Quelque chose de grandiose se trame dans le monde du packaging: l'Interpack est de retour. Les signes avant-coureurs du plus grand salon de l'emballage de la planète ne trompent pas. Pour preuve, le flux grossissant de communiqués de presse et d'expressions annonciatrices sur LinkedIn, Facebook et les bruits de couloir qui parviennent jusqu'à nous.
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Quelque chose de grandiose se trame dans le monde du packaging: l'Interpack est de retour. Les signes avant-coureurs du plus grand salon de l'emballage de la planète ne trompent pas. Pour preuve, le flux grossissant de communiqués de presse et d'expressions annonciatrices sur LinkedIn, Facebook et les bruits de couloir qui parviennent jusqu'à nous. Et les attentes sont d'autant plus élevées que cet Interpack sera le premier depuis... six ans. Vous lisez bien. On aurait presque oublié - et tant mieux, d'ailleurs - que nous avons vécu plusieurs années dans le carcan de la Covid-19. Avec pour corollaire, l'arrêt total de maintes activités socio-économiques, dont pas mal d'évènements professionnels. Ceux-ci vont donc reprendre bientôt, et notamment du 4 au 10 mai à Düsseldorf. Cette actualité salon ne figurera donc pas non plus au sommaire du prochain numéro. Pour autant, il serait faux de dire qu'il ne se passe rien entre-temps. Dans cette édition qui met en avant la dimension écologique de l'emballage, nous évoquons de nouveau quelques beaux exemples d'entreprises qui continuent d'oeuvrer à rendre leur activité plus durable. Nous avons ainsi pu jeter un coup d'oeil dans les coulisses de Reynders Etiketten, à Boechout. L'entreprise familiale n'en fait pas particulièrement la promotion, mais l'écologie est profondément ancrée dans ses gènes. Son ambition de rendre sa production d'étiquettes la plus verte possible s'inscrit dans sa vision plus large d'un entrepreneuriat délibérément voulu comme socialement responsable. Entendez par là: respectueux de l'environnement et des individus. Dans la tendance à la réduction du plastique, le spécialiste des tapenades et autres produits d'épicerie fine Deldiche, à Tamise, a repensé son processus de conditionnement de manière à utiliser un maximum le carton pour emballer ses petits pots. Ce pour quoi il a acquis une encartonneuse capable de réaliser divers formats de boîte en fonction des différentes formes de contenant et du nombre de ceux-ci. La durabilisation ambiante transparaît également dans l'offre des récents salons, et singulièrement celle du dernier All4Pack Emballage de Paris. Plusieurs innovations belges et françaises qui y furent exposées sont évoquées dans ce numéro. Et parlant de salons, le "vert" sera aussi la couleur dominante de la première foire de l'emballage de l'année, qui combinera l'Empack et Packaging Innovations les 5 et 6 avril à Bois-Le-Duc. On se réjouira par ailleurs de constater que la Belgique reste un pays phare en matière de recherche et de formation. Le master de spécialisation Sustainable Food Packaging de l'UGent en est un bel exemple. Dispensé depuis septembre dernier sur le campus de Courtrai, ce programme de cours unique en Europe est à la convergence de trois domaines: alimentation, emballage et durabilité. Nous avons pu en avoir un bel aperçu en recueillant le point de vue non seulement du coordinateur, mais aussi d'un professeur et de deux étudiantes. Bref: le calme avant la tempête, mais cela bouge quand même!