibles pour cette entreprise, mais tout de même fort éloigné de la restructuration responsable ou du pilotage des processus de changement dans l'entreprise.

Avant la présentation, John Kirkham a souligné l'intérêt du guide pratique comme outil de travail - avec raison ! Un outil méconnu des participants, comme le prouve ces deux réactions : " Si je n'étais pas venu à l'atelier, je n'aurais jamais été au courant du contenu du guide " ; ou encore : " Nous sommes tellement occupés à survivre qu'il nous faut des événements comme celui-ci pour nous faire une idée plus globale. " John Kirkham est lui-même très conscient que 70 % des entreprises n'ont pas connaissance des instruments mis à leur disposition.

Michel van Dijck, selon qui 71 % entament trop tard leur processus de transformation, a lancé un appel pressant à se soucier dès aujourd'hui de l'avenir. " C'est bien nécessaire ", abondait ensuite un participant néerlandais au panel. " Parce que nos clients changent aussi. Il se pourrait très bien que, d'ici trois à cinq ans, la moitié des clients des entreprises graphiques aient disparu. " Une bonne raison de développer de nouveaux services à l'attention des clients établis. Et dans la mesure où l'entreprise graphique ne peut tout faire seule, ce développement passera par des collaborations, des acquisitions ou des joint ventures. " Pour collaborer, il sera indispensable de pouvoit mettre de temps en temps les égos de côté ", ajoutait encore l'intervenant néerlandais.

Dans le cadre du projet, diverses activités ont été organisées dans sept pays européens (Allemagne, Hongrie, France, Grande-Bretagne, Malte, Pays-Bas et Portugal) : essentiellement des ateliers consacrés à la " restructuration responsable ", destinés aux employeurs, aux travailleurs et à leurs représentants syndicaux. Les débats étaient centrés sur le rapport et le guide pratique élaborés par Intergraf et UNI Europa Graphical avec l'aide de différentes fédérations nationales. La KVGO néerlandaise s'est montrée particulièrement active en organisant différentes sessions (intitulées " L'avenir dans nos mains ") animées par le professeur Jan Adriaanse, un expert en gestion des réorganisations. Son collègue Michel van Dijck était l'un des orateurs du séminaire organisé à Bruxelles. Trois exemples de restructuration réussie devaient illustrer le séminaire. Malheureusement, deux au moins de ces trois cas n'étaient pas liés au projet européen, dans la mesure où leur processus de réorganisation avait débuté avant la publication du " toolkit ", auquel il n'a jamais été fait référence. Une occasion manquée de promouvoir cet instrument. Un seul chef d'entreprise, Dick Naafs de la société néerlandaise Bakkerbaarn, a véritablement exploré le thème du " changement ", qui était l'intitulé de la journée, pour expliquer comment il l'avait mis en oeuvre avec ses collaborateurs. Bakkerbaarn, qui était un imprimerie conventionnelle, s'est muée en entreprise de communication - ce que M. Naafs a d'ailleurs démontré par la pertinence de sa présentation. Le cas de la société allemande Walter Medien était entièrement focalisé sur la production " allégée " (" lean manufacturing ") - sujet sans doute intéressant et qui a livré des résultats tangibles pour cette entreprise, mais tout de même fort éloigné de la restructuration responsable ou du pilotage des processus de changement dans l'entreprise. Avant la présentation, John Kirkham a souligné l'intérêt du guide pratique comme outil de travail - avec raison ! Un outil méconnu des participants, comme le prouve ces deux réactions : " Si je n'étais pas venu à l'atelier, je n'aurais jamais été au courant du contenu du guide " ; ou encore : " Nous sommes tellement occupés à survivre qu'il nous faut des événements comme celui-ci pour nous faire une idée plus globale. " John Kirkham est lui-même très conscient que 70 % des entreprises n'ont pas connaissance des instruments mis à leur disposition. Michel van Dijck, selon qui 71 % entament trop tard leur processus de transformation, a lancé un appel pressant à se soucier dès aujourd'hui de l'avenir. " C'est bien nécessaire ", abondait ensuite un participant néerlandais au panel. " Parce que nos clients changent aussi. Il se pourrait très bien que, d'ici trois à cinq ans, la moitié des clients des entreprises graphiques aient disparu. " Une bonne raison de développer de nouveaux services à l'attention des clients établis. Et dans la mesure où l'entreprise graphique ne peut tout faire seule, ce développement passera par des collaborations, des acquisitions ou des joint ventures. " Pour collaborer, il sera indispensable de pouvoit mettre de temps en temps les égos de côté ", ajoutait encore l'intervenant néerlandais.