Pour cette troisième séance, on a parlé frontal et passé en revue les éléments nécessaires pour une boutique en ligne florissante. Cedric Degruyter, de flyer.be, a utilisé pour ce faire la métaphore du tango. Une bonne boutique en ligne est affaire de conduite et de séduction, et aussi de surveillance des comportements des visiteurs et du processus de vente. L'expérience utilisateur est importante pour le succès d'une boutique Web-to-Print.

Michael Fries est le CEO de l'Allemand Onlineprinters, l'un des cinq plus grands fournisseurs européens d'imprimés par Internet. Onlineprinters emploie 550 personnes et dispose de 100 groupes d'impression offset en service. Il propose aussi des produits grand format. Plus de 90 % de ses clients sont en B2B. Une part considérable du chiffre d'affaires est réalisée via des revendeurs. Michael Fries a mis l'accent sur la différence avec Cimpress (Vistaprint), qui vise principalement une clientèle B2C. Selon lui, seul le comportement du client importe en fin de compte. Une attention toute particulière doit donc être accordée à l'analyse et aux tests du site Web, au e-marketing de la boutique en ligne et à l'amélioration continue des processus de production. L'objectif d'Onlineprinters est de continuer à grandir et de rester un chef de file du e-business graphique à l'échelle européenne.

Ni Degruyter ni Fries n'ont voulu avancer un montant en réponse à la question de savoir ce qu'il en coûte de garder un site attrayant et d'attirer et convaincre le client. Degruyter parle d'un travail de 13 années et dit que le webshop doit être vu comme l'entreprise proprement dite. Fries dit qu'il s'agit surtout de la boutique en ligne et de tous les autres processus d'entreprise en amont et en aval. Plus la grandeur d'échelle est importante, plus on peut automatiser et plus on peut produire à moindres coûts. Onlineprinters emploie 20 informaticiens.

Les imprimés commandés via les canaux en ligne ont en tout cas encore beaucoup de potentiel de croissance. Inge Zeeuws, du cabinet d'étude GFK Belgium avait préalablement esquissé le cadre du e-commerce en Belgique. GFK réalise un rapport Market Monitor trimestriel pour le compte de la fédération sectorielle BeCommerce. 39,3 millions d'achats en ligne ont été enregistrés au cours des premier et deuxième trimestres de 2015. Ce qui ne représente encore que 6 % du marché total (en et hors ligne), mais génère malgré tout un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros (14 % du marché total). Inge Zeeuws conclut que la croissance du numérique ne s'arrêtera pas et que les shoppers aiment une approche omni-canaux.

W2P.pro est un projet du VIGC qui vise à aider les entreprises graphiques à trouver la voie du e-business. Jos Steutelings en est le chef de projet.

Pour cette troisième séance, on a parlé frontal et passé en revue les éléments nécessaires pour une boutique en ligne florissante. Cedric Degruyter, de flyer.be, a utilisé pour ce faire la métaphore du tango. Une bonne boutique en ligne est affaire de conduite et de séduction, et aussi de surveillance des comportements des visiteurs et du processus de vente. L'expérience utilisateur est importante pour le succès d'une boutique Web-to-Print.Michael Fries est le CEO de l'Allemand Onlineprinters, l'un des cinq plus grands fournisseurs européens d'imprimés par Internet. Onlineprinters emploie 550 personnes et dispose de 100 groupes d'impression offset en service. Il propose aussi des produits grand format. Plus de 90 % de ses clients sont en B2B. Une part considérable du chiffre d'affaires est réalisée via des revendeurs. Michael Fries a mis l'accent sur la différence avec Cimpress (Vistaprint), qui vise principalement une clientèle B2C. Selon lui, seul le comportement du client importe en fin de compte. Une attention toute particulière doit donc être accordée à l'analyse et aux tests du site Web, au e-marketing de la boutique en ligne et à l'amélioration continue des processus de production. L'objectif d'Onlineprinters est de continuer à grandir et de rester un chef de file du e-business graphique à l'échelle européenne. Ni Degruyter ni Fries n'ont voulu avancer un montant en réponse à la question de savoir ce qu'il en coûte de garder un site attrayant et d'attirer et convaincre le client. Degruyter parle d'un travail de 13 années et dit que le webshop doit être vu comme l'entreprise proprement dite. Fries dit qu'il s'agit surtout de la boutique en ligne et de tous les autres processus d'entreprise en amont et en aval. Plus la grandeur d'échelle est importante, plus on peut automatiser et plus on peut produire à moindres coûts. Onlineprinters emploie 20 informaticiens.Les imprimés commandés via les canaux en ligne ont en tout cas encore beaucoup de potentiel de croissance. Inge Zeeuws, du cabinet d'étude GFK Belgium avait préalablement esquissé le cadre du e-commerce en Belgique. GFK réalise un rapport Market Monitor trimestriel pour le compte de la fédération sectorielle BeCommerce. 39,3 millions d'achats en ligne ont été enregistrés au cours des premier et deuxième trimestres de 2015. Ce qui ne représente encore que 6 % du marché total (en et hors ligne), mais génère malgré tout un chiffre d'affaires de 4,1 milliards d'euros (14 % du marché total). Inge Zeeuws conclut que la croissance du numérique ne s'arrêtera pas et que les shoppers aiment une approche omni-canaux.W2P.pro est un projet du VIGC qui vise à aider les entreprises graphiques à trouver la voie du e-business. Jos Steutelings en est le chef de projet.