Moins raffiné que les autres carburants fossiles, le gasoil marin est aujourd'hui l'une des principales sources de dioxyde de soufre (SO-2), qui est un gaz irritant pour l'homme et qui contribue aux pluies acides et à l'acidification des océans.

Depuis 2010, la teneur en soufre des gasoils marins est limitée à 1 % dans trois zones maritimes européennes : la mer Baltique, la mer du Nord et la Manche. Une nouvelle directive européenne prévoit de limiter ce chiffre à 0,1 % dans les trois zones concernées à partir de 2015. Dans les autres mers européennes, c'est la valeur de 3,5 % qui s'applique jusqu'en 2020 (jusqu'en 2015 dans le reste du monde).

La CEPI (la Confédération papetière européenne) regrette cette décision qui entraînera, selon elle, une hausse de 20 à 45 % du coût du transport maritime. La CEPI met en doute l'efficacité des mesures d'accompagnement prévues : "Les entreprises se tourneront vers les États membres pour être en mesure de respecter les valeurs limites dans un délai aussi court. Mais les États ne compenseront pas la hausse des coûts et la perte de compétitivité qui en résultera", déclare Teresa Presas, directrice générale de la CEPI. "Une fois de plus, l'UE ne tient aucun compte de la compétitivité de ses entreprises."

Moins raffiné que les autres carburants fossiles, le gasoil marin est aujourd'hui l'une des principales sources de dioxyde de soufre (SO-2), qui est un gaz irritant pour l'homme et qui contribue aux pluies acides et à l'acidification des océans. Depuis 2010, la teneur en soufre des gasoils marins est limitée à 1 % dans trois zones maritimes européennes : la mer Baltique, la mer du Nord et la Manche. Une nouvelle directive européenne prévoit de limiter ce chiffre à 0,1 % dans les trois zones concernées à partir de 2015. Dans les autres mers européennes, c'est la valeur de 3,5 % qui s'applique jusqu'en 2020 (jusqu'en 2015 dans le reste du monde). La CEPI (la Confédération papetière européenne) regrette cette décision qui entraînera, selon elle, une hausse de 20 à 45 % du coût du transport maritime. La CEPI met en doute l'efficacité des mesures d'accompagnement prévues : "Les entreprises se tourneront vers les États membres pour être en mesure de respecter les valeurs limites dans un délai aussi court. Mais les États ne compenseront pas la hausse des coûts et la perte de compétitivité qui en résultera", déclare Teresa Presas, directrice générale de la CEPI. "Une fois de plus, l'UE ne tient aucun compte de la compétitivité de ses entreprises."