Une enquête réalisée par iVox auprès de mille Belges à la demande du développeur d'applis Tapptic jette un regard intéressant sur la façon dont les Belges utilisent leurs applis. C'est ainsi que soixante pour cent des utilisateurs disposent de moins de quinze applis. Sept pour cent n'installent même aucune application supplémentaire.

Quiconque veut toutefois installer une appli, a intérêt à rester pertinent. "Des audits internes démontrent que 90% des applis installées sont supprimées dans une période de 90 jours", déclare Christophe Chatillon de Tapptic. "Il y a plusieurs raisons à cela: perte d'intérêt de la part de l'utilisateur, manque de mises à jour par le commanditaire, problèmes de fonctionnement de l'appli,... "

Paiement vs. Publicité

Trouver le modèle commercial correct pour les applis n'est pas simple, d'après les résultats de l'enquête. Seuls 22,1 pour cent des répondants sont prêts à payer pour une appli. 71,1 pour cent de toutes les applis installées sont gratuites.

Mais cela ne signifie pas que le consommateur est prêt à ingérer la publicité tout de go. Les utilisateurs se montrent en effet plutôt négatifs à l'égard de la publicité dans une appli. Les pubs vraiment importunes comme les messages 'push', les mentions personnalisées ou basées sur l'emplacement sont rejetées par 75 pour cent des utilisateurs.

Si l'utilisateur d'un smartphone ou d'une tablette opte néanmoins pour une appli payante, l'avis des amis ou de la famille est décisif dans 47,6 pour cent des cas. Des articles dans les médias ou un score élevé dans l'app store jouent aussi un rôle dans sa décision. Seuls sept pour cent indiquent avoir été convaincus par une publicité.

Pour ce qui est des paiements mobiles, les avis sont très partagés entre la Flandre et la Wallonie. En Flandre, 53,3 pour cent se montrent positifs vis-à-vis du paiement par smartphone, alors qu'en Wallonie, 58,9 pour cent y sont opposés.

Android vs. iOS

L'enquête propose aussi une vision intéressante des rapports existant sur le marché belge. C'est ainsi que 24,1 pour cent des propriétaires d'un smartphone possèdent un iPhone, 52,4 pour cent un appareil Android et 9,2 pour cent un appareil Windows Phone ou Windows Mobile. Blackberry possède encore une part de marché de quatre pour cent.

Pour les tablettes, le rapport est différent: 45,4 pour cent des propriétaires d'une tablette disposent d'un iPad et 44,1 pour cent d'un appareil Android. Les appareils tournant sur Windows sont utilisés par 2,6 pour cent de personnes, alors que les tablettes BlackBerry représentent 0,1 pour cent du marché.

Pieterjan Van Leemputten, Datanews

Une enquête réalisée par iVox auprès de mille Belges à la demande du développeur d'applis Tapptic jette un regard intéressant sur la façon dont les Belges utilisent leurs applis. C'est ainsi que soixante pour cent des utilisateurs disposent de moins de quinze applis. Sept pour cent n'installent même aucune application supplémentaire. Quiconque veut toutefois installer une appli, a intérêt à rester pertinent. "Des audits internes démontrent que 90% des applis installées sont supprimées dans une période de 90 jours", déclare Christophe Chatillon de Tapptic. "Il y a plusieurs raisons à cela: perte d'intérêt de la part de l'utilisateur, manque de mises à jour par le commanditaire, problèmes de fonctionnement de l'appli,... " Paiement vs. PublicitéTrouver le modèle commercial correct pour les applis n'est pas simple, d'après les résultats de l'enquête. Seuls 22,1 pour cent des répondants sont prêts à payer pour une appli. 71,1 pour cent de toutes les applis installées sont gratuites. Mais cela ne signifie pas que le consommateur est prêt à ingérer la publicité tout de go. Les utilisateurs se montrent en effet plutôt négatifs à l'égard de la publicité dans une appli. Les pubs vraiment importunes comme les messages 'push', les mentions personnalisées ou basées sur l'emplacement sont rejetées par 75 pour cent des utilisateurs. Si l'utilisateur d'un smartphone ou d'une tablette opte néanmoins pour une appli payante, l'avis des amis ou de la famille est décisif dans 47,6 pour cent des cas. Des articles dans les médias ou un score élevé dans l'app store jouent aussi un rôle dans sa décision. Seuls sept pour cent indiquent avoir été convaincus par une publicité.Pour ce qui est des paiements mobiles, les avis sont très partagés entre la Flandre et la Wallonie. En Flandre, 53,3 pour cent se montrent positifs vis-à-vis du paiement par smartphone, alors qu'en Wallonie, 58,9 pour cent y sont opposés. Android vs. iOS L'enquête propose aussi une vision intéressante des rapports existant sur le marché belge. C'est ainsi que 24,1 pour cent des propriétaires d'un smartphone possèdent un iPhone, 52,4 pour cent un appareil Android et 9,2 pour cent un appareil Windows Phone ou Windows Mobile. Blackberry possède encore une part de marché de quatre pour cent. Pour les tablettes, le rapport est différent: 45,4 pour cent des propriétaires d'une tablette disposent d'un iPad et 44,1 pour cent d'un appareil Android. Les appareils tournant sur Windows sont utilisés par 2,6 pour cent de personnes, alors que les tablettes BlackBerry représentent 0,1 pour cent du marché.Pieterjan Van Leemputten, Datanews