Scheufelen opérait depuis 1855 à partir de Lenningen, dans la région de Stuttgart. L'entreprise s'était forgé une réputation de spécialiste des qualités couchées haut de gamme. En 2017, la papeterie avait ajouté à son assortiment le Graspapier, fabriqué à partir de 50 % de fibres vierges d'herbes séchées au soleil et convenant pour les emballages et les applications graphiques. Après que la hausse des matières premières et la contraction des marges sur le marché des papiers couchés eurent poussé l'entreprise à la faillite début 2018, des investisseurs ont tenté de relancer l'usine en conservant une centaine de travailleurs sur 340. L'accent exclusif mis sur le papier d'herbe n'a toutefois pas suffi à la sauver, déplorent-ils aujourd'hui : "Les ventes ont progressé beaucoup plus lentement que prévu."
Le papier à l'herbe n'a pas pu sauver Scheufelen
Le papetier allemand Scheufelen est de nouveau en faillite. Cela avait déjà été le cas un an plus tôt, l'entreprise s'étant orientée vers la production de papier à base d'herbe sous la houlette de nouveaux investisseurs. Le marché de débouché semble aujourd'hui trop limité.

Scheufelen opérait depuis 1855 à partir de Lenningen, dans la région de Stuttgart. L'entreprise s'était forgé une réputation de spécialiste des qualités couchées haut de gamme. En 2017, la papeterie avait ajouté à son assortiment le Graspapier, fabriqué à partir de 50 % de fibres vierges d'herbes séchées au soleil et convenant pour les emballages et les applications graphiques. Après que la hausse des matières premières et la contraction des marges sur le marché des papiers couchés eurent poussé l'entreprise à la faillite début 2018, des investisseurs ont tenté de relancer l'usine en conservant une centaine de travailleurs sur 340. L'accent exclusif mis sur le papier d'herbe n'a toutefois pas suffi à la sauver, déplorent-ils aujourd'hui : "Les ventes ont progressé beaucoup plus lentement que prévu."