La conférence de presse du fabricant de machines suisse Bobst était digitale cette année encore. Le coronavirus n'a pas disparu et la pandémie a sérieusement contracté le chiffre d'affaires du groupe coté. Celui-ci a baissé de 16 % en 2020, à 1,372 milliard de francs suisses. Bobst possède dix-neuf usines dans onze pays et emploie plus de 5 600 personnes.

Packaging 4.0 et Industrie 4.0

Jean-Pascal Bobst, le CEO du groupe helvétique, voit que les principes de " l'usine intelligente " et de " l'industrie 4.0 " sont aujourd'hui aussi appliqués au secteur de l'emballage. " Nous nous approchons d'un point de basculement à partir duquel les usines intelligentes vont devenir réalité ", dit le haut dirigeant. " La capacité à faire le lien entre les mondes du Packaging 4.0 et de l'Industrie 4.0 va revêtir une importance stratégique pour les fabricants d'emballages et les marques. " Bobst a présenté sa vision industrielle l'an dernier. Celle-ci repose sur quatre piliers : la connectivité, la digitalisation, l'automatisation et la soutenabilité de la production des emballages.

Aujourd'hui, la plate-forme Web BOBST Connect est une réalité. Elle regroupe des services numériques axés sur la préparation du flux, la production, la maintenance et l'optimisation du parc de machines. L'ensemble de la chaîne de valeur de l'emballage peut ainsi être interconnecté avec BOBST Connect, dit Bobst. De quoi améliorer l'efficience du parc de machines, mieux contrôler le processus de production et apprendre des données captées.

Téraoctets de données

Avec BOBST Connect, les clients peuvent non seulement augmenter les performances de leurs machines d'emballage, mais aussi mieux les surveiller de manière à produire moins de déchets - et donc être plus rentables. La plate-forme collecte des téraoctets de données sur l'état des machines, le statut de réel de la production dans l'atelier et le taux de rendement global (TRG) de l'équipement, par job et par équipe sur une certaine période dans le temps.

Avec la plate-forme Cloud, les utilisateurs peuvent remonter les causes des pertes au niveau de la disponibilité des machines, de leurs prestations et de la qualité. Des solutions dédiées à la gestion des maintenances prédictives seront prochainement ajoutées à la plate-forme. Jean-Pascal Bobst voit l'introduction des principes de l'Industrie 4.0 dans le secteur de l'emballage comme une véritable révolution. " Il faudra quatre ou cinq ans avant que cette transformation soit totalement aboutie pour notre entreprise. L'industrie de l'emballage va se digitaliser sur les dix prochaines années ", prédit le CEO.

Bobst augmente les prix de ses machines de 2 %

2021 est l'année de la relance après la crise du coronavirus de 2020. L'économie mondiale devrait connaître un rebond de 5 % cette année. La croissance va de pair avec une hausse de la demande de matières premières alors que les chaînes d'approvisionnement internationales ne se sont pas encore remises de la pandémie. La combinaison de ces deux facteurs pousse les prix à la hausse. Les approvisionnements en composants de machines, comme l'électronique, les roulements et les consommables, coincent également, d'où des délais de livraison allongés et des prix plus élevés. Selon Bobst, celui de la tôle d'acier laminée à chaud a augmenté de plus de 120 % sur les trois derniers trimestres. Le fabricant suisse n'a dès lors pas d'autre possibilité que d'augmenter lui aussi les prix de ses machines et auxiliaires de 2 % au 1er juillet 2021. Les pièces et les services ne sont pas concernés par la hausse générale des prix.

La conférence de presse du fabricant de machines suisse Bobst était digitale cette année encore. Le coronavirus n'a pas disparu et la pandémie a sérieusement contracté le chiffre d'affaires du groupe coté. Celui-ci a baissé de 16 % en 2020, à 1,372 milliard de francs suisses. Bobst possède dix-neuf usines dans onze pays et emploie plus de 5 600 personnes.Jean-Pascal Bobst, le CEO du groupe helvétique, voit que les principes de " l'usine intelligente " et de " l'industrie 4.0 " sont aujourd'hui aussi appliqués au secteur de l'emballage. " Nous nous approchons d'un point de basculement à partir duquel les usines intelligentes vont devenir réalité ", dit le haut dirigeant. " La capacité à faire le lien entre les mondes du Packaging 4.0 et de l'Industrie 4.0 va revêtir une importance stratégique pour les fabricants d'emballages et les marques. " Bobst a présenté sa vision industrielle l'an dernier. Celle-ci repose sur quatre piliers : la connectivité, la digitalisation, l'automatisation et la soutenabilité de la production des emballages.Aujourd'hui, la plate-forme Web BOBST Connect est une réalité. Elle regroupe des services numériques axés sur la préparation du flux, la production, la maintenance et l'optimisation du parc de machines. L'ensemble de la chaîne de valeur de l'emballage peut ainsi être interconnecté avec BOBST Connect, dit Bobst. De quoi améliorer l'efficience du parc de machines, mieux contrôler le processus de production et apprendre des données captées.Avec BOBST Connect, les clients peuvent non seulement augmenter les performances de leurs machines d'emballage, mais aussi mieux les surveiller de manière à produire moins de déchets - et donc être plus rentables. La plate-forme collecte des téraoctets de données sur l'état des machines, le statut de réel de la production dans l'atelier et le taux de rendement global (TRG) de l'équipement, par job et par équipe sur une certaine période dans le temps.Avec la plate-forme Cloud, les utilisateurs peuvent remonter les causes des pertes au niveau de la disponibilité des machines, de leurs prestations et de la qualité. Des solutions dédiées à la gestion des maintenances prédictives seront prochainement ajoutées à la plate-forme. Jean-Pascal Bobst voit l'introduction des principes de l'Industrie 4.0 dans le secteur de l'emballage comme une véritable révolution. " Il faudra quatre ou cinq ans avant que cette transformation soit totalement aboutie pour notre entreprise. L'industrie de l'emballage va se digitaliser sur les dix prochaines années ", prédit le CEO.