" Il faut être honnête. Tant chez HelloPrint que dans l'industrie de l'imprimerie en général, nous avons encore un long chemin à parcourir sur le plan de la durabilité ", dit Hans Scheffer, fondateur et CEO d'HelloPrint. " Notre industrie est un secteur à part, et son impact sur l'environnement est considérable. Avec un chiffre d'affaires annuel qui avoisine les 800 milliards de dollars, elle fait partie des principaux secteurs d'activité au monde. Le plus simple serait naturellement de ne rien produire, mais ce n'est pas ce que le marché demande. Qu'il s'agisse d'un prospectus, de l'étiquette d'un pull ou d'un flacon de parfum, de l'emballage de l'article que vous avez commandé ou d'une banderole, l'impression joue un rôle dans une multitude de productions ", poursuit Scheffer. " Mais en faisant des choix plus judicieux sur le plan des matériaux, des techniques de fabrication, des emballages et des modes d'expédition, nous pouvons en réduire sensiblement l'incidence sur l'environnement. Il est dès lors extrêmement important que tous les acteurs au sein de l'industrie collaborent pour un développement plus durable. Nous apportons quant à nous notre pierre à l'édifice. "

Algorithme intelligent

C'est à dessein que la plate-forme d'impression en ligne rotterdamoise HelloPrint a opté pour la certification B Corp. L'évaluation B Corp porte sur l'ensemble des activités d'une entreprise et couvre cinq domaines : gouvernance, gestion du personnel, impact sociétal, environnement et clientèle. Les organisations candidates doivent obtenir au minimum 80 points (sur un total de 200) pour être habilitées à afficher le label B Corp. " Nous voulions nous défaire d'une approche par projets et évoluer vraiment sur tous les plans. B Corp a des standards élevés et propose une méthodologie et des instruments de monitoring bien pensés, qui renvoient une image transparente de l'état actuel de l'entreprise ", poursuit Hans Scheffer.

De la mesure zéro de B Corp, il est ressorti qu'HelloPrint était loin d'être au top en termes de bonnes pratiques d'employeur et d'initiatives pour la collectivité locale, et aussi qu'il restait beaucoup de pain sur la planche concernant l'aspect environnemental. Le modèle économique d'HelloPrint, basé sur des algorithmes intelligents qui veillent à ce que la production s'effectue le plus près possible de chez le client grâce à un réseau local de 300 producteurs dans 31 pays, conduit déjà à une réduction notable des émissions de CO2. Il s'est malgré tout avéré insuffisant face aux standards élevés de B Lab.

Dans le miroir

HelloPrint a passé au crible son réseau de fournisseurs sous l'angle de leurs initiatives ESG, puis a conclu des accords concrets sur des normes sociales et environnementales minimales. Une équipe dédiée a proposé des objectifs de développement durable pour chaque département de l'entreprise. HelloPrint a aussi calculé sa propre empreinte écologique et celle des produits vendus. Elle s'est ensuite attelée sur cette base à rendre son offre plus verte et plus durable.

" La décision d'ajouter ou non un nouveau produit ou fournisseur résulte désormais d'un choix consciemment réfléchi. Nous remplaçons aussi progressivement une part de notre assortiment actuel par d'autres produits et matériaux, et nous planchons sur de nouvelles techniques, recourant notamment à des encres moins polluantes. Nous emballons et transportons aussi les produits de manière toujours plus écoresponsable. En fait, avec nos 87 points sur les 200 possibles, nous obtenons une note satisfaisante, mais largement améliorable ", dit Hans Scheffer.

" Avec cette certification, nous nous obligeons à nous améliorer sans cesse et à encourager nos partenaires, nos clients et notre industrie à faire de même. Nous voulons notamment étudier de manière plus approfondie l'impact écologique de la branche, de préférence avec d'autres partenaires de la chaîne, pour formaliser les étapes suivantes sur cette base. Et nous allons élargir les standards sociétaux et environnementaux pour nos fournisseurs, en ajoutant des exigences, par exemple sur la consommation d'énergie, d'encre ou de matériaux et la circularité. Seulement alors, nous pourrons nous regarder dans le miroir en tant qu'entreprise et en tant que secteur ; les mesures prises jusqu'ici ne sont que le début de la prise de conscience. Nous devons à présent progresser petit à petit et nous invitons tout le monde dans la chaîne à en faire autant avec nous. "

