Un juge néerlandais a donné raison aux ex-actionnaires de Xeikon, le constructeur de systèmes d'impression numérique établi à Lierre, qui avaient intenté une action au motif que l'offre de rachat de 2014 était beaucoup trop basse.
Qu'un tribunal néerlandais considère qu'une offre de rachat réussie sur une entreprise cotée en bourse ait été beaucoup trop basse par rapport à sa valeur réelle, constitue un fait unique dans l'histoire boursière récente, selon le quotidien économique De Tijd.
En 2014, un consortium d'investisseurs constitué autour du groupe de private equity Bencis avait sorti Xeikon de la bourse d'Amsterdam au prix de 5,85 euros par action. Deux ans plus tard, l'acquéreur avait revendu l'entreprise (une spin-off d'Agfa-Gevaert fondée en 1988) au groupe américain Flint pour 11,75 euros par action.
Un actionnaire activiste et un éditeur
Un groupe d'actionnaires minoritaires avait toutefois trouvé le montant payé insuffisant et saisi la justice afin qu'elle impose un prix plus élevé. Selon De Tijd, ce groupe sous la conduite de l'activiste néerlandais Frans Raas et de Bart Goemaere, l'éditeur de BeursTips/TuyauxBourse, représente un peu moins de 5 % du capital.
Un expert indépendant désigné par le tribunal néerlandais a calculé l'an dernier que Xeikon valait 9,73 euros par action au moment du rachat le 31 janvier 2014. Le juge s'est rangé à cet avis.
Qu'un tribunal néerlandais considère qu'une offre de rachat réussie sur une entreprise cotée en bourse ait été beaucoup trop basse par rapport à sa valeur réelle, constitue un fait unique dans l'histoire boursière récente, selon le quotidien économique De Tijd.En 2014, un consortium d'investisseurs constitué autour du groupe de private equity Bencis avait sorti Xeikon de la bourse d'Amsterdam au prix de 5,85 euros par action. Deux ans plus tard, l'acquéreur avait revendu l'entreprise (une spin-off d'Agfa-Gevaert fondée en 1988) au groupe américain Flint pour 11,75 euros par action.Un groupe d'actionnaires minoritaires avait toutefois trouvé le montant payé insuffisant et saisi la justice afin qu'elle impose un prix plus élevé. Selon De Tijd, ce groupe sous la conduite de l'activiste néerlandais Frans Raas et de Bart Goemaere, l'éditeur de BeursTips/TuyauxBourse, représente un peu moins de 5 % du capital.Un expert indépendant désigné par le tribunal néerlandais a calculé l'an dernier que Xeikon valait 9,73 euros par action au moment du rachat le 31 janvier 2014. Le juge s'est rangé à cet avis.
