L'idée avait déjà germé en mars, quand le CEO Tom Du Caju et le CFO Geert Casselman ont commencé à ressentir les premiers effets de la crise du coronavirus. " En temps normal, nous produisons des cartons d'emballage pour une multitude de produits alimentaires et de marques de luxe. Quand on traverse une mauvaise passe, comme aujourd'hui, soit on fait le gros dos, soit on se cherche de nouvelles possibilités. Ce que nous avons décidé de faire. Nous sommes fiers d'avoir pu réaliser ce changement de cap en à peine deux mois. " Le basculement vers la production de masques buccaux chez DUCAJU a été plus facile qu'il y paraît de prime abord. " Dire que ce fut facile ne serait pas faire honneur à tous les efforts consentis, mais il est vrai que la conception, la réalisation pratique et les conditions de production se rapprochent de ce que nous connaissons. Que ce soit du point de vue de l'hygiène, de la manutention ou de la sécurité, les similitudes sont nombreuses. Pas au point de pouvoir parler d'un copier-coller, certainement pas, car des investissements et des adaptations sont nécessaires. Mais nous pouvons compter sur une équipe de collaborateurs motivés dans nos implantations de Flandre orientale et occidentale. Un personnel que nous pouvons ainsi maintenir au travail. "

Soucieuse de pouvoir fabriquer des masques belges de qualité, DUCAJU a acheté du matériel spécialisé et fait installer de toutes nouvelles lignes de production à Meulebeke (chez BDMO, filiale du groupe DUCAJU). " Ce qui demande de l'espace et des conditions de production hygiéniques. Le fournisseur des machines à fabriquer les masques est un partenaire fiable de longue date : une parallèle de plus avec notre coeur de métier. Nos collaborateurs ont l'expérience ; une concertation est possible : les techniques sont comparables... autant d'éléments importants dans les conditions actuelles, car il est difficile de mobiliser un ingénieur. "

Les objectifs de Tom Du Caju et Geert Casselman sont ambitieux mais réalistes. " Faire le cowboy maintenant en lançant tête baissée n'importe quoi sur le marché n'aurait aucun sens. Nous ne devons pas tromper les gens : on connaît actuellement une pénurie de matières premières et de matériaux présentant de bonnes propriétés filtrantes. En misant sur des masques de confort à haute capacité de filtration, nous proposons une alternative à part entière aux masques chirurgicaux. Ceux-ci pourront ainsi être réservés aux applications purement médicales, là où on en a le plus besoin. "

Il existe différentes gradations de masques : des chirurgicaux, cliniques, de haute qualité jusqu'aux exemplaires en tissu qui fleurissent partout. " Nous avons opté pour le top du top : des masques buccaux confortables qui offrent un excellent degré de protection. Sur une échelle de 1 à 10, où les masques chirurgicaux se situent au-dessus de 9,5, nous visons au minimum 8. Un masque en tissu se situe quelque part entre 3 et 4. Ces chiffres ne tombent pas du ciel et correspondent à l'indice BFE (Bacterial Filtration Efficiency) - la capacité de filtration - qui exprime la qualité des masques buccaux. "

DUCAJU souhaite pouvoir livrer 50 millions de masques de confort belges par an. " C'est une première étape. Nous nous tenons prêts pour lancer des lignes de production supplémentaires. Nous recevons énormément de demandes, aussi les choses pourraient-elles aller très vite. Notre but est de pouvoir commencer aussi à court terme la production de masques chirurgicaux certifiés. "

L'idée avait déjà germé en mars, quand le CEO Tom Du Caju et le CFO Geert Casselman ont commencé à ressentir les premiers effets de la crise du coronavirus. " En temps normal, nous produisons des cartons d'emballage pour une multitude de produits alimentaires et de marques de luxe. Quand on traverse une mauvaise passe, comme aujourd'hui, soit on fait le gros dos, soit on se cherche de nouvelles possibilités. Ce que nous avons décidé de faire. Nous sommes fiers d'avoir pu réaliser ce changement de cap en à peine deux mois. " Le basculement vers la production de masques buccaux chez DUCAJU a été plus facile qu'il y paraît de prime abord. " Dire que ce fut facile ne serait pas faire honneur à tous les efforts consentis, mais il est vrai que la conception, la réalisation pratique et les conditions de production se rapprochent de ce que nous connaissons. Que ce soit du point de vue de l'hygiène, de la manutention ou de la sécurité, les similitudes sont nombreuses. Pas au point de pouvoir parler d'un copier-coller, certainement pas, car des investissements et des adaptations sont nécessaires. Mais nous pouvons compter sur une équipe de collaborateurs motivés dans nos implantations de Flandre orientale et occidentale. Un personnel que nous pouvons ainsi maintenir au travail. "Soucieuse de pouvoir fabriquer des masques belges de qualité, DUCAJU a acheté du matériel spécialisé et fait installer de toutes nouvelles lignes de production à Meulebeke (chez BDMO, filiale du groupe DUCAJU). " Ce qui demande de l'espace et des conditions de production hygiéniques. Le fournisseur des machines à fabriquer les masques est un partenaire fiable de longue date : une parallèle de plus avec notre coeur de métier. Nos collaborateurs ont l'expérience ; une concertation est possible : les techniques sont comparables... autant d'éléments importants dans les conditions actuelles, car il est difficile de mobiliser un ingénieur. "Les objectifs de Tom Du Caju et Geert Casselman sont ambitieux mais réalistes. " Faire le cowboy maintenant en lançant tête baissée n'importe quoi sur le marché n'aurait aucun sens. Nous ne devons pas tromper les gens : on connaît actuellement une pénurie de matières premières et de matériaux présentant de bonnes propriétés filtrantes. En misant sur des masques de confort à haute capacité de filtration, nous proposons une alternative à part entière aux masques chirurgicaux. Ceux-ci pourront ainsi être réservés aux applications purement médicales, là où on en a le plus besoin. "Il existe différentes gradations de masques : des chirurgicaux, cliniques, de haute qualité jusqu'aux exemplaires en tissu qui fleurissent partout. " Nous avons opté pour le top du top : des masques buccaux confortables qui offrent un excellent degré de protection. Sur une échelle de 1 à 10, où les masques chirurgicaux se situent au-dessus de 9,5, nous visons au minimum 8. Un masque en tissu se situe quelque part entre 3 et 4. Ces chiffres ne tombent pas du ciel et correspondent à l'indice BFE (Bacterial Filtration Efficiency) - la capacité de filtration - qui exprime la qualité des masques buccaux. "DUCAJU souhaite pouvoir livrer 50 millions de masques de confort belges par an. " C'est une première étape. Nous nous tenons prêts pour lancer des lignes de production supplémentaires. Nous recevons énormément de demandes, aussi les choses pourraient-elles aller très vite. Notre but est de pouvoir commencer aussi à court terme la production de masques chirurgicaux certifiés. "