Isabelle de Wolf, VP Sustainability d'HelloPrint.
" Il faut être honnête. Tant chez HelloPrint que dans l'industrie de l'imprimerie en général, nous avons encore un long chemin à parcourir sur le plan de la durabilité ", dit Hans Scheffer, fondateur et CEO d'HelloPrint. " Notre industrie est un secteur à part, et son impact sur l'environnement est considérable. Avec un chiffre d'affaires annuel qui avoisine les 800 milliards de dollars, elle fait partie des principaux secteurs d'activité au monde. Le plus simple serait naturellement de ne rien produire, mais ce n'est pas ce que le marché demande. Qu'il s'agisse d'un prospectus, de l'étiquette d'un pull ou d'un flacon de parfum, de l'emballage de l'article que vous avez commandé ou d'une banderole, l'impression joue un rôle dans une multitude de productions ", poursuit Scheffer. " Mais en faisant des choix plus judicieux sur le plan des matériaux, des techniques de fabrication, des emballages et des modes d'expédition, nous pouvons en réduire sensiblement l'incidence sur l'environnement. Il est dès lors extrêmement important que tous les acteurs au sein de l'industrie collaborent pour un développement plus durable. Nous apportons quant à nous notre pierre à l'édifice. " C'est à dessein que la plate-forme d'impression en ligne rotterdamoise HelloPrint a opté pour la certification B Corp. L'évaluation B Corp porte sur l'ensemble des activités d'une entreprise et couvre cinq domaines : gouvernance, gestion du personnel, impact sociétal, environnement et clientèle. Les organisations candidates doivent obtenir au minimum 80 points (sur un total de 200) pour être habilitées à afficher le label B Corp. " Nous voulions nous défaire d'une approche par projets et évoluer vraiment sur tous les plans. B Corp a des standards élevés et propose une méthodologie et des instruments de monitoring bien pensés, qui renvoient une image transparente de l'état actuel de l'entreprise ", poursuit Hans Scheffer.De la mesure zéro de B Corp, il est ressorti qu'HelloPrint était loin d'être au top en termes de bonnes pratiques d'employeur et d'initiatives pour la collectivité locale, et aussi qu'il restait beaucoup de pain sur la planche concernant l'aspect environnemental. Le modèle économique d'HelloPrint, basé sur des algorithmes intelligents qui veillent à ce que la production s'effectue le plus près possible de chez le client grâce à un réseau local de 300 producteurs dans 31 pays, conduit déjà à une réduction notable des émissions de CO2. Il s'est malgré tout avéré insuffisant face aux standards élevés de B Lab.HelloPrint a passé au crible son réseau de fournisseurs sous l'angle de leurs initiatives ESG, puis a conclu des accords concrets sur des normes sociales et environnementales minimales. Une équipe dédiée a proposé des objectifs de développement durable pour chaque département de l'entreprise. HelloPrint a aussi calculé sa propre empreinte écologique et celle des produits vendus. Elle s'est ensuite attelée sur cette base à rendre son offre plus verte et plus durable." La décision d'ajouter ou non un nouveau produit ou fournisseur résulte désormais d'un choix consciemment réfléchi. Nous remplaçons aussi progressivement une part de notre assortiment actuel par d'autres produits et matériaux, et nous planchons sur de nouvelles techniques, recourant notamment à des encres moins polluantes. Nous emballons et transportons aussi les produits de manière toujours plus écoresponsable. En fait, avec nos 87 points sur les 200 possibles, nous obtenons une note satisfaisante, mais largement améliorable ", dit Hans Scheffer." Avec cette certification, nous nous obligeons à nous améliorer sans cesse et à encourager nos partenaires, nos clients et notre industrie à faire de même. Nous voulons notamment étudier de manière plus approfondie l'impact écologique de la branche, de préférence avec d'autres partenaires de la chaîne, pour formaliser les étapes suivantes sur cette base. Et nous allons élargir les standards sociétaux et environnementaux pour nos fournisseurs, en ajoutant des exigences, par exemple sur la consommation d'énergie, d'encre ou de matériaux et la circularité. Seulement alors, nous pourrons nous regarder dans le miroir en tant qu'entreprise et en tant que secteur ; les mesures prises jusqu'ici ne sont que le début de la prise de conscience. Nous devons à présent progresser petit à petit et nous invitons tout le monde dans la chaîne à en faire autant avec nous. "