FINAT attribue cette baisse du premier semestre 2022 à l'effondrement du marché des supports en bobine pour étiquettes papier, surtout au deuxième trimestre, qui a été marqué par une chute de 8,3 % par rapport à la même période de l'année précédente. Les matériaux en bobine pour étiquettes film ont encore modestement progressé de 2,2 % dans le même temps.

Grève prolongée en Finlande

Différents facteurs ont contribué à ce tassement, explique FINAT. Les chiffres pour 2022 font suite à deux années particulièrement volatiles - 2020 et 2021 - pendant lesquelles la demande d'étiquettes avait atteint des sommets. En 2021, la demande avait augmenté de 7 %, pour représenter un record de 8,5 milliards de mètres carrés. En 2020, année du coronavirus, la hausse avait encore été de 4,3 %.

La grève prolongée du deuxième semestre 2022 chez UPM, important papetier finlandais, a aussi mis des bâtons dans les roues de l'industrie européenne de l'étiquette. " Elle n'a pas seulement limité la disponibilité des frontaux d'étiquettes papier, mais aussi privé le marché pendant plus de 100 jours d'une bonne part de son approvisionnement en matières premières pour la fabrication des dorsaux (les supports siliconés des étiquettes) ", écrit FINAT.

L'effet a pu en être amorti au cours du premier trimestre par les importants stocks excédentaires constitués au dernier trimestre 2021 en prévision de nouveaux allongements de délais et des hausses attendues des prix des matières premières. Au deuxième trimestre, en revanche, la production a grandement souffert de délais passés à cinq voire six mois, avec des transformateurs servis au compte-gouttes. " Une part de la baisse de la consommation d'étiquettes papier peut avoir été absorbée par une augmentation de la demande d'étiquettes film ", ajoute encore FINAT.

Problèmes d'offre et facteurs influençant la demande

On lit dans le dernier FINAT Radar, l'étude de marché réalisée tous les six mois par la fédération, que 60 % des transformateurs ayant répondu au sondage du printemps disent avoir subi une perte de revenu causée par les problèmes de la chaîne d'approvisionnement. Alors que la grève a pris fin juste avant Pâques, les arriérés ne devraient pas être rattrapés avant l'automne.

Il se peut en outre que les contraintes côté offre soient d'ici là dépassées par des facteurs liés à la demande. FINAT pointe notamment la hausse exponentielle des prix des énergies, les coûts des matières premières et l'inflation à deux chiffres des prix à la consommation qui affectent le pouvoir d'achat et les dépenses des ménages. " Sans compter les nuages sombres de l'affreuse guerre en Ukraine dont rien n'indique qu'ils doivent s'estomper rapidement ", lit-on

FINAT attribue cette baisse du premier semestre 2022 à l'effondrement du marché des supports en bobine pour étiquettes papier, surtout au deuxième trimestre, qui a été marqué par une chute de 8,3 % par rapport à la même période de l'année précédente. Les matériaux en bobine pour étiquettes film ont encore modestement progressé de 2,2 % dans le même temps.Différents facteurs ont contribué à ce tassement, explique FINAT. Les chiffres pour 2022 font suite à deux années particulièrement volatiles - 2020 et 2021 - pendant lesquelles la demande d'étiquettes avait atteint des sommets. En 2021, la demande avait augmenté de 7 %, pour représenter un record de 8,5 milliards de mètres carrés. En 2020, année du coronavirus, la hausse avait encore été de 4,3 %.La grève prolongée du deuxième semestre 2022 chez UPM, important papetier finlandais, a aussi mis des bâtons dans les roues de l'industrie européenne de l'étiquette. " Elle n'a pas seulement limité la disponibilité des frontaux d'étiquettes papier, mais aussi privé le marché pendant plus de 100 jours d'une bonne part de son approvisionnement en matières premières pour la fabrication des dorsaux (les supports siliconés des étiquettes) ", écrit FINAT.L'effet a pu en être amorti au cours du premier trimestre par les importants stocks excédentaires constitués au dernier trimestre 2021 en prévision de nouveaux allongements de délais et des hausses attendues des prix des matières premières. Au deuxième trimestre, en revanche, la production a grandement souffert de délais passés à cinq voire six mois, avec des transformateurs servis au compte-gouttes. " Une part de la baisse de la consommation d'étiquettes papier peut avoir été absorbée par une augmentation de la demande d'étiquettes film ", ajoute encore FINAT.On lit dans le dernier FINAT Radar, l'étude de marché réalisée tous les six mois par la fédération, que 60 % des transformateurs ayant répondu au sondage du printemps disent avoir subi une perte de revenu causée par les problèmes de la chaîne d'approvisionnement. Alors que la grève a pris fin juste avant Pâques, les arriérés ne devraient pas être rattrapés avant l'automne.Il se peut en outre que les contraintes côté offre soient d'ici là dépassées par des facteurs liés à la demande. FINAT pointe notamment la hausse exponentielle des prix des énergies, les coûts des matières premières et l'inflation à deux chiffres des prix à la consommation qui affectent le pouvoir d'achat et les dépenses des ménages. " Sans compter les nuages sombres de l'affreuse guerre en Ukraine dont rien n'indique qu'ils doivent s'estomper rapidement ", lit-